Test Rocket League - jeux vidéo Xbox

XBOX GAMER
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Rocket League



Développeur
Psyonix
Genre
Arcade
Statut
Disponible
Date de sortie
  17.02.2016
  17.02.2016
Nombre de joueurs
1 à 8
Thème
Football Automobile
Prix de lancement
19,00 €
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Les doux effluves de chocolat chaud montent aux narines et les Chocorem sont de sortie. C’est un bel après-midi d’hiver, les flocons se rassemblent et s’amassent pour recouvrir le sol d’une bonne couche de neige qui s'étend à perte de vue. Ça y est, les vacances scolaires sont là, le froid aussi et la meilleure façon de voir les copains reste quand même de demander aux parents s’ils peuvent venir squatter le canapé de la maison. L’envie de mettre sa cartouche de Bomberman dans la Super Nes pour se mettre sur la tronche est absolument irrésistible, à moins d’opter pour une petite course sur Micromachines, histoire de se tirer la bourre. Oui, les années sont passées vitesse grand V, il est loin le temps où l'on s’époumonait sur les cartouches et pourtant. Pourtant, ces douces sensations un peu oubliées sont peut-être à portée de main, peut-être même cette madeleine de Proust se nomme-t-elle Rocket League...

Rasta Rocket



Alors, c’est quoi ce Rocket League ? Rien de plus simple comme concept, vous prenez un gros shaker, vous y mettez une moitié de voitures téléguidées et une moitié de football, vous secouez, vous secouez encore un peu plus fort et vous êtes prêt à servir. Rocket League c’est une rencontre aussi improbable que des jamaïcains et un bobsleigh, sauf que dans le cas présent, elle consiste à enfermer des voitures dans une arène, à y ajouter un but de chaque côté et à parsemer le tout d’un énorme ballon. Les petits gars de chez Psyonix avaient tenté un premier essai en 2008 sur PS3 avec Supersonic Acrobatic Rocket-Powered Battle-Cars qui, malgré une réception critique correcte, n'avait pas marqué l'histoire du jeu vidéo (la faute certainement à une dénomination un peu longuette « Hé mec, ça te tente une partie de Supersonic Acrob... euhhhh, bon on s'fait un Fifa ?! »). Heureusement pour nous, Psyonix n'avait pas dit son dernier mot et revient à la charge en 2015 sur PS4 et PC avant de débouler finalement sur Xbox One en février 2016.

Rocketeer

Si pousser la baballe dans le but adverse est la finalité, il y a bien des manières d'y arriver. Ainsi vous pourrez compter sur les basiques accélérations, freinages et boosts (rechargeables via des billes d'énergie et des dalles réparties sur le terrain) pour débuter mais serez bien vite amené à user et abuser des sauts, doubles sauts et boosts aériens pour voler tel un super héros à travers les cieux, le fol espoir de propulser cette satanée sphère dans les filets adverses comme seul dessein. Le génie de Rocket League se tient ici, dans l'équation parfaite entre la physique du jeu, l'inertie des véhicules, la gestion de la gravité et surtout le fun qui se dégage du titre. Tous ces éléments qui vous amènent un plaisir immédiat dès le premier contact et vous laissent entrevoir par ailleurs la marge de progression immense que vous opposera le contrôle de votre véhicule. Heureusement, vous n'êtes pas lâché en pleine jungle et un didacticiel sous forme d’entraînement plutôt bien fichu vous permettra d'assimiler aussi bien les techniques d'attaque que de défense. Au-delà, il pourra toujours être utile de s'échauffer face à l'IA car la maîtrise de votre bolide en plein air après une pirouette, et avec pour seul contrôle de la direction de petits coups de nitro, ne sera pas une mince affaire, on vous rassure, vous en sortirez grandi !

Un jeu pour les gouverner tous, un jeu pour les amener tous...



Au programme des modes de jeu, le choix est pléthorique. Pour commencer avec le plus classique, vous pourrez jouer du 1 contre 1 jusqu'au 4 contre 4, aussi bien en local qu'en multi. Le style de jeu et l'intérêt varient forcément énormément de l'un à l'autre, le 1 contre 1 ne pardonne aucune erreur et, face à la taille assez vaste des terrains, ça ne sera clairement qu'un apéritif au même titre que le 4 contre 4, qui lui, sature quelque peu le champ de bataille, le transformant rapidement en foire à l'empoigne. Non, le plat de résistance, c'est bel et bien le 2 contre 2 et encore plus le 3 contre 3 qui mettent en lumière le côté collectif du gameplay et les possibilités offertes par ce dernier. Il est notamment possible de jouer en ligne en amical ou en compétition, hors ligne en écran splitté jusqu'à 4 joueurs et, soyons fous, en ligne en écran splitté avec son wingman à côté de soi. Il y a à boire et à manger et ce n'est que le début.

Vers l'infini et au-delà !

Le mode compétition classé reste fermé aux modes de jeu dits « sérieux » du 1 vs 1 jusqu'au 3 vs 3. A contrario, le mode amical se veut plus excentrique avec par exemple le mode Chaos (4 vs 4) mettant à mal les règles de physique en modifiant d'un match sur l'autre la gravité, la taille ou bien encore l'effet de rebond du ballon, etc. Là où Psyonix monte d'un cran, c'est que le jeu fonctionne par saison à la manière d'un Diablo. Le développeur ne restant pas sur ses acquis, il propose régulièrement de nouveaux modes de jeu, tous intéressants à plus d'un titre, et surtout gratuitement ! Les joueurs ont ainsi accueilli au fil des mois les matchs « Jour de Neige » avec un palet en lieu et place du ballon et une physique basée sur la glisse, le « Rocket Lab », qui permet de jouer sur des terrains plus alambiqués qu'à l'accoutumé (couloirs, poteaux et rebords changent alors complètement la donne), le mode « Paniers », qui s'inspire du basket-ball en remplaçant les cages par des arceaux, et plus récemment « Rumble », qui ajoute 12 pouvoirs allant du gant de boxe au grappin en passant par la tornade et rendant les parties complètements folles. En bref, le jeu est de plus en plus riche et il est difficile de voir qui n'y trouverait pas son compte. Qu'on soit là pour la gagne ou pour le plaisir, Rocket League répond présent avec brio et se permet même le luxe de faire les deux en même temps.

100 balles et un mars ?



Dans le même ordre d'idées, les mises à jour ont continuellement fait progresser le jeu avec une ergonomie des menus de plus en plus maîtrisée et des ajouts importants comme le crossplay avec les joueurs PC, permettant d'agrandir drastiquement sa communauté. Et puis, pour les esthètes, la personnalisation de votre voiture est elle aussi ouverte à vos extravagances. Vous pourrez modifier les deux couleurs de base de votre attelage mais également les textures de sa carrosserie, ajouter une antenne, un objet de toit, choisir le type de traînée que vous allez laisser dans votre sillage et tout ceci sur une quinzaine de véhicules inclus dans le jeu à sa sortie. Les options offertes s'agrandiront avec le temps puisque vous débloquerez de plus en plus d'objets de personnalisation au fil des matchs. Si les mises à jour des modes de jeu sont gratuites, tout comme les nouvelles arènes, il n'en est pas de même pour les véhicules qui sont eux en DLC payants. Difficile toutefois d'en tenir rigueur à Psyonix tant le rapport qualité/prix du jeu de base est bon et tant on peut se passer de ces ajouts purement cosmétiques qui ne remettent jamais en cause l'équilibrage général du jeu. La saison 2 a par ailleurs vu apparaître une autre forme de contenu payant puisqu'à la fin de certains matchs, vous débloquerez non pas directement des éléments pour votre voiture mais des caisses en contenant (à la manière de Counter Strike) qui demanderont l'achat impératif de clés. Encore une fois, rien d'obligatoire et l'argent ainsi récolté servira, selon le studio, à financer les cash prizes, des compétitions esport.

Des options à foison

Pour finir le tour du propriétaire, le jeu propose d'enregistrer les replays des matchs, vous liste une tripotée de statistiques et vous offre de très nombreuses options, vous laissant par exemple libre de choisir votre FOV ou vos raccourcis de communication (la croix directionnelle vous permettant en match de choisir à la volée des phrases préenregistrées du type « je l'ai ! » ou « en défense ! »). Rares sont les jeux indés à proposer autant d'options, réglages précis du son, choix graphiques, activation ou non du crossplay, etc. Par ailleurs, sans être d'une beauté à couper la souffle, Rocket League reste très agréable à regarder et jouit surtout d'un frame rate d'une stabilité à toute épreuve. Les modélisations des voitures sont sympathiques, les stades ont de la personnalité et le tout est appuyé par quelques jolis effets de particules par ci par là. Côté son, c'est du tout bon et le seul regret sera de ne bénéficier de l'OST que lors des menus alors qu'on en redemanderait volontiers vu la qualité des pistes électro du titre.
Critique rédigée par ZeNcy - Membre XG+


Point complet
Rocket League est plus qu'un énième jeu indé multijoueur, il représente l'esprit de ces jeux qui ont jalonné l'enfance de beaucoup de joueurs tout en modernisant leurs formules. C'est le fun mêlé de complexité d'un Windjammer, d'un Speedball ou d'un Kick Off que vous retrouverez en lui et c'est de ces titres qu'il est le digne descendant. Ces belles inspirations, il les délivre sous une forme magnifiée qui promet aux néophytes comme aux core gamers des heures et des heures d'un plaisir viscéral. Quand en prime le jeu ne cesse de progresser et d'apporter encore et toujours plus de contenus sans avoir à sortir de larfeuille, on dit Amen !

On a adoré :
Du fun à l'état pur
Parties rapides, addictives
Evolutions et ajouts réguliers
Gameplay abordable pour les novices...
Et d'une précision diabolique pour les férus
Du multi dispo aussi hors ligne
Variantes des modes intéressantes
Une excellente OST
Une communauté importante (le Crossplay PC aidant)
On n'a pas aimé :
IA utile uniquement pour l'entraînement…
Donc un jeu purement multi
Concept si fort et particulier qu'il en laissera certains complètement de marbre


Consulter les commentaires Article publié le 30/10/2016 par Vincent P.


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