Test - Disney Speedstorm - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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Editeur
Gameloft
Développeur
Gameloft
Genre
Course
Statut
Disponible
Date de sortie
  18.04.2023
Nombre de joueurs
1
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Test - Disney Speedstorm - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

Disponible en Early Access depuis le 18 avril dernier, Disney Speedstorm est un jeu de course type Mario Kart-like regroupant plusieurs personnages des licences Disney. Prévu à terme pour être proposé au format free-to-play, le titre n’est accessible pour l’heure qu’en achetant l’un des trois packs Fondateurs disponibles dont les prix varient entre 29,99€ et 69,99€ (soit le tarif d’un jeu AAA). En attendant d’avoir une date pour la sortie de la version définitive « gratuite », Gameloft nous a transmis une version numérique pour que nous puissions vous en parler au travers de cet avis réalisé sur Xbox Series X. Mettez vos grandes oreilles, c’est parti !

It's me, Mickey! Départ sur la piste !

Une fois le didacticiel terminé avec une course au mont Olympe avec Mickey comme pilote, nous sommes invités à découvrir les bonus qu’offrent les différents packs Fondateurs. Il en existe trois : le standard à 29,99€, le pack Deluxe à 49,99€ ou le pack Ultime à 69,99€. Chacun permet de récupérer toujours plus d’éléments numériques, dont certains pilotes qui sont débloqués de manière anticipée. Quand on voit que le contenu de base est assez pauvre à ce niveau, on peut vite être tenté d’opter pour les packs supérieurs. Même s’il faut payer pour y accéder actuellement, Disney Speedstorm sera un free-to-play et cela se ressent rapidement dans le système mis en place pour évoluer. Comme dans la plupart des jeux mobiles, de type Gacha ou certains titres multijoueurs, il faut jouer pour débloquer des éléments qui permettront de débloquer ce que nous souhaitons. Concrètement, pour obtenir un personnage, il faut débloquer les éclats du personnage en question et ensuite il faut le faire évoluer via un système d’étoiles avec les mêmes éclats du personnage. Beaucoup d’items sont également de la partie pour améliorer les caractéristiques, dont celles de son véhicule à base de peintures, roues, ailerons… Et il est même possible de modifier les plaques d’immatriculation.

Sélection de personnages, classes de perso et customisation

Les personnages sont répartis entre quatre catégories, chacun ayant sa propre compétence spéciale. Nous avons les brutes, à la maniabilité optimisée, qui peuvent étourdir les adversaires en les cognant plus fort que les autres classes. Par exemple, Donald se met en colère et tape tout ce qui l'entoure en bénéficiant d'un petit gain de boost. Ensuite, il y a les sprinteurs dont les compétences sont logiquement liées à la vitesse. Les statistiques de rapidité sont augmentées. Bob Razowski, par exemple, peut faire apparaître plusieurs portes. En en franchissant une, on est téléporté vers l’avant, tandis qu’un adversaire qui franchit une porte est téléporté vers l'arrière. On enchaîne avec les Tank dont les stats d'accélération et de combat sont plus élevées. Dingo peut faire tomber une bonbonne de carburant qui étourdit les ennemis derrière et nous propulse vers l'avant. Enfin, les Canailles sont celles qui ont la stat de boost la plus élevée. Jack Sparrow peut faire apparaître des sabres fantômes qui étourdissent tous les ennemis aux alentours en conférant un petit boost au passage.

Petit rappel à prendre en compte : les personnages que nous possédons ont une étoile et peuvent être améliorés jusqu'au niveau 15. Pour augmenter le niveau de notre personnage, il est donc nécessaire de collecter les éclats supplémentaires qui lui sont liés. Pour les obtenir, il faut ouvrir des coffres du type loot boxes ou faire des courses. Côté personnalisation, ça reste assez simple : on peut changer la couleur de la tenue et les célébrations à l'arrivée. Pour le reste, il y a un système de coéquipiers qui vient moduler les stats lors des courses, sans que cela ne soit forcément visible. Pour cela, eux aussi évoluent avec un système d’éclats de personnages. En somme, même pour la personnalisation des karts, il va falloir enchaîner les courses pour débloquer les éléments, surtout si vous n’avez pas craqué pour un pack Fondateur plus cher afin de débloquer plus rapidement certains éléments.

Différents modes de jeu / Nombres de circuits

Pour la progression, on commence avec le Circuit de départ qui correspond au mode Carrière. Il demande d’enchaîner les courses classiques et certaines avec des modes spécifiques (ne pas se faire éliminer avant tout le monde avec des drones qui nous attaquent, une course dans le brouillard durant laquelle on ne voit quasi rien…), le tout au travers de six chapitres avec des pilotes différents et trois objectifs fixés par course afin d'obtenir des médailles et de l'argent. Cela amène à ouvrir des coffres et à débloquer des éléments visuels. Il faut d’ailleurs passer par là pour débloquer d’autres modes de jeu qui ne sont pas disponibles au tout début. Pour augmenter le plaisir, nous pouvons affronter les joueuses et les joueurs du monde entier dans le multijoueur réglementé. C’est très classique mais cela permet de gagner plus ou moins de pièces pour débloquer encore des lootboxes ou d’acheter de nouvelles couleurs pour le costume de notre personnage ou notre véhicule. Dans le même esprit, il y a le multijoueur classé qui, comme son nom l'indique, demande de courir pour le classement en grimpant les rangs (Bronze / Argent / Or / Platine / Emeraude / Diamant / Champion /Grand Champion et enfin Champion Ultime). Bien entendu, en étant bien classés, nous sommes mieux récompensés.

Si on ne désire pas se mêler au monde, on peut se diriger vers le circuit privé pour créer sa propre session ou profiter d’un mode libre en local, jouable jusqu’à quatre. Ce dernier est parfaitement jouable, même si la lisibilité est forcément réduite avec l’écran scindé. Petite particularité, on peut gérer l’I.A. pour personnaliser la session. Comme Disney Speedstorm se destine à être un FTP, les développeurs ont déjà mis en place des événements limités permettant de récupérer des lots à récupérer sur un temps prédéfini, dont des items assez rares. En bref, le système essaie de faire de la rétention de joueurs… Enfin le mode Tournée de Saison demande de parcourir huit chapitres assez longs dans le but de récupérer des récompenses augmentant le niveau du Pass Or. L’occasion par exemple de récupérer de nouveaux circuits provenant de Monstres et cie qui sont super sympathiques ! Dommage que Gameloft n’ait pas pensé à ajouter le classique mode contre-la-montre pour tenter les records de vitesse.

Pour varier un peu les plaisirs, le studio a profité de neuf univers de Disney, dont Pirates des Caraïbes, Hercule, Mickey ou encore Mulan, pour nous concocter plusieurs circuits, entre quatre et cinq par univers. Ils sont plus ou moins longs et se présentent comme des variantes, avec un départ déplacé ou quelques morceaux de circuit différents. Bien entendu, Disney disposant de tellement de licences, le contenu de base peu paraître un peu chiche. Il faudra donc attendre de voir comment sera le suivi…

Ath, Accélération, objets bonus et gameplay

Côté gameplay, Disney Speedstorm est assez accessible, avec les gâchettes basses pour accélérer et freiner, la touche A pour activer la nitro ou X pour faire des sauts, que ce soit de manière acrobatique ou pour passer au-dessus des ennemis ou attraper un objet en hauteur. Y permet d’utiliser les objets ramassés (qui peuvent différer selon les personnages), dans une version chargée si on maintient la touche, tandis que le stick droit permet de percuter les ennemis, un peu dans l’esprit des takedowns de la licence Burnout. Le rendu n’est pas aussi spectaculaire mais la sensation est sympa. Pour donner un peu de dynamisme aux courses, les items sont de bons alliés. La ruée / Boost confère une accélération qui augmente par la même occasion la quantité de carburant pour ensuite utiliser la nitro. Le tir puissant envoie un shuriken non guidé vers l’avant en rebondissant sur les murs et une variante en feu est également de la partie pour enflammer la piste, ou du moins notre kart. La bombe puissante envoie une mise qui explose devant nous à l’impact tandis que le bouclier permet d’encaisser un coup. Il est également disponible en version camouflage pour nous rendre invisible et invulnérable. Enfin, le piratage est plutôt intéressant puisqu’il nous fait entrer dans un monde miroir avec écran et commandes inversés durant quelques secondes.

Le seul regret que nous pouvons émettre, c’est que les items ne sont pas suffisamment pénalisants pour la victime. On est loin du système de Mario Kart, ce qui fait que même lorsqu’on est touché, ici, on peut repartir très rapidement et vite remonter son léger retard. Il n’y a pas vraiment de système anti premier par exemple, ce qui confère un net avantage aux coureurs les plus rapides. En revanche, il faut reconnaître que la prise en main est excellente, avec même quelques aides que l’on peut activer pour les plus jeunes, comme l’accélération automatique ou le guidage sur le circuit. Il faut bien l’avouer les courses sont rapides, assez rythmées et c’est plaisant à joueur malgré deux ou trois éléments un peu brouillons. Le premier point c’est l’écran qui est surchargé en informations, il serait bon d’alléger l’ensemble. Le deuxième point, c’est que les items réapparaissent quasi instantanément, ce qui permet à tout le monde d’en obtenir à chaque fois, sans un système de privation pour celui qui passe juste derrière. Enfin, comme nous l’évoquions plus haut, les attaques ne sont pas assez punitives. Les étourdissements sont de l’ordre de deux à trois secondes seulement. Nous espérons quelques réajustements à ce niveau pour donner une dimension plus compétitive.

Tu veux une belle image et de la bonne musique ? Voilà !

Même s’il est destiné à être un free-to-play, le titre offre de magnifiques décors, riches et variés. L’univers d’Hercule est par exemple un norme coup de cœur. Le studio a bien bossé sur l’enrobage et cela donne un titre très agréable à l’œil, avec des modélisations réussies, pas mal de détails et surtout l’intégration des licences que nous aimons. Pour chipoter, on peut pointer du doigt les oreilles plus « octogonales » que rondes de Mickey. Côté sonore, le constat est également très positif, avec des versions remixées des musiques anglophones des univers. C’est rythmé, ça respecte les originales et ça accompagne parfaitement l’action. C’est un vrai régal. Écouter les versions arrangées de Zéro à Héros à de Comme un Homme est un vrai plaisir. Chapeau ! C’est d’autant plus appréciable que le jeu promet de longues heures, notamment avec son système issu des jeux Gacha / Mobile, pour tout débloquer. Vous verrez d’ailleurs que si les packs Fondateurs les plus chers offrent une petite avance avec des éléments débloqués plus rapidement, le pack à 29,99€ suffit amplement pour tout avoir à la fin. Il faudra juste ajouter quelques petites heures de plus au compteur.

L’avis perso de Aelxandre

Ce jeu m'intéressait depuis pas mal de temps (dès son annonce) et je dois dire que je ne suis absolument pas déçu. Je passe des sessions d’une à deux heures dès que possible et je m'amuse énormément dessus ! Après il faut dire que j'aime beaucoup le côté Disney en version "Mario-Kart-like" si on peut dire car cela change énormément des jeux de voiture classiques que l'on peut trouver sur consoles récentes. Il manquait un titre de ce style et ce Disney Speedstorm tombe à pic. Je vais encore y jouer pendant de longues heures afin de débloquer un maximum de contenu et de pilotes et pourquoi pas essayé d'être numéro 1 dans les classements, sans parler des soirées en local avec les amis. Pour moi, c'est une agréable surprise de 2023, en espérant que la version free-to-play arrive avec un suivi solide.


Point complet
On ne va pas se mentir, on sent clairement avec la mise en place des packs Fondateurs pour accéder à la version Game Preview du jeu une volonté de Gameloft d’amasser le plus d’argent possible avant de sortir la version finale en free-to-play. En l’état, le jeu semble prêt à sortir, que ce soit au niveau de son contenu, de son gameplay ou de ses finitions. Si vous êtes impatient et que vous n’avez pas peur de vous investir côté temps, alors la version à 29,99€ vous ira très bien. Dans tous les cas, même si tout n’est pas parfait, dans le modèle économique, la façon de débloquer les éléments ou par rapport à quelques éléments au niveau des courses, force est de constater que Disney Speedstorm se présente comme l’un des meilleurs Mario Kart-like qui soit. En plus, les univers sont soignés et les remix des musiques excellents. Le jeu est fun à jouer, rapide et même les enfants ou certaines personnes moins à l’aise avec le genre (ou pour d’autres raisons) peuvent en profiter avec les deux options mises à disposition (guidage sur le circuit et l’accélération automatique). Difficile donc de bouder notre plaisir !

On a adoré :
L’univers Disney
Vraiment accessible
Options pour les plus jeunes
Gameplay très fluide
Coup de cœur pour la bande-son
Circuits travaillés
Direction artistique soignée
Jouable à 4 joueurs localement
Beaucoup de contenu à débloquer…
On n'a pas aimé :
Avec un système dont on entrevoit les dérives
Lisibilité pas toujours optimale
Attaques pas assez punitives
Délai de réapparition des objets inexistant
Manque de pilotes et de circuits pour l’heure


Consulter les commentaires Article publié le 02/05/2023 par Alexandre R.F.


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