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Pourquoi ? Tout simplement car la progression est bien trop rapide. Au bout de deux ou trois heures de jeu vous aurez les moyens de vous acheter la plus puissante voiture du jeu et vous n’aurez plus alors qu’à enchaîner les courses sans but précis si ce n’est la victoire et l’obtention d’insignes en votre honneur. Bien sûr la collection d’un maximum de voitures de luxe (le jeu en comporte plus de 80) est toujours intéressante (surtout qu’une fois votre premier garage rempli vous en obtiendrez un beaucoup plus grand, presque digne d’un riche exploitant de pétrole Saoudien). Un bon conseil : jouez au moins en niveau de difficulté moyen car les modes de difficultés inférieurs n’offrent aucun challenge, ce qui est bien dommage...
Une fois le mode carrière solo terminé les joueurs sans amis ou sans fortunes personnelles pourront se rattraper dans un premier temps sur les différents modes du playtime que sont les courses de rues, l’Eliminator, le Roi de la Piste (où il faut capturer des sections en étant le premier à les terminer) et les Essais Libres (qui permettent de tester de nombreuses voitures sur tous les circuits du jeu sans être dérangé par d’autres pilotes). Une des nouveautés de ce PGR3 réside dans son éditeur de parcours qui s’avère irréprochable. Une fois la ville choisie (parmi Londres, Las Vegas, Tokyo et New York) une carte de celle ci s’affiche, indiquant toutes les rues modélisées par les développeurs. Il suffit alors de choisir un point de départ, un point d’arrivée et les rues qui seront empruntées pour relier les deux. Un système fort simple qui permet de créer plusieurs millions de circuits différents ! Ces derniers peuvent être sauvegardés et peuvent également être utilisés dans les parties multijoueurs, si vous jouez en split, en LAN ou en Live (à condition que ce soit vous qui hébergiez la partie).
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Bien sûr il est possible de laisser une critique négative sur le profil du joueur (déloyal, trop agressif) mais il est souvent plus difficile de rattraper les places perdues à cause de cet accrochage évitable. Dommage. Il est également possible de jouer en Eliminator, Courses de Rues ou Roi de la Piste sur le Live dans le mode Playtime et dans ce cas c’est uniquement pour le fun (pas de classement).
L’une des grosses nouveautés du jeu est la présence du mode Gotham TV. Ce dernier s’avère relativement complet bien que, au final, on passe peu de temps à regarder les courses puisqu’on préfère jouer. La chaîne des héros diffuse en temps réel des courses, souvent celles où les concurrents sont presque tous de même niveau, ce qui garanti normalement des courses très serrées. La chaîne des amis permet de voir ce que font vos amis actuellement entrain de jouer au jeu. Les retransmissions sont absolument fluides et proposent deux angles de vue cinématographiques en plus des cinq « in-game » de base. Le mode Gotham TV vous permet aussi de revoir les courses que vous avez enregistrées aussi bien dans le mode carrière solo que dans le mode carrière en ligne. Ce mode offre également la possibilité de visionner les photos que vous avez prises une à une ou sous forme de diaporama.
En effet Bizarre Creations a eu la bonne idée d’intégrer un mode Photo à son titre. Un tel mode avait déjà été implanté dans le récent Gran Turismo 4 mais permettait uniquement de prendre une voiture placée dans un décor donné. Cette fois c’est bien au beau milieu de n’importe quelle course en solo (car on ne peut pas faire de pause en ligne si l’on veut gagner) que vous pourrez sortir l’appareil photo et capturer l’image de votre choix. Presque tous les réglages sont présents : luminosité, contraste, application d’un filtre, niveau de zoom, etc. Outre des vues fixes, il est également possible de se balader à pied autour de sa voiture et mieux encore, sur tout le circuit !
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Mais si l’environnement des courses est superbe, il en est de même pour les voitures, tout simplement hallucinantes de réalisme. Un grand bon en avant a été fait en terme de modélisation. Chaque voiture est constituée d’environ 100 000 polygones, soit dix fois plus que dans PGR2. Outre deux vues externes permettant de voir la gestion parfaite des reflets sur la carrosserie et deux vues du capot, Project Gotham Racing 3 propose une vue cockpit tout simplement grandiose ! L’habitacle est fidèlement reproduit (environ 40 000 polygones) et le soleil peut réellement éblouir. Voir la lumière rentrer dans l’habitacle et se retirer est également saisissant. Comme si cela ne suffisait pas il suffit d’orienter la caméra avec le stick droit pour se prendre deux grosses claques. Tout d’abord les rétroviseurs ne sont pas simplement décoratifs mais affichent réellement le décor que vous laissez derrière vous. Ensuite jeter un œil par la vitre de gauche ou de droite est une bonne idée pour impressionner ses potes. En effet le décor défile à toute vitesse, les barrières de sécurité semblent palpables et le public est flou tant l’on roule vite. Bref c’est photo-réaliste.
Le public a d’ailleurs fait un bond en avant lui aussi puisque chaque spectateur est désormais en 3D et dispose d’animations basiques mais néanmoins motion-capturées. Il n’hésite pas à prendre des photos ou à reculer lorsque vous leur foncez dessus. Bref PGR3 est beau, très beau et laisse rêveur en ce qui concerne un quatrième volet avec plus de temps de développement, moins de contraintes et moins de pression. Les mauvaises langues s’exclament déjà qu’il est préférable d’avoir une TV HD pour voir le fossé entre la Xbox et la Xbox 360 mais il suffit tout simplement de porter plus d’attention aux détails ou de jouer en vue cockpit pour comprendre à quel point l’écart est important.
Côté bande-son l’exhaustivité est au rendez-vous. Bizarre Creations a signé avec de grands groupes pour constituer ces neuf playlists : Alternatif, Rock, Electro et Dark Electro, Hip Hop, Indus, Bhangra, J-Pop et Classique. The President of the USA, Queen of the Stone Age, Chemical Brothers, Beethoven ou encore Bach sont au rendez-vous. Il est plutôt rare de voir de la musique classique dans un jeu vidéo et pourtant l’idée est loin d’être mauvaise. Ca fait toujours plaisir d’être en tête de la course et d’arriver sur une grande avenue bondée avec les chœurs de Verdi vous poussant à accélérer encore et encore. Evidemment il est également possible de mettre ses propres musiques dans le jeu. Niveau bruitages c’est excellent. Les ronronnements des moteurs sont tous très réalistes et bien sûr varient en fonction de la vue choisie. A l’intérieur de la voiture le son du moteur est plus ou moins isolé tandis qu’en vue externe rapprochée on a l’impression d’être juste à coté du moteur ! La méthode de l’enregistrement sonore à différents régimes déjà apparue sur la dernière génération de console est plus que jamais d’actualité sur next-gen et c’est tant mieux pour le réalisme (et tant pis pour les voisins).
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Le moteur physique du jeu semble un peu moins poussé que dans une certaine simulation automobile éditée par Sony. En effet on sent moins les transferts de masses et la lourdeur de certains véhicules massifs. Il y a toutefois des différences notables entre les voitures et il faudra un petit temps d’adaptation à chacune d’elle pour éviter les survirages. L’impression de vitesse est très bien rendue, notamment en vue cockpit. Heureusement car il n’est pas rare de franchir la barre symbolique des 300 km/h !
Point complet
On a adoré : + Graphismes superbes + Bon compromis arcade-simu + La profusion de détails + Des voitures de rêves + Bande-son de qualité + Editeur de parcours impeccable + De nombreuses nouveautés + Xbox Live excellent… |
On n'a pas aimé : - … mais qui lag parfois à 8 joueurs - Trop facile d’obtenir les meilleures voitures - Graphismes moins beaux sur des Télévisions non HD - Les gamers, peu sympas sur le Live |
Consulter les commentaires | Article publié le 17-12-05 par Nicolas T. |