Test - Fight Night Round 3 - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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Fight Night Round 3



Genre
Sport
Statut
Disponible
Date de sortie
  09.03.2006
  20.02.2006
  30.03.2006
Nombre de joueurs
1 à 2
Online
- Jeu en ligne
- Classements
Classification PEGI
Thème
Boxe
Résolutions gérées
720p, 1080i
Son
Dolby Digital
Prix de lancement
69,00 €
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Bonne nouvelle, la Xbox 360 n’est plus démunie de jeu de boxe. Sans surprise avec Electronic Arts, et ce, malgré la présentation initiale de son titre sur PlayStation 3, Fight Night Round 3 débarque sur la nouvelle console de Microsoft simultanément à la version Xbox. Moins d’un an après le deuxième round, tout Joe Frazier du paddle en herbe est en droit de se demander quels atouts propose la nouvelle cuvée. Les développeurs ont-ils vraiment retenu les leçons du manque de nouveautés dans le précédent Fight Night ?

I’m so fast




Comme toute la gamme sportive des jeux d’Electronic Arts, la série Fight Night a le droit tous les ans, depuis maintenant trois années, à une nouvelle version. Evidement, avec un rythme aussi effréné de production, chaque cuvée soulève la même interrogation. La réactualisation vaut-elle la peine de dépenser le prix fort ? Autant le dire tout de suite, si la réponse s’oriente ici vers l’affirmatif, les développeurs le doivent plus à leur moteur graphique Next-Gen qu’aux véritables innovations apportées au gameplay et au contenu.

Tout en étant donc assez avare en nouveautés, ce troisième Round reprend tous les éléments qui font de la série la simulation de référence. Le principal, amené dès Fight Night 2004, reste le Total Punch Control. Pourtant pas vraiment intuitif, ce système qui consiste à utiliser le stick de gauche pour les déplacements de son poulain et celui de droite pour balancer ce qu’il faut d’uppercuts, crochets ou directs est au final diablement efficace une fois bien habitué. Par exemple, utiliser ce stick vers la diagonale haut gauche permet de sortir un crochet gauche tandis qu’un quart de tour envoie à l’opposant un méchant uppercut du même poing.

Mais attention, impossible d’espérer aller loin dans Fight Night Round 3 en se la jouant bourrin tant le gameplay est pétri de subtilités. La garde et l’esquive (associées aux deux gâchettes T) ont une place omniprésente dans le système de jeu. Ainsi, un contre lancé après avoir cassé l’attaque de l’adversaire fait beaucoup plus mal, et les rounds passés à attaquer vainement la garde d’un boxeur fatiguent énormément l’assaillant. Dans le même ordre d’idées, une mauvaise garde et l’enchaînement de coups reçus sont la majeure partie du temps synonymes de baisse de la résistance du boxeur, quand cela ne va pas jusqu’à l’apparition de coupures et d’enflures. Le Knock-Out n’est alors pas loin et pourra être provoqué par un coup fatal, toujours présent depuis le Round 2 mais aussi avec un K.-O. express et un coup assommant, deux nouveautés hélas difficiles à sortir. N’est pas maître dans le noble art qui veut.

Uppercut graphique




Le véritable - et pour le moins gros - changement de ce Fight Night Round 3 est sans conteste sa plastique nouvelle génération. La Xbox 360 en a dans le ventre et les développeurs l’ont compris. Intensifs, les combats l’étaient déjà et le sont encore, mais le côté spectaculaire des combats a diablement augmenté. Que dire des modélisations des boxeurs, ayant fait un bond assez incroyable vers le photo réalisme, des textures de peau à tomber par terre et de la sueur coulant de plus en plus abondamment au fil des rounds ? Sans HD la claque est là mais reste incomparable avec la véritable gifle procurée par la haute définition. Le jour et la nuit serait ne pas faire honneur aux vieux tubes cathodiques mais force est de constater que l’investissement pour un écran de dernière génération devient de plus en plus indispensable.

Autre point étonnamment bien bouleversé par l’arrivée de la série sur Xbox 360, la gestion des dégâts est tout autant à couper le souffle. Les arcades explosent, les joues et les paupières enflent à n’en plus finir, les visages se tuméfient et le sang jaillit, pas étonnant que le titre soit recommandé aux plus de seize ans. Fiers au début du premier round, les deux protagonistes le sont beaucoup moins dix autres plus tard. Les respirations se font beaucoup plus lentes et marquées, les gardes moins précises et la peur de mordre la poussière du ring se lit sur les deux visages. Il en va de même pour les décors, tout autant de haut niveau. Finalement, seul le public a de quoi décevoir et est là à chaque instant pour rappeler que la console est encore jeune et qu’il faudra quelques mois de plus avant de se croire devant une véritable retransmission télé.

L’arthrose avant l’heure




Malgré toutes ces bonnes choses, le développement express de Fight Night Round 3 se fait tout de même sentir. On remarque ainsi un certain nombre de problèmes de collision et, plus grave encore, une rigidité jusque là inaperçue dans les animations. Les boxeurs ont en fait tendance à prendre des positions pré-établies lors des esquives, sans réelle phase de transition. Les gestes, les coups, ne manquent pourtant pas de fluidité mais l’impression de voir des esquives “robotisées” est au final plus que marquante. La bande-son est d’ailleurs à l’image de ce manque de finitions, avec des musiques qui se révèlent au fil des heures plus usantes qu’autre chose et des bruitages un peu trop surfaits pour les coups.

Mais ne boudons pas pour autant le plaisir, bel et bien présent dans ce Fight Night Round 3. D’autant qu’il y a de quoi faire une fois encore. Sans surprise, on retrouve les modes Entraînement, Jouer, Grosses Frappes, ESPN Classic, Carrière et Xbox Live. Dans les détails, Grosses Frappes permet de faire des matchs avec des règles simplifiées de K.-O. augmentant du coup le manque de finesse de ces affrontements. La partie ESPN Classic de Fight Night Round 3 permet de revivre les plus grands combats de l’histoire du noble art, la rivalité Ali Vs. Frazier en tête. Le mode Live est à la hauteur, avec peu de lags, une bonne communauté et la possibilité assez poussée de sélectionner ses matchs. Enfin, la Carrière permet comme son nom l’indique de créer son poulain de A à Z et de l’emmener au sommet de la gloire internationale en alternant entraînement et matchs. Il est également possible de créer un boxeur pour les autres modes où un libre choix est donné lors de la sélection des attributs (vitesse, force, endurance, etc.) Bref, l’indispensable pour ne pas plier trop rapidement cet épisode.

Point complet
Ce Round 3 joue exactement la même mélodie que son prédécesseur. Un bon jeu de boxe, certes, mais qui laisse une impression de ne pas se fouler tout en étant la référence d’un point de vue gameplay. Heureusement que la réalisation de cette version Xbox 360 est de très haut niveau - certaines animations mises à part - pour vraiment justifier l’investissement à prix fort. Fight Night Round 3 est à conseiller aux plus mordus des simulations de boxe, qui trouveront là le jeu dont la Xbox 360 avait besoin.

On a adoré :
+ Grosse claque en HD
+ Aussi sans
+ Finesse du gameplay
+ La référence, tout simplement
+ Mode Live réussi
On n'a pas aimé :
- Les animations, pas toujours au top
- Le manque de réelles nouveautés
- Musiques répétitives


Consulter les commentaires Article publié le 25-03-06 par Aurélien B.


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