Test - Animal Shelter Simulator - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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Développeur
Games Incubator
Genre
Simulation
Statut
Disponible
Date de sortie
  25.11.2022
Nombre de joueurs
1
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Il est plutôt rare de voir des jeux vidéo porter de jolis messages sur la protection animale et c’est ce que Games Incubator tente de faire à travers Animal Shelter, une simulation qui nous met dans la peau d’un gérant de refuge pour animaux. Après 11 heures passées sur le jeu, sur Xbox Series X grâce à une version numérique fournie par l’éditeur, nous allons vous donner notre avis sur le titre nom d’un chien !

Accueillons Super Cat au refuge !



Au démarrage, nous avons le choix entre chien et chat pour accueillir notre tout premier animal. Nous choisissons le chat (parce que les chats sont les meilleurs bien sûr ! NDLR : ces propos n’engagent que CatInGame) et nous ne pouvons, dans un premier temps, accueillir uniquement que des félins. La possibilité de secourir des chiens arrive après quelques matous sauvés. Nous donnons un nom à notre refuge et c’est parti ! Nous avons donc la possibilité d’accueillir notre premier chat en utilisant notre PC, qui est au cœur du gameplay, puisque celui-ci nous permet de gérer intégralement notre refuge. Nous trouvons une petite boule de poils à secourir et pour laquelle un court descriptif de sa situation actuelle nous est donné. A noter malheureusement que l’histoire des animaux à secourir ne varie pas vraiment d’un animal à l’autre. Nous avons trois ou quatre histoires différentes qui reviennent en boucle…

Notre super matou arrive via un véhicule et c’est parti, à nous de jouer. Nous recueillons ce pauvre animal, nous l’installons dans sa cage, nous lui donnons à manger, à boire, une litière et un panier pour dormir. Les animaux ont besoin d’un minimum d’interactions sociales. Il ne faut donc pas oublier de jouer avec lui, avec le laser mis à notre disposition (ou avec une balle pour les chiens), et de lui faire des caresses. Il faut également veiller à ce qu’il évolue dans un environnement propre. Le balai, la serpillière et les sacs à crottes sont nos nouveaux amis ! Et c’est lors de nos premières interactions avec notre super matou qu’on se rend compte de la lourdeur du gameplay. Le passage de notre inventaire à notre stockage est loin d’être pratique et la compréhension du passage de l’un à l’autre n’est pas immédiate. De même pour l’appareil photo, autant prendre une photo est très simple, autant sortir du mode photo constitue un challenge sans lâcher l’appareil, ouvrir le menu ou sortir du jeu.

A la recherche d’une famille...

Chaque animal doit rester un minimum de temps pour être adoptable. Il faut donc veiller à la possibilité de mise à l’adoption de chaque animal dès qu’elle se présente. Dès qu’un animal est adoptable il faut créer une annonce via notre PC. Pour cela, rien de mieux qu’une petite photo de l’animal pour attendrir les futurs propriétaires. Nous avons d’ailleurs très vite la possibilité de nous doter d’un studio photo où il est possible d’adapter l’éclairage et de déguiser notre animal avec des accessoires qui relèvent plus de la torture animale qu’autre chose. Nous pouvons mettre un chapeau, des lunettes, un bandana et même des chaussures à notre animal... pas sûr que cela aille vraiment dans le sens du message passé par le jeu. Les animaux ne sont pas des jouets ! Il est important de le rappeler ici.

Pour chaque animal, plusieurs propriétaires potentiels peuvent se manifester et il faudra prendre garde à sélectionner le meilleur candidat pour notre animal. Chaque animal possède ses propres caractéristiques, que ce soit au niveau de son caractère ou de ce qu’il souhaite pour sa future maison. De même chaque propriétaire potentiel mentionne des traits de caractère qu’il souhaite voir ou non pour son futur animal. Nous avons également la possibilité d’envoyer une inspection (payante) chez un propriétaire potentiel afin de vérifier si certains critères correspondent bien aux souhaits de l’animal et à son tempérament (grande maison, présence d’enfants, propriétaire avec beaucoup de temps libre ou au contraire accaparé par son travail…). Une fois le meilleur candidat trouvé, nous validons l’adoption et un véhicule vient alors chercher l’animal sur fond de petite musique douce (qui change un peu de l’éternelle musique soporifique du reste du jeu). A noter un petit signe de la patte de la part de nos amis canins, comme s’ils voulaient nous dire… merci. Un score, permettant d’augmenter notre réputation, nous est alors attribué ainsi qu’une donation de la part du nouveau propriétaire.

Il est où le véto ?

Certains animaux arrivent en bonne santé et d’autres beaucoup moins. Nous devons alors très vite nous doter d’une clinique vétérinaire. Et le vétérinaire, c’est nous ! Décidément, il faut tout faire dans ce refuge ! Nous avons donc la possibilité d’examiner notre animal pour lui retirer une tique, lui bander une patte, lui soigner une plaie et même lui faire une prise de sang pour envoyer l’échantillon de sang au labo afin d’obtenir un diagnostic précis et le bon traitement à administrer (pilule, piqûre, collyre). Enfin ça, c’est quand on ne passe pas cinq minutes à trouver notre échantillon après le prélèvement qui se retrouve, comme par magie, par terre, à l’extérieur de la clinique suite à un bug ! A noter tout de même que les animaux sont très coopératifs, beaucoup plus que dans la vraie vie. Ici au moins, on ne perd pas un doigt en tenant notre chat le temps de la piqûre (toute ressemblance avec une situation réelle est purement fortuite) !

C’est quand la pause ?

L’un des principaux problèmes du titre, au-delà des bugs techniques et graphiques un peu brouillons, est sa monotonie. Chaque minute ressemble à la précédente. Au-delà de l’histoire d’origine de chaque animal (qui tourne entre trois ou quatre histoires différentes, comme précisé précédemment), la vie de chaque animal et les interactions avec chacun sont identiques. On accueille l’animal et après un éventuel passage éclair par la clinique, on le place en cage avec de la nourriture, de l’eau, des jouets... on fait une photo, on publie l’annonce, on trouve un propriétaire et on recommence avec le suivant. Aucun élément perturbateur ne viendra casser cette monotonie. Il n’y a aucune variation de la météo (il fait toujours beau !), pas de gestion des températures (qui aurait mis un peu de piquant entre enclos fermés ou ouverts pour les animaux), pas de cycle jour/nuit. Nous travaillons tout le temps, sans arrêt, sans notion du temps qui passe.

Toujours plus d’animaux à sauver !

Nos bonnes actions nous permettent de développer notre réputation et nous voyons alors de plus en plus d’animaux à sauver sur notre PC. Pour pouvoir accueillir tout le monde, il est possible d’agrandir notre refuge en achetant des extensions de terrain. Nous pouvons alors acheter des enclos supplémentaires pour chats et chiens, upgrader les bâtiments déjà existants et même investir dans une laverie qui nous permet de shampouiner nos copains canins (les chats eux se lavent tous seuls ! Encore une preuve de leur intelligence supérieure ! NDLR : là encore CatInGame ne parle que pour elle-même). Les bâtiments peuvent être déplacés au fur et à mesure que le terrain est agrandi. Par contre, le soft ne semble pas abouti sur ce point puisque nous avons eu des bugs bloquants nous obligeant à relancer une ancienne sauvegarde. Nous avons eu à deux reprises des bâtiments inaccessibles, car en dehors des limites de notre terrain, une fois sortis du mode construction (avec impossibilité de revenir dans le mode construction).

Notre PC nous permet également d’acheter toujours plus d’équipements pour les animaux (bols, jouets, médicaments, nourriture...), le tout livré par un drone qui dépose notre colis dans la cour du refuge. L’interface graphique du PC n’est pas très lisible, avec un code couleur pas forcément très bien pensé. On navigue beaucoup dans les différents onglets dans l’espoir de voir de nouveau la variation infime de couleur des boutons qui nous donnera l’emplacement de notre curseur. Le PC nous permet également de suivre les statistiques de notre refuge et de consulter nos mails. Et sur la gestion des mails, là aussi nous avons eu un magnifique bug avec arrivée à l’infini d’un mail reçu. C’est d’ailleurs ce dernier bug qui nous a définitivement fait arrêter notre aventure sur Animal Shelter.

Point complet
Animal Shelter propose une belle idée de base, celle de venir en aide aux animaux en détresse. Le concept est sympa et la simplicité des actions réalisables avec les animaux en fait un titre accessible à tous. Mais la lourdeur des commandes, les bugs, le gameplay ultra répétitif nous découragent vite malheureusement. Certaines bonnes idées auraient permis d’en faire un titre accrocheur comme par exemple, plus de variété dans les pathologies à traiter, un cycle jour/nuit, une météo changeante, la possibilité d’embaucher du personnel… Nous le considérons tout juste comme un jeu moyen pour récompenser son idée de base ultra originale. Animal Shelter ne va malheureusement pas assez loin et pourtant il aurait pu être un titre remarquable avec quelques ajouts de fonctionnalités simples et des bugs corrigés.

On a adoré :
Message positif du jeu
Les interactions
Simple, accessible
Sauver les animaux
Animaux attachants
On n'a pas aimé :
Gameplay ultra répétitif
Commandes lourdes
Graphismes un peu brouillon
Ergonomie du PC à revoir
Musique soporifique
De nombreux bugs techniques


Consulter les commentaires Article publié le 14/12/2022 par CatInGame


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