Test - MotoGP 21 - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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Editeur
Koch Media
Développeur
Milestone
Genre
Course
Statut
Disponible
Date de sortie
  22.04.2021
Nombre de joueurs
1
Prix de lancement
69,99 €
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Bien qu’en termes de sports mécaniques ce soit la F1 qui domine le paysage médiatique, le MotoGP a lui aussi une base de fans étendue, les performances stellaires des pilotes français favorisant d’autant plus l’intérêt pour la discipline. Le jeu vidéo profite bien entendu de l’engouement et le studio milanais Milestone continue les sorties annualisées de sa licence MotoGP, pour laquelle il a d’ailleurs récemment reconduit les droits d’exploitation pour cinq années supplémentaires. Cette mouture 2021 reprend les bonnes bases posées par les deux derniers opus, mais ajoute peut-être trop peu pour justifier l’upgrade vers cette nouvelle version… Explications !

Direction : Le Podium



Après la même personnalisation de pilote à laquelle nous sommes habitués (quelques visages et des éléments de combinaisons, casques, gants et bottes) les premiers pas en jeu viennent néanmoins effacer l’un des points noirs relevés dans notre critique de l’édition 2020 : l’absence de tutoriel pour faciliter la prise en main. Cette année, c’est une excellente introduction composée d’une douzaine de séances d’entraînement reprenant les bases du pilotage et des règles en course, avec même la présentation de l’ajout de l’année : le tour long en cas de pénalité. Les options avancées peuvent aussi être parcourues pour les joueurs cherchant un niveau de réalisme plus poussé. Une fois ce didacticiel exploré (ou non, à vous de voir !), vous pouvez faire vos premiers pas en mode carrière ! De ce côté-là, il n’y a pas trop de changement, le jeu reprend le modèle des deux années précédentes, vous invitant si vous le souhaitez à commencer dans les catégories inférieures du Moto 3 ou 2 avant d’accéder à la discipline reine du MotoGP.

L’interface est majoritairement inchangée, tout comme les petites cinématiques de début de course, qui font toujours un peu peine à voir tellement la modélisation des visages et des décors est pauvre, constat qui se poursuit une fois sur le circuit. Les environnements sont morts et graphiquement dépassés. Bien que les pilotes et leurs machines soient bien modélisés, on en attend aujourd’hui beaucoup plus. Du côté gestion de carrière, le suivi du calendrier, le recrutement du personnel technique, la signature des contrats de sponsors ou de la recherche et développement sont toujours de la partie, ajoutant un aspect managérial qui vient apporter de la variété et un peu plus d’intérêt à la carrière. Certains aspects restent malgré tout beaucoup trop brouillons, comme l’assignation du personnel technique aux projets de recherche.

N’est pas Zarco qui veut

L’important reste finalement la course elle-même, et au niveau du gameplay, quelques aspects physiques s’affinent : freinage retravaillé, meilleures sensations au niveau du poids des machines en virage ou de la suspension notamment sur les vibreurs en bord de piste. Le jeu ajoute aussi une nouvelle option un peu anecdotique : celle de devoir courir relever sa moto pour repartir après une chute. Un peu de réalisme bienvenu mais qui est pour le moment un désavantage majeur dans la mesure où l’IA n’a pas à passer par cette étape qui vous prendra quelques secondes et est juste téléportée instantanément sur sa moto en bordure de piste. En fonction du degré de réalisme avec lequel vous avez choisi de jouer, il faudra bien entendu surveiller l’état des pneumatiques qui s’usent et se déforment de manière asymétrique, mais aussi votre niveau de carburant ou encore la gestion en direct de la cartographie moteur. Des aspects techniques poussés qui raviront les puristes en quête d’un véritable défi. Seul aspect qui mériterait vraiment une évolution : la météo dynamique. Toujours aux abonnés absents, elle viendrait compléter les aspects stratégiques du sport.

La différence de pilotage entre les diverses catégories de motos se fait aussi bien sentir. Quand la prise en main d’une Moto 3 est relativement facile après quelques tours de piste, c’est n’est pas franchement le cas pour les MotoGP ou encore pour les classiques du type 500cc 2 temps, qui demandent beaucoup de doigté et de modération sur les commandes. N’espérez pas un jeu dans lequel vous pourrez accélérer à fond en plein virage et freiner à la dernière seconde. S’appliquer à conserver un bon rythme en course et à enchaîner proprement les virages est votre seul espoir de victoire, d’autant que l’IA propose un bon challenge même en difficulté modérée. Le système A.N.N.A. marche toujours plutôt bien et l’agressivité en courbe se fait sentir. On regrette en revanche des soucis au niveau des évitements, souvent générateurs de chutes dans les premiers virages.

Moto de légende

Côté personnalisation, vous pouvez customiser votre pilote et sa tenue de bataille, mais aussi son casque, son numéro, la livrée de l’équipe (sauf en cas de sponsors officiels), ainsi que l’autocollant de combinaison. Des options appréciables, même si on regrette un peu l’absence de personnalisation des détails de la moto (leviers, guidon, échappement…) comme le fait par exemple MXGP en son genre. En dehors du mode carrière, on retrouve les trois modes libres classiques : Grand Prix Unique, Contre-la-montre et Championnat, le tout jouable sur les 20 circuits officiels de la saison ou sur l’un des trois circuits historiques. Pilotes officiels (la vingtaine de pilotes MotoGP ayant été modélisée, ce qui n’est pas le cas pour les pilotes Moto 2 ou 3) ou pilotes historiques (47 au total) et leurs machines sont aussi disponibles. Le mode historique a proprement parlé, qui reprenait des scénarios de courses classiques et permettait de débloquer des motos de légende, a quant à lui disparu, ces dernières étant accessibles immédiatement. Les catégories Moto E ou Red Bull Rookies ne sont pas non plus présentes au lancement, elles avaient aussi été ajoutées a posteriori dans l’opus précédent. Enfin, le mode multijoueur en ligne est toujours présent et toujours aussi rachitique. Il offre des salons dédiés mais toujours pas de mode écran séparé. Aucun événement quotidien, hebdomadaire ou mensuel, pas de système de classement. Pour le jeu de moto qui marque l’entrée dans la nouvelle génération, cet aspect est bel et bien resté loin dans le passé. Dommage.

Point complet
MotoGP 21 est dans la lignée de ses prédécesseurs : un bon jeu qui pousse petit à petit le réalisme tout en restant accessible au plus grand nombre en jouant avec les différentes options de course. Même si les plus grands fans de la licence auront plaisir à retrouver l’intégralité du calendrier et les pilotes officiels, les améliorations apportées à cet opus 2021 sont trop timides pour justifier un achat pour les simples curieux, qui auront plus d’intérêt à découvrir l’opus de l’année dernière dans le Xbox Game Pass.

On a adoré :
Réalisme poussé
De nombreux réglages
Physique et gameplay exigeants
Les circuits officiels de 2021
La modélisation des machines
Les animations des pilotes
Tutoriel complet
On n'a pas aimé :
Trop peu d’innovations
Peut vite refroidir les novices
Circuits et environnements graphiquement très pauvres
Eléments (carrière) un peu brouillons
Multi toujours rachitique
Pas d’écran splitté


Consulter les commentaires Article publié le 02/05/2021 par Arnaud D.


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