Test - Magic 2014 - Duels of the Planeswalkers - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

Se connecter  -  S'inscrire 
 
 

Magic 2014 - Duels of the Planeswalkers



Développeur
Stainless Games
Distributeur
Xbox Live Arcade
Genre
Jeu de cartes
Statut
Disponible
Date de sortie
  26.06.2013
Nombre de joueurs
1
Classification PEGI
Prix de lancement
800 MS Points
Acheter ce jeu sur
Eneba.com

Cette année encore, Wizards of the Coast et Stainless Games nous proposent une nouvelle adaptation vidéoludique du célèbre jeu de cartes Magic l’Assemblée. C’est donc l’opus sobrement nommé

Magic 2014 - Duels of the Planeswalkers

qui a débarqué sur le marché en ligne de la console avec une promesse des plus alléchantes : la possibilité de créer soi-même son deck (enfin !). Reste alors à voir si cette nouveauté est bien intégrée et si les développeurs ont su apporter suffisamment d’améliorations pour justifier cette mouture.

Des ajouts qui font plaisir




Si le tutoriel laissera les habitués de marbre, il faut bien reconnaître que celui-ci est suffisamment bien pensé pour que les néophytes puissent assimiler rapidement et facilement les bases du jeu. Ceci dit, la première nouveauté de cette édition 2014 se trouve dans le mode campagne. En effet, celui-ci est désormais scénarisé. Une petite intrigue (peu évoluée mais suffisante pour appuyer le besoin d’enchaîner les duels) et une poignée de cinématiques plutôt jolies agrémentent donc ce mode solo composé de six chapitres (cinq avec quatre duels et un chapitre dédié au boss de fin). Lors des cinq premiers chapitres, la structure est identique. On commence avec trois duels thématiques dans lesquels l’adversaire joue inlassablement les mêmes cartes dans le même ordre (ce choix est volontaire et les développeurs le signalent même au début). Certains pesteront encore sur ce système qui semble surtout avoir été mis en place pour permettre aux moins habitués de réellement se faire la main. Ces trois duels passés, il reste le Planeswalker de fin de chapitre à affronter. Lui en revanche adapte son jeu au vôtre. Malgré tout, cette campagne qui dure moins de deux heures reste très facile, le pire étant Ramaz, le boss de fin que l’on affronte avec la coopération de Chandra (deux contre un donc), que l’on écrase sans qu’il ne bronche malgré la force de son deck.

En plus de la campagne principale, on peut affronter une poignée de Planeswalkers pour ajouter une petite demi-heure de durée de vie. Une fois le « scénario » bouclé, on débloque une nouvelle campagne, appelée Vengeance, offrant plus d’une dizaine de combats supplémentaires. On note d’ailleurs que cette dernière est plus corsée, offrant un réel challenge aux néophytes et demandant aux habitués de mieux préparer leur stratégie. Bien entendu, plusieurs decks différents sont de la partie, ceux-ci étant à débloquer au préalable, pour varier les plaisirs. Force des cartes, synergie du deck, rapidité et flexibilité de celui-ci sont des éléments déterminants. Parfois la force pure ne suffit pas et il faut bien adapter le deck de départ à son adversaire. Pour le reste, l’intelligence artificielle se défend bien et on garde une part de chance durant les duels, soit par rapport à la main de base, soit par rapport au tirage, comme lorsqu’on attend un terrain qui ne vient jamais ou qu’au contraire on tire huit terrains d’affilée sans ne jamais voir une créature. Pour prolonger encore le jeu en solo, on retrouve également une dizaine de défis extrêmement simples. On les boucle d’une traite pour peu que l’on connaisse un peu le jeu de cartes et ses subtilités.

Les débutants quant à eux s’y reprendront parfois à deux ou trois fois, mais vu qu’il faut utiliser les bonnes cartes sur un tour, les combinaisons sont trop faibles pour réellement offrir un défi digne de ce nom. Pour compléter l’offre assez classique, les développeurs ont éliminé les modes un peu farfelus pour ne garder que les duels en un contre un, en free-for-all et en troll à deux têtes. En solo ou en multijoueur (matchmaking d’amis ou selon classement), il y a tout de même de quoi s’amuser. Cela dit, niveau contenu, nous en venons enfin à la grosse nouveauté, celle qui était suffisamment alléchante pour que les fans de la licence soient prêts à lâcher leur argent. Il s’agit bien entendu du mode paquet scellé qui permet de complètement constituer son deck. On ouvre des blisters digitaux, on agrémente son pool (stock limité à 151 cartes) avec des boosters à débloquer durant une campagne dédiée à ce mode, et on constitue son deck de A à Z (entre quarante et cent cartes). L’interface est vraiment bien travaillée, on peut ajouter des cartes au deck via son pool rapidement ou au contraire les retirer de son deck tout aisément. La fonction de tri fonctionne bien, et ce que ce soit pour n’afficher qu’une couleur ou encore pour les ranger selon leur type, leur couleur, leur rareté, etc. C’est très propre, la fonction de zoom permet de bien apprécier chaque carte et on peut à tout moment connaître la force de son deck.

Tout est une question de business




Les néophytes peuvent même profiter de fonctions de complétion automatiques, que ce soit pour les cartes ou les terrains, voire pour constituer entièrement le deck. Etonnamment, ces fonctionnalités sont très bien implantées, même s’il faut admettre que seuls les connaisseurs arriveront à sortir un deck vraiment correct. Généralement, on part sur une combinaison bicolore. Pour notre part, le combo noir/blanc s’est révélé des plus efficaces. Malgré l’enthousiasme du début, le soufflé retombe vite. En effet, ledit mode étant totalement séparé du reste, que ce soit en solo ou en multijoueur (le mode paquet scellé est un mode à part entière en ligne), on découvre très rapidement ses limites, que ce soit au niveau du pool déjà précisé, mais aussi et surtout au niveau des cartes et des slots. A vrai dire, un bon paquet de cartes sont similaires à bien des joueurs. Pire, seuls deux decks différents peuvent être stockés. En effet, même si on peut les modifier selon le pool associé, on est obligé de passer à la caisse (160 MSP ou environ deux euros par emplacement) pour débloquer jusqu’à dix-huit slots supplémentaires (soit une vingtaine au total), les decks ne pouvant pas être supprimés pour être reconstitués avec un nouveau pool.

L’aspect micro-paiement se retrouve également au niveau des decks, dont on débloque normalement certaines cartes au fil du jeu… Sauf que les « plus pressés » peuvent passer à la caisse pour débloquer complètement chaque deck en échange de 80 MSP par deck (environ un euro). Autant dire que cet aspect commercial a de quoi faire grincer des dents. Le point sur le contenu fait, abordons tout de même les améliorations de cette nouvelle édition. On constate donc que les temps de chargement, certes toujours présents, ont été raccourcis et que les duels sont un peu plus rapides. Néanmoins, ils restent encore un peu lents, la faute notamment aux phases de combat. L’interface a quant à elle été épurée et elle a gagné en fluidité. Visuellement, ça reste assez classe même si c’est très minimaliste. Les cartes sont bien mises en avant et certaines ont même le droit à de légères animations. Petite révolution pour les habitués, nous pouvons cette fois déterminer la répartition des manas à utiliser au cours de la partie d’une simple pression sur un stick de la manette. Cela ajoute un peu de subtilité lors des duels. Si nous passons rapidement sur la fonctionnalité Facebook pour partager ses victoires et co sur le réseau social, ou encore sur les musiques qui font leur office sans forcément plus, nous nous arrêtons un peu plus sur l’ajout des Slivoïdes.

Ces derniers sont franchement réussis et ils offrent un aspect tactique supplémentaire. Très complémentaires, s’ils sont bien utilisés, ils peuvent être redoutables, augmentant les uns les autres leurs caractéristiques, jusqu’à attribuer les capacités spéciales au groupe (comme la double initiative pour l’exemple). Au niveau technique, on regrette encore que les affrontements soient ponctués par quelques ralentissements. Cela ne gêne pas forcément, mais vu les éléments à afficher, les développeurs pourraient clairement optimiser le code. Enfin, précisons que quelques bonus sont de la partie, comme la possibilité de revoir les vidéos de la campagne ou encore la galerie à visualiser avec des biographies sympathiques à visionner et des artworks à apprécier. Le dernier petit bonus, c’est le booster de six cartes (physiques) qui est offert. Pour cela, il faut entrer un code, récupérer son bon et se rendre chez un des vendeurs partenaires. Un petit plus très sympathique quand on sait que le jeu est affiché à 800MSP, soit moins d’une dizaine d’euros.

Point complet
Pour moins d’une dizaine d’euros, Magic 2014 - Duels of the Planeswalkers reste un bon divertissement pour ceux qui apprécient le jeu de cartes. Si vous avez déjà goûté aux précédentes versions, celle-ci ne sera pas forcément indispensable. En effet, outre quelques améliorations bienvenues (interface, gestion du mana, etc.), le mode Paquet Scellé (le véritable point fort de cet opus sur le papier) reste bien trop limité pour pleinement convaincre. Il est plutôt bien fait, mais les limitations sont telles que l’on en fait vite le tour, même en ligne. C’est dommage, car c’est clairement le plus gros atout de cette version par rapport aux précédentes. Pour le reste, il y a du très bon et du moins bon. Les néophytes apprendront vite les bases et trouveront un certain challenge en solo avant d’attaquer le jeu en ligne… Tandis que les habitués passeront les duels sans trop de difficulté, à deux ou trois exceptions près, et après quelques heures, ils retourneront certainement sur le jeu de cartes papier ou sur Magic Online. Cela dit, il y a un début d’évolution et l’ajout des Slivoïdes est intéressant. Si vous n’avez pas encore fait les jeux vidéo Duels of the Planeswalkers et que vous désirez vous y essayer, alors optez pour ce Magic 2014.

On a adoré :
+ Quelques cinématiques
+ Interface épurée appréciable
+ Quelques bonus sympathiques
+ Slivoïdes intéressants
+ Gestion semi-auto du mana
+ Multi classique mais efficace
+ Les outils de gestion du deck
+ Rapport contenu/prix correct
+ Le mode Paquet Scellé…
On n'a pas aimé :
- Vraiment limité
- Les micro-paiements
- Des ralentissements
- Défis très simplistes
- Duels encore un poil lents


Consulter les commentaires Article publié le 28/07/2013 par Vincent P.


Actuellement, les membres connectés sont :
Flux RSS | A propos | La rédaction, nous contacter
Xbox Gamer est un magazine online de jeux vidéo informant sur les consoles Xbox Series X|S, Xbox One, Xbox 360 et Xbox de Microsoft. Copyright XGN © 2002-2024