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Prey (2006)



Editeur
2K Games
Développeur
Venom Games
Genre
FPS
Statut
Disponible
Date de sortie
  13.07.2006
  11.07.2006
  13.12.2006
Nombre de joueurs
1 à 8
Online
- Contenus
- Jeu en ligne
- Classements
Classification PEGI
Résolutions gérées
720p, 1080i
Son
5.1
Prix de lancement
65,00 €
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Prey fait partie de ces jeux qui ont subi un développement chaotique, commencé en 1997, annulé soudainement puis finalement repris en main, il réussit quand même l’exploit d’être un des FPS les plus attendus de l’année. En cette période de disette vidéo ludique estivale, le jeu sort au moment idéal pour marquer les esprits, faute de concurrents sérieux.

Un jeu renversant




Le joueur incarne Tommy, un indien cherokee, pas vraiment à l’aise avec les traditions de ses ancêtres. Il est amoureux de Jen mais celle-ci ne veut pas quitter la réserve et abandonner la tribu. Leur petite dispute va vite être interrompue par des évènements assez particuliers. En effet, le toit du bar dans lequel ils sont va être désintégré et, eux même ainsi que le grand père de Tommy, Enisi, sont aspirés par des faisceaux lumineux venant d’une immense navette spatiale.

Tommy va devoir délivrer sa muse dans un environnement pour le moins inhospitalier. En effet, les extra-terrestres ont pour but d’exterminer les humains à la chaîne. Des cris, des bruits de machine et son grand-père réduit à l’état de bouillie sous ses yeux rappellent au héros qu’il n’est pas là pour cueillir des pâquerettes. L’intérieur du vaisseau (nommé ici la Sphère) est organique, métallique mais surtout malsain. Les extra-terrestres sont très hostiles et leur espace d’accueil est à l’image de leurs intentions. Cet environnement est magnifiquement restitué par des graphismes de toute beauté. Le moteur de Doom 3 est très bien optimisé et offre des effets et des textures splendides. Pas de doute, le jeu assure techniquement et ne fait clairement pas injure aux capacités de la Xbox 360.

Le jeu impressionne clairement au début, d’abord par ses graphismes et son ambiance digne de « la guerre des mondes » puis par les mécanismes très particuliers de la Sphère. En effet, des portails dimensionnels et des rails anti-gravités sont au menu pour apporter de la variété. On se retrouve donc très facilement au plafond ou sur les murs à shooter des ennemis sur « la terre ferme ». Ils apparaissent d’ailleurs très souvent par des portails permettant de se déplacer plus rapidement dans la Sphère. Certains peuvent être empruntés par le joueur ayant vu au préalable ce qu’il y a de l’autre coté. Ce détail a son importance vu que certaines énigmes sont basées sur cette observation et ces passages de portails se font sans aucun temps de chargement. D’autres surprises de ce genre sont au rendez-vous.

En sus, Tommy dispose aussi de capacités spéciales héritées de ses ancêtres, dont celle de désincarner son âme de son corps, pour activer des interrupteurs auparavant inaccessibles par exemple. Une jauge d’énergie spirituelle accompagne donc la traditionnelle jauge de vie. Le pari des développeurs de surprendre le joueur et de le déstabiliser pour mieux le divertir est réussi.

Die motherfu***er




Cependant, passées ces surprises, le jeu montre très vite ses limites : totale linéarité, IA sans surprises, démarrage très lent, bestiaire peu varié. Les premières heures du jeu sont à ce titre assez ennuyeuses. Les armes ne sont pas très originales ni très nombreuses mais ont le mérite d’être très bien équilibrées, toutes utiles et magnifiquement modélisées. Les animations sur celles-ci sont vraiment excellentes et renforcent le coté très organique de l’univers.

Passé ce démarrage poussif, le rythme du jeu décolle et parvient à scotcher le joueur jusqu’au final sans faire retomber la tension. Malheureusement ce final arrive bien trop vite. Le jeu n’est pas fondamentalement court mais sa facilité exagérée rend la progression excessivement aisée (hormis quelques énigmes assez retorses). Et là on en vient au plus gros défaut du jeu : on ne peut pas mourir ! Une fois sa jauge de vie tombée à zéro, l’âme du héros se trouve à la frontière du royaume des morts et il suffit de tirer sur quelques bestioles pour récupérer vie et énergie spirituelle et hop, comme par magie on retrouve son corps là où on l’avait laissé. Le game-over est donc impossible et le challenge est considérablement diminué. Voilà une nouveauté dont les développeurs auraient clairement pu se passer.

Un mode multi pas prey




Pour finir sur le mode multi, on retrouve des sensations très proches d’un Quake 3 avec des armes très bien équilibrées, des maps au level design irréprochable et les spécificités du mode solo (voyage de l’âme, portail, rail gravitationnel) bien intégrées et enrichissant vraiment le gameplay. Seulement voila, les serveurs multijoueurs sont incroyablement instables, lags et saccades sont monnaie courante. Résultat : le jeu est boudé par les joueurs et il est très difficile de trouver une partie correcte avec des camarades de jeu. De plus, il n’y a que six maps, ce qui est quand même un peu limite. Voila un beau gâchis que ce mode multi possédant tous les atouts pour devenir un digne successeur de Quake 3 mais entaché par des problèmes techniques inacceptables. Un patch est censé corrigé le problème dans les jours prochains, ce qui pourrait redynamiser ce mode si tout le monde ne l’a pas déjà revendu vu la durée de vie rachitique du mode solo.

Point complet
Prey est au final une petite déception : même s’il regorge de qualités (graphismes au top, mécanismes de gameplay vraiment intéressants, ambiance excellente, aventure prenante passée les premières heures de jeu), des défauts de conception très gênants viennent entacher cette belle prestation (absence de challenge, IA quelconque, ennemis trop peu variés, durée de vie trop faible, mode multijoueurs saccagé par des lags et saccades intempestives). Au final, si vous aimez les FPS, Prey reste quand même un très bon investissement à défaut d’être le FPS de l’année en espérant que le patch annoncé corrige les problèmes en multijoueurs avant que tout le monde ne l’ait déserté.

On a adoré :
+ Graphismes de toute beauté
+ Ambiance très réussie
+ Level design très inspiré
+ Un mode multijoueurs qui a du potentiel…
On n'a pas aimé :
- … si les serveurs étaient stables
- Bestiaire trop peu varié
- Challenge presque absent
- Durée de vie assez courte


Consulter les commentaires Article publié le 16-08-06 par Arnaud G.


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