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Eat Lead : The Return of Matt Hazard



Editeur
D3 Publisher
Développeur
Vicious Cycle
Genre
Action
Statut
Disponible
Date de sortie
  26.03.2009
  30.03.2009
Nombre de joueurs
1
Classification PEGI
Résolutions gérées
720p, 1080i, 1080p
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Depuis quelques mois, D3 Publisher tente de proposer des jeux de plus en plus originaux. C’est dans cette optique que l’éditeur a fait appel à l’équipe de Vicious Cycle pour produire un jeu d’action qui serait une parodie de l’univers vidéoludique. Une excellente idée en soi qui était également un pari audacieux pour les développeurs. On se demandait en effet comment ils allaient parvenir à parodier Wolfenstein, Mario, Final Fantasy et Resident Evil en un seul et même jeu. La réponse était pourtant simple : en inventant un héros de jeu vidéo et son passé de personnage phare du monde vidéoludique et en lui offrant un come back sur la scène. Reste alors à voir si toutes ces bonnes idées se sont concrétisées ou si le cocktail n’a toujours pas pris…

Un héros sur la touche




Matt Hazard était il y a quelques années de cela une véritable star de l’univers vidéoludique. Mais un beau jour, sa carrière a pris du plomb dans l’aile. Le jeu de kart dans lequel il s’est investi a fait un flop monumental, l’obligeant à ne tenir plus que des seconds rôles. Cependant, le nouveau PDG de l’entreprise a décidé de lui redonner une ultime chance de revenir sur le devant de la scène avec un nouveau FPS (qui est en fait un TPS, mais soit). Le hic, c’est que Matt ne sait pas que le premier niveau du jeu doit permettre aux développeurs de le tuer définitivement pour créer un autre héros qui le remplacerait dans le cœur des joueurs. C’est alors que l’I.A. du jeu prend sa défense et décide de l’aider à contourner les pièges et à affronter ses nombreux ennemis que les codeurs ont placés sur sa route…

Bien entendu, toute cette histoire est totalement fausse : Matt Hazard n’a jamais existé, il s’agit d’un héros qui a été inventé pour l’occasion afin de lancer une sorte de buzz sur le net. Eat Lead est bel et bien le premier jeu de cette série et s’impose comme un TPS assez traditionnel, avec une vue au-dessus de l’épaule, pas franchement très précise ni agréable au premier regard. Le principal défaut du jeu vient en effet de son gameplay à la fois lourd, mou et pénible. Il s’agit en fait d’une sorte de clone de Gears of War avec un système de couverture assez similaire et des déplacements assez lents, à ceci près qu’ici, on sent bien qu’il s’agit d’une petite production. Le level design nous ramène des années en arrière, les mécaniques de jeu sont old school (respawn d’ennemis, fermeture de zones de jeu), les quelques QTE lors des combats de boss sont complètement ratées et le jeu s’avère globalement être bien fade avec une prise en main qui n’apporte que peu de plaisir. Difficile donc d’éprouver la moindre touche de fun dans ce Eat Lead. Cependant, il faut bien avouer que l’univers parodique du jeu apporte un plus indéniable à l’aventure. Les ennemis variés, incluant zombies, soldats nazis en 2D, cow-boys, space-marines et autres soldats armés de pistolets à eau offrent un vaste panel de combattants qui exigent tous des techniques différentes pour être vaincus. L’arsenal est également en conséquence, avec des armes provenant de toutes les époques que vous traversez et des idées globalement excellentes. La petite touche d’humour du jeu est sans aucun doute son plus grand atout.

Si Eat Lead est un TPS médiocre, il n’en demeure pas moins une bonne parodie. Tout y est : du héros dépassé par l’époque aux ennemis débiles, en passant par l’humour ravageur de Matt, aux héros caricaturés du jeu (le clone de Mario, les fascistes de Wolfenstein), en passant par les boss qui s’inspirent très clairement de franchises connues, comme ce héros inspiré par Final Fantasy qui vous affronte au tour par tour et parle à travers de gigantesques bulles. Les références sont nombreuses et souvent très drôles, et pour peu qu’on ait un minimum de culture, il y a de quoi passer un agréable moment. Cependant, ne nous voilons pas la face : si le scénario et l’humour permettent au joueur de casser la monotonie des affrontements, ils ne sauvent pas pour autant le soft du naufrage. Eat Lead demeure un TPS très moyen, avec une prise en main archaïque et des affrontements très mollassons. Les graphismes dépassés du jeu n’aident pas non plus à sa reconnaissance, au même titre que son level design globalement bancal. Reste alors une version française plutôt satisfaisante et un thème musical plutôt réussi qui a cependant tendance à tourner en boucle… Pour une vingtaine d’euros, Eat Lead aurait sans doute été un sympathique petit jeu. Au prix fort, inutile de dire qu’il s’agit d’un TPS bas de gamme, tout juste bon à faire office de bouche trou. Le côté parodique et l’univers décalé du jeu sont sans doute les deux seules raisons qui pousseront un joueur à y goûter au moins une fois.

Point complet

Malgré de très bonnes idées et un côté parodique tout simplement excellent, pour peu que vous disposiez d’une certaine connaissance dans le monde des jeux vidéo, Eat Lead ne parvient pas totalement à convaincre. Son moteur graphique dépassé, couplé à des mécaniques de jeu ancestrales et un gameplay mou et pénible, font de lui un clone raté de Gears of War, avec comme seul et unique réel atout son humour. Certes, le concept est original, mais le soft souffre de trop nombreux défauts qui gâchent le plaisir de jeu.

On a adoré :
+ Le côté parodique
+ L’humour
+ Une VF très honnête
+ Concept original
+ Arsenal varié
On n'a pas aimé :
- Gameplay lourd et pénible
- Mécaniques de jeu ancestrales
- Graphismes dépassés
- Mou et ennuyant
- QTE ratées


Consulter les commentaires Article publié le 05-04-09 par Etienne F.


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