Test - MXGP 2021 - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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Editeur
Milestone
Développeur
Milestone
Genre
Course
Statut
Disponible
Date de sortie
  30.11.2021
Nombre de joueurs
1
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Test - MXGP 2021 - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox OneS’il existe bien un point commun à tous les jeux de sport, c’est qu’ils ne proposent généralement que peu d’évolutions d’un opus à un autre, surtout si les titres sont annualisés ! Le problème se pose clairement cette année avec MXGP 2021, tellement qu’on se demande si une critique est nécessaire ou s’il suffit de vous renvoyer vers celle de l’année dernière

Vers les étoiles !

Si vous êtes un habitué de la licence de Milestone et que vous avez joué à l’un des opus précédents, inutile de trop vous attarder sur cet avis. Vous retrouverez l’expérience de l’année dernière, avec les pistes et les coureurs officiels de cette année comme principal changement. Si vous faites vos premiers pas avec la franchise et êtes curieux de découvrir LE jeu officiel du circuit de motocross mondial, vous êtes au bon endroit. Le mode principal, c’est la carrière ! Après un très bref tutoriel, vous pourrez vous mesurer aux professionnels du circuit et mettre vos talents de pilote à l’épreuve. Toujours sans mise en scène, la carrière est réduite au strict minimum : un simple enchaînement de courses et quelques mini-cinématiques graphiquement très passées.

Bien que le jeu soit loin d’une simulation pure et dure, il faudra aux débutants un petit temps d’adaptation pour bien prendre en main les motos et la physique du titre. En fonction des réglages choisis, maîtriser les machines peut être plus ou moins facile, ce qui permettra au titre de rester accessible à tous les joueurs. Après quelques courses, vous commencerez à maîtriser la répartition du poids du pilote sur la moto, le freinage avec l’avant ou l’arrière, et le dosage de l’accélération. Vous trouverez le rythme des différents circuits, enchaînerez sauts et virages proprement et arriverez vite à être compétitif face à une IA à la difficulté réglable. En cas de gros pépin, l’option de rembobinage est toujours présente et bien utile pour corriger une chute ou une mauvaise trajectoire. Le gameplay reste agréable dans cet opus, bien qu’il ne propose clairement pas d’évolutions notables. Les défauts de la physique du jeu sont toujours là, surtout en virage serré et sur les collisions avec les autres motos ou avec l’environnement. Les défauts sur les terrains ne sont pas franchement améliorés, avec les déformations des sols et des bosses toujours trop peu visibles et sans impact sur le gameplay, un vrai point noir qui brise franchement l’immersion. Un autre détail qui casse l’immersion, c’est l’absence de projection de boue sur votre moto et pilote. Après quinze tours dans une boue épaisse, votre combinaison blanche est toujours immaculée…

Pimp my bike!

En début de carrière, vous aurez le choix entre intégrer une équipe et utiliser l’une de leurs motos, ou simplement signer avec un sponsor et customiser par vous-même votre machine. Avec les crédits durement gagnés en course, vous pourrez ainsi modifier de nombreux aspects de votre moto, avec des pièces cosmétiques ou de performance. Pneus, suspensions, échappement, freins… vous aurez de quoi faire pour rendre votre moto plus compétitive que la concurrence. Les experts pourront aussi régler finement l’ensemble de la machine. Côté pilote, on retrouve toujours autant de casques, de lunettes et de bottes, mais le tout n’évolue toujours pas, avec les mêmes équipements que les années précédentes. Toujours pas non plus d’options pour personnaliser la livrée des motos ou des casques, mais motos comme pilote ont au moins l’avantage d’être bien modélisés.

Au niveau des pistes, vous retrouverez donc une abondance de terre et de boue et des tracés qui mélangent de nombreux virages, des enchainements de bosses et d’élévations de terrain. Le jeu propose aussi une météo dynamique, une course sèche peut donc devenir humide en cours de route. Le terrain est ainsi visuellement modifié, avec de nombreuses flaques et les virages un peu plus glissants qui nécessitent donc plus de doigté dans les commandes. Graphiquement, les pistes sont logiquement assez similaires par la nature du terrain mais proposent des environnements plutôt travaillés avec beaucoup de détails. L’ambiance de la course est bien là ! Niveau qualité graphique générale, tout n’est pas aussi joli que les pilotes et les motos. Les animations avant la course par exemple sont graphiquement dignes d’un jeu de début de Xbox 360… Pour les performances, le jeu est très fluide et ne souffre pas de ralentissements, du moins sur Series X.

See you on the playground!

Au-delà du mode Carrière, vous pourrez bien entendu vous faire la main sans restriction sur les différents modes libres, que ce soit en course simple, en championnat ou en contre-la-montre. Le playground fait aussi son retour, avec un nouvel environnement : le Pays de Galle ! Bien que l’environnement reste plaisant à parcourir avec ses trois circuits et ses nombreux chemins, il est quand même moins sympa que celui des années précédentes, la faute à un environnement un peu terne et trop similaire sur l’ensemble de la carte. Niveau contenu dans ce mode, c’est plutôt léger. A part les trois circuits sur lesquels vous pourrez lancer des courses, cinq points de départ pour des waypoints, des courses à checkpoints sont disponibles. Et c’est tout. Ces courses waypoints sont créées par la communauté mais vous n’en trouverez qu’une poignée… Beaucoup d’entre elles partent d’une bonne idée, proposer un challenge à basse vitesse avec du franchissement en mode Enduro. Fun sur le papier mais avec un comportement des motos décevant à basse vitesse et des lourds soucis de collisions avec les obstacles, l’expérience ne peut qu’être décevante.

L’éditeur de cartes lui est toujours présent et toujours aussi peu convaincant. Vous pourrez certes créer un tracé, mais vous n’aurez le résultat final sous les yeux qu’une fois le circuit terminé. Vous vous retrouverez donc souvent avec une piste à la limite de l’impraticable, dans la mesure où vous tracerez des bosses et des virages dans un environnement à élévation variable, le tout à l’aveugle. Le résultat final est toujours autant terriblement vide, le jeu ne proposant strictement aucun élément décoratif à ajouter à votre piste… Le mode multijoueur enfin est tellement archaïque qu’il ne mérite pas plus d’une ligne… Vous pourrez rejoindre une course ou créer un salon pour héberger la vôtre. Et voilà… Un mode parfaitement à l’image de ce nouvel opus, sans ambition, ni effort.

Point complet
Si l’année dernière nous trouvions déjà que MXGP 2020 commençait à tourner en rond, que dire de ce nouvel opus… L’expérience et nos remarques sur le jeu sont tellement similaires que nous nous sommes demandé si cet avis n’allait pas se résumer à un lien vers celui de l’année dernière. Les mêmes qualités et les mêmes défauts font leur retour, aucune évolution n’est notable. Une mayonnaise qui ne prend plus du tout et nous en attendons beaucoup, beaucoup plus pour justifier la simple existence de cet opus. Si vous souhaitez vraiment jouer à un MXGP, vous trouverez sûrement l’un des épisodes précédents pour quelques euros en occasion.

On a adoré :
Gameplay sympa
Accessible / pointu selon les réglages
Belle modélisation des motos
Nombreuses options de customisation
Circuits sympas et détaillés
Météo dynamique
On n'a pas aimé :
Encore le même jeu…
Physique qui reste à peaufiner
Pas de vraie déformation du terrain
Manque de contenu global
Playground décevant
Mode multi d’un autre temps
Editeur de circuits assez impraticable
De gros manques d’efforts


Consulter les commentaires Article publié le 11/01/2022 par Arnaud D.


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