Tonton raconte ...

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TONTON RACONTE
kyl3rs95 
Hey, bonjour tout le monde, aujourd’hui Tonton Kyl3rs a décidé de vous parler d’un jeu qui lui est cher dans son cœur, il s’agit de The Chaos Engine sorti en 1993 sur la mythique Megadrive ! Là vous vous dites : « ouais, t’es bien mignon Kyl3rs mais c’est quoi ton jeu inconnu au bataillon ? » Pas de panique les amis, voici un bref résumé : The Chaos Engine est un Run and Gun en vue de hauteur développé par The Bitmap Brothers. Il offre la possibilité de jouer avec un ami en coop. L'histoire est inspirée du roman « la Machine à différences » de Bruce Sterling. L'action prend place dans une époque victorienne uchronique steampunk, en soit une belle originalité pour l’époque ! Le joueur doit faire progresser un soldat à l'arsenal varié dans des environnements chaotiques truffés de créatures et de pièges. Les décors sont encaissés et présentent régulièrement un ou deux étages. Le personnage peut tirer dans les huit directions autour de lui et la difficulté était assez élevée pour l’époque. C’est bon vous voilà enfin prêt à lire mon histoire !

Mon oncle, c’était le plus fort

A peine la cartouche sortie de sa boite, la nostalgie fait effet. Me voilà revenu plus de 20 ans en arrière. A cette époque-là je devais avoir dans les 6-7 ans, je me souviens que le jeu avait été acheté par mon père, qui à l’époque était un grand fan de jeux vidéo. Il me proposa de jouer avec lui car tout seul il n’y arrivait pas. Du coup j’ai sorti une deuxième manette, j’étais prêt à en découdre ! Ce qui m’a sauté aux yeux dès les premières secondes dans le menu principal, c’était la bande sonore avec son style techno/punk. Si je puis dire, elle restera gravée à tout jamais dans ma mémoire ! Nous avions le choix entre six personnages différents ayant chacun ses propres caractéristiques : The Thug, The Preacher, The Mercenary, The Gentleman, The Navvie et The Brigand. Mon père avait choisi The Navvie, un moustachu armé d’un lance-roquettes qui n’était clairement pas là pour jouer dans la finesse. J’avais opté pour The Brigand, un type aux cheveux longs armé d’un long fusil façon Winchester. Une fois le personnage sélectionné, avec l’argent durement gagné, nous devions attribuer des points de compétence répartis entre quatre catégories : la barre de vie, la force / dégâts des armes à feu, la vitesse et le « Speeeciiiaaaal Armmmmss ». Pour tout vous dire, sur le moment, mon père et moi ne savions absolument pas ce que cela représentait.

Nous voilà enfin dans le premier monde : la forêt avec ses créatures ressemblant à Hulk, mais en bleue ! Nous tirons sur ces satanés monstres sans grande difficulté et la jouabilité était vraiment excellente, ce qui vaut encore aujourd’hui. A la suite nous trouvions toutes sortes d’items éparpillés sur toute la map, des clés permettant d’ouvrir des endroits fermés, des trousses de soin, de l’argent, etc. Un objet particulier avait retenu notre attention, une sorte de mine/bombe qui, une fois ramassée, enclenchait la voix-off du jeu criant alors Speciiiial Armmmms ! « Etrange, on va garder ça pour plus tard, je pense que cela pourrait nous servir », me disait mon père. Nous reprenions notre chemin et nous tombions sur deux pilonnes électriques avec un portail fermé, c’était un piège ! Des ennemis sortirent des buissons prêts à nous massacrer ! Il ne nous restait plus beaucoup de vie, c’était la panique, mon père appuya sur le bouton C de sa manette et nous comprenions enfin à quoi servait ce fameux special arms. Mon père venait d’activer son coup spécial : de la dynamite qui explose dans tous les sens ! Ahahahaha, prenez ça dans la gueule les monstres ! Nous pouvions enfin passer ce portail et terminer ce niveau. Rebelote, nous devions augmenter les capacités de nos personnages et, comme vous pouvez vous en douter, nous avons investi tout notre argent sur la compétence du pouvoir spécial.

Les heures passèrent et nous avançâmes plutôt rapidement tout en notant sur un bout de papier les codes pour chaque fin de niveau. Oui, à cette époque-là il n’y avait pas encore de carte mémoire. La plupart du temps les jeux ne disposaient pas de code. Si vous mourriez ou quittiez votre jeu, vous étiez bon pour tout recommencer. Fort heureusement dans ce jeu ce n’était pas le cas ! Arrivé au troisième monde, la forteresse hantée, l’ambiance, la difficulté et le level design changeaient plutôt radicalement. En effet les ennemis étaient plus nombreux et agressifs, le niveau était un véritable labyrinthe avec quelques mauvaises surprises si on ne prenait pas le bon chemin ! Nous étions perdus, nous ne savions plus quoi faire et il nous restait très peu de vie. Malheureusement, cette fois-ci, le spécial arms ne pouvait nous sortir de cette situation. Avec mon père nous décidâmes d’arrêter le jeu pendant un petit moment… Jusqu’au jour où mon oncle a débarqué chez moi en renfort ! Il avait réussi à terminer le jeu de son côté et il savait comment passer ce niveau. Hallelujaaaaah, nous allons enfin pouvoir avancer ! Nous revoilà sur le jeu mais cette fois-ci mon oncle était là pour nous coacher ! Il nous indiquait les chemins à prendre, les différents items à ramasser et encore plein d’autres choses !

Malheureusement, je n’étais qu’un enfant à cette époque et j’avais école le lendemain. Je n’ai pas eu d’autre choix que de laisser la manette à mon oncle pour partir dormir, comme me l’ordonna ma mère… Holaaaaa ne vous en allez pas les amis, ça ne va pas finir là-dessus ! Par chance, ma mère est partie aussi se coucher quelques heures après, du coup mon oncle et mon père sont venus me voir et m’ont dit « ne fais pas de bruit, on va se dépêcher de finir le jeu, allez, viens regarder ! ». Ni une ni deux, je quittais ma chambre dans la plus grande discrétion afin de les rejoindre. Arrivé dans le salon, je me suis assis et j’ai regardé mon père et mon oncle jouer. Les heures passèrent et ils arrivèrent enfin au boss final, une grosse tête hideuse qui leur balançait des missiles dans tous les sens. Si par mégarde vous vous faisiez toucher, c’était la mort assurée ! Mon père se fit toucher et mourra. Il ne restait plus que mon oncle face à ce boss. Par chance il lui restait un dernier special arms, grâce à quoi le boss succomba ! Nous nous sommes empêchés de crier de joie afin d’éviter une engueulade par ma mère mais le bonheur pouvait se lire sur nos visages. Nous avions enfin fini The Chaos Engine… Quelle aventure les amis !
Verdict ? Des souvenirs impérissables !
Me revoilà parmi vous en 2018, toujours la cartouche du jeu dans la main avec cette fois-ci un sourire aux lèvres. Pourquoi ? Car tout simplement je n’ai même pas eu besoin de relancer le jeu sur ma console pour que les souvenirs me reviennent instantanément, avec ce sentiment magique de se dire « putain, c’était la bonne époque »… Comme vous l’aurez compris à travers ce Tonton Raconte, The Chaos Engine restera un de mes jeux préférés sur la Megadrive car il est tout simplement excellent, que ce soit pour son gameplay, sa bande sonore ou son ambiance si particulière pour l’époque… Mais c’est surtout les souvenirs avec mon père et mon oncle sur ce jeu qui resteront gravés à tout jamais dans ma mémoire !
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