Test - Monkey Pirates - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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Branle-bas de combat ! Monkey Pirates prend d'assaut la Xbox One dans un jeu de combat naval développé par le petit studio montpelliérain Henchmen Studio. Alors tous à vos postes, armez les canons et que la bataille commence ! C’est parti pour la critique capitaine...

Ce n’est pas aux vieux singes...




Avant de voguer à pleine voile à la recherche de butins bien brillants, intéressons-nous aux règles de Monkey Pirates. Le joueur doit choisir entre quatre capitaines simiesques qui possèdent leurs propres aptitudes au pilotage ou au combat. Il y a le maniable, le rapide, celui qui recharge vite et celui qui tire plus loin. Une fois choisi un Capitaine, il est temps de se jeter à l'eau, le pilotage du galion se fait à l'aide du vent qui est représenté par un cercle de couleur autour du navire. Le cercle étant fractionné en plusieurs segments, afin de montrer la bonne direction à prendre pour aller dans le sens du vent (vert pour aller dans le sens du vent, orange pour un vent de côté et rouge pour aller contre le vent), il faudra donc essayer d'avoir le vent en poupe pour pouvoir avancer mais aussi utiliser judicieusement l'ancre (avec X, B) pour "freiner" et asséner un bon coup de canon (avec le bouton A) dans les bateaux ennemis. La maniabilité peut en dérouter quelques-uns puisque les directions gauches/droites restent figées, et ce quelle que soit la position du bateau. Quand ce dernier fait face au joueur, il faut appuyer sur droite pour aller à gauche de l'écran et ce sera peut-être le premier problème du soft. Le jeu étant classifié 3+ et clairement ciblé pour les jeunes, nos chères têtes blondes auront peut-être du mal à naviguer là où elles le souhaitent réellement.

Pour rajouter un peu de piquant aux parties, divers power-up flottent à la surface de l'océan, octroyant bonus ou armes spéciales au bateau qui les récupère. Sans lister tous les objets, on peut noter le "jus de coco" qui inverse les directions gauches/droites et le "boost" qui, comme son nom l'indique, donne une accélération au navire. Malheureusement, à chaque fois qu'un tir est effectué, la navigation est rendue difficile pour les joueurs attaquants. Voilà pour les règles, il est temps de s'intéresser au contenu du jeu et c'est avec une légère déception qu'on vient à bout du mode défi en quelques minutes, seulement quatre défis étant proposés (un par capitaine). Evidemment, obtenir les médailles d'or sur les défis demande un peu plus de temps mais l'intérêt n'est pas là. Passons donc au mode versus (jouable à 4 hors ligne) qui est le "gros morceau" du soft puisque le jeu ne dispose pas de mode histoire. Une fois choisi le pirate et sa "feinte", qui lui confère un bonus spécial, comme la résistance à telle arme ou le vol des bonus adverses en cas de collision, direction le choix du mode de jeu. Plusieurs modes sont disponibles : À l'abordage (il faut détruire le plus de bateaux ennemis dans le temps imparti), Pavillon noir (il faut conserver le plus longtemps le drapeau noir sans se faire couler) et Course aux bananes (il faut collecter le plus de bananes en récupérant la cargaison des navires détruits).

Tous ces modes sont jouables sur les neuf cartes disponibles représentant les environnements Arctique, Caraïbe, Égypte et Chine. Graphiquement, ce n'est pas laid, loin de là, certaines cartes disposent même de leurs propres embuches (volcan, tourbillon) mais les maps sont trop petites. Cla dit, des cartes plus grandes auraient probablement posé problème pour du jeu à 4 sans écran splitté... Après quelques parties, on se rend compte qu'on passe plus de temps à se crasher contre les autres ou l'environnement qu'à réellement piloter son bateau. La plupart des joueurs choisiront l'option "matraquage du bouton A" sans vraiment chercher à viser. De plus, avoir assigné l'ancre au bouton X et B n'était pas une bonne idée, il est assez compliqué de tirer en “freinant”, l'utilisation des gâchettes ou des boutons haut aurait été plus intuitive. Dommage, d’autant que le gameplay est assez amusant. On a beau alterner les modes de jeu, on se lasse assez vite du peu de contenu du soft. Quelques succès se débloquent dès les premières parties, les autres demandent un peu d'acharnement et de la motivation. Finissons tout de même sur une note positive, hormis les vannes puériles (en Français) que les capitaines se balancent en plein combat, les sons et surtout les musiques sont plutôt réussis. Il n’y a rien d’original, avec la sensation de les avoir déjà entendu, mais l’ensemble se laisse écouter sans mal.

Point complet
Monkey Pirates est donc un mini-jeu assez léger destiné aux plus jeunes qui passeront 30 minutes à jouer avant de mettre les voiles pour aller prendre leur quatre heures dans la cuisine. Les parents seront contents de voir que le tarif, de 4,99 €, est plutôt bien adapté pour compenser la pauvreté du contenu. Enfants et/ou parents y joueront peut-être à l'occasion d'une soirée, entre deux jus de coco, faute de mieux. Avec un peu plus de contenu, une prise en main affinée et l’ajout du jeu en ligne, le titre aurait pu se hisser plus haut. En l’état, c’est simplement un petit jeu pas trop cher, loin d’être désagrable à plusieurs, mais qui pourrait très bien se présenter comme le mini-jeu d’un jeu plus important...

On a adoré :
+ Les musiques
+ Le prix
+ Le jeu à plusieurs
+ Les power-up
+ Les cartes...
On n'a pas aimé :
- Mais trop petites
- Pauvre en contenu
- Contrôles perfectibles
- Répétitif
- Pas de mode en ligne


Consulter les commentaires Article publié le 16/10/2015 par Bruce S.


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