Test - Deadbeat Heroes - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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Statut
Disponible
Date de sortie
  10.10.2017
Nombre de joueurs
1 à 2
Classification PEGI
Prix de lancement
14,99 €
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Quand des anciens développeurs de Lionhead Studio se retrouvent, c’est pour monter un petit studio indépendant, Deadbeat Productions, et développer un brawler du nom de Deadbeat Heroes. Ce dernier est arrivé sur notre machine grâce à Square Enix Collective, en charge de l’édition. Reste maintenant à voir si le titre est capable de séduire les amateurs du genre ou si les développeurs ont tenté une rapide reconversion en allant au plus vite et au plus simple…

Londres, les années 70 et ses vilains



Nous sommes dans les années 70, Londres a connu la défaite de ses super héros. Tandis que les super méchants se réunissent autour d’une table pour continuer leurs méfaits, un capitaine super héros sur le retour tente de convaincre les Deadbeat Heroes de lutter. On se lance donc dans l’aventure et on tombe nez à nez avec un menu hyper minimaliste qui permet de connecter son profil, d’explorer des options audio plus que minimalistes et de lancer la partie. Attention toutefois, à chaque fin de niveau, on doit repasser par ce menu pour arriver au hub avant d’aller courir jusqu’à la bonne borne pour sélectionner le niveau et y accéder. Un poil lourd comme système… Le minimalisme est finalement le maître mot de ce petit jeu en ce qui concerne l’enrobage. Les visuels en low polygon se montrent colorés, la direction artistique divisera probablement mais quoi qu’on puisse en dire, il faut bien avouer qu’il y a du travail. Les personnages ont chacun leur style, certes un peu cliché, les véhicules (inutilisables niveau gameplay) sont plutôt réussis et les décors donnent le change, même s’il y a une certaine cohérence/répétitivité (rayez la mention inutile) au sein d’un même chapitre. La partie sonore est dans le même ton. Les bruitages restent très corrects, les musiques sont appréciables le temps d’une partie ou deux mais deviennent vite lassantes.

Techniquement, nous avons observé un petit ralentissement ou deux assez rarement, quand il y a beaucoup d’éléments visuels en même temps surtout, mais le tout reste majoritairement fluide et propre. Côté histoire, tout ou presque a déjà été dit avec le synopsis et celle-ci ne décolle jamais vraiment, notre mentor nous faisant tout simplement le topo sur le prochain adversaire à affronter. Fort heureusement, un certain humour british vient habiller les dialogues, laissant tout de même l’envie de les suivre avant de se replonger dans l’action. Niveau contenu, il faut compter sur un petit tutoriel, histoire de maîtriser les commandes de base, sur un système d’une poignée de coups spéciaux à débloquer dans les premiers chapitres (via une petite table du HUB prévue à cet effet) et sur dix chapitres composés chacun de trois niveaux et d’un boss. Le déroulement est assez simple : on va à la borne liée au chapitre, on lance le premier ou le deuxième niveau, on atteint le rank minimum demandé, on fait de même avec l’autre niveau, on débloque le troisième niveau. On atteint l’objectif dans ce dernier, on débloque le boss. Petite subtilité, un personnage jouable équivaut à une vie. On en obtient quatre, les trois suivants étant débloqués tous les deux chapitres. Attention, si vous perdez une vie, vous recommencer le niveau de zéro avec la vie suivante. Si vous n’avez plus de vie, à la sortie du jeu, vous perdiez tous les ranks du chapitre, ce qui vous obligeait à tout recommencer.

N’est pas super-héros qui veut



Les plus néophytes ont pesté, surtout quand ils avaient du mal à atteindre le rank C nécessaire dans la deuxième partie du jeu. Du coup, les développeurs ont rapidement patché le titre. Désormais, si vous perdez toutes vos vies, vous ne perdez que le rank du niveau précédent dans le même chapitre. Honnêtement, même pour les habitués du genre, c’est clairement moins frustrant, surtout pour le chapitre 10 (mais nous y reviendrons). Ce qui fait la force de ce Deadbeat Heroes, c’est assurément son gameplay, simple et accessible à la fois, qui s’enrichit tout au long des chapitres. La base est simple, un coup faible, un coup spécial, un dash et la possibilité de faire du wallrun. Avec cela, à nous d’enchaîner les combos en sachant qu’un coup simple met à terre l’ennemi. Pour assurer les combinaisons, il faut alors sauter et faire une attaque aérienne ou encore faire valser l’adversaire vers un mur. Il rebondit alors, nous laissant le loisir de l’enchaîner. A chaque fois qu’un Goon (l’ennemi) est touché, il lâche une sphère bleue qui vient enrichir une barre de pouvoir. Une fois celle-ci remplie, on peut alors déclencher le coup spécial (en appuyant sur Y). Imparable, celui-ci nous permet de traverser une partie de la surface de jeu sans être stoppé, éliminant ainsi en un coup les Goons sur notre chemin. Mieux, si on touche un agent spécial des forces criminelles, alors on peut lui dérober son pouvoir et ainsi se transformer en véritable super-héros, profitant justement dudit pouvoir.

Au fil des chapitres, on peut utiliser un super coup de poing propulsé, revêtir un bouclier qui renvoie les dégâts, se téléporter, contrôler par l’esprit les objets et les cadavres pour les envoyer sur l’ennemi, envoyer des boules de feu, créer une explosion, transformer l’ennemi en explosif télécommandé… Bref, au fil de la progression on remarque surtout qu’en combinant bien tous les éléments, aussi simples soient-ils, on obtient une certaine richesse et la possibilité de faire des combinaisons de folie. Ajoutez à cela des ennemis qui ont chacun leur spécificité (goon de base, celui avec une arme blanche, avec une mitraillette, avec un lance-roquettes, avec une grenade, etc.) ainsi que des pièges dans les niveaux et vous obtenez un cocktail bien sympathique. Le seul souci, c’est que les niveaux s’enchaînent et les phases de jeu finissent par se ressembler malgré tout. Plusieurs ennemis arrivent à parer les attaques frontales, d’autres lâchent des grenades en mourant… Du coup, pour éviter de se faire toucher (trois fois et on est mort), on fait du wallrun pour semer la confusion et on enchaîne les attaques aériennes avant de poursuivre un combo. La mécanique se met en place et on recommence, encore et encore.

La difficulté paraît croissante mais il y a un petit pic au chapitre quatre et un autre au chapitre huit. Reste alors le chapitre dix qui demande non seulement de bons réflexes mais surtout pas mal de chance. En effet, entre les tourelles qui envoient des roquettes et les goons qui ne cessent de se multiplier, sans parler des nombreux agents qui sont présents, la partie se transforme en foutoir, ce qui nuit fortement à la lisibilité de l’action. Autre point à souligner, les combats de boss sont d’une facilité folle, surtout comparé au petit défi que représente le fait de finir les trois niveaux avec le bon rank sans perdre ses vies. Pour les boss, pas de rank, juste le besoin de les toucher trois fois en utilisant le coup spécial ou en étant dans sa forme de super héros. Il y a beau avoir d’autres lieutenants et même des goons, il suffit vraiment de récupérer les sphères nécessaires et de se concentrer sur le boss pour en venir à bout, les autres disparaissant aussitôt. Bref, tout ça pour vous dire qu’il faut entre quatre et cinq heures pour en venir à bout, un peu plus si vous manquez de doigté pour les chapitres huit à dix. Petit plus non négligeable, l’aventure est jouable à deux en coopération, ce qui ajoute un peu plus de fun et enlève un poil plus de lisibilité.

L’avis perso de Vincent // Plaisant à ‘tites doses…

J’ai apprécié l’humour, j’ai apprécié le gameplay et finalement j’y ai pris du plaisir. Le seul truc, c’est que je me suis rapidement rendu compte qu’il fallait que j’y joue par petites sessions (un à deux niveaux par jour max) pour réellement en profiter. Autrement, on arrive vite à saturation. Dommage que certains éléments ne soient pas forcément bien pensés et que l’enrobage et le contenu s’avèrent être aussi minimalistes… En tout cas le gameplay est bon, c’est bien pensé et je trouve ça bien d’avoir intégré cette fonctionnalité du vol des pouvoirs pour se transformer en super-héros au cours de l’aventure.


Point complet
Deadbeat Heroes joue la carte du minimalisme pour se concentrer sur son vrai point fort, le gameplay. Simple, accessible mais offrant diverses possibilités, notamment avec l’intégration des pouvoirs et le système du vol de ces derniers, le titre arrive à proposer de bons moments. Le patch déployé juste après la sortie du jeu a permis également d’offrir une progression moins frustrante pour les néophytes, un plus non négligeable. Les amateurs de score s’amuseront à essayer de faire le meilleur rank possible sur chaque niveau, tandis que ceux qui apprécient de partager une expérience pourront s’en donner à cœur joie avec un(e) ami(e). Dommage que le titre finisse très rapidement par être répétitif, que les boss soient si vite expédiés et que la lisibilité de l’action soit entachée dans les derniers niveaux. Reste donc une expérience sympathique pour 14,99 euros mais qu’il faut impérativement apprécier par petites doses ou le trouver un peu moins cher.

On a adoré :
Assez fun
Un certain humour
Combos sympathiques
Le vol de pouvoirs
Un Goon, une particularité
Jouable en coop locale à 2
Le système de rank
Le low poly, on aime...
On n'a pas aimé :
Ou on n’aime pas du tout
Minimaliste dans l’ensemble
Vite répétitif
Boss trop faciles
Le hub et le menu
Soucis de visibilité à la fin


Consulter les commentaires Article publié le 31/10/2017 par Vincent P.


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