Test - Disney Epic Mickey : Le Retour des Héros - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

Se connecter  -  S'inscrire 
 
 

Disney Epic Mickey : Le Retour des Héros



Genre
Action Plateformes
Statut
Disponible
Date de sortie
  21.11.2012
  2012
Nombre de joueurs
1 à 2
Classification PEGI
Mémoire
10 Mo par sauvegarde
Son
Dolby Digital
Prix de lancement
59,00 €
Acheter ce jeu sur
Eneba.com

Deux ans après un passage remarqué sur la Wii, la souris emblématique de l’univers Disney s’offre un retour sur consoles HD. Développé par Junction Point Studios (dont Disney Interactive Studios a depuis décidé la fermeture...),

Disney Epic Mickey : Le Retour des Héros

propose de vivre une aventure dans la peau de Mickey et d’Oswald le lapin chanceux. Mais alors, rêve ou cauchemar pour ce retour des héros au pays des toons ?

Une histoire de pinceau...




Lors du premier volet de leurs aventures, Mickey et son nouvel ami Oswald, le lapin chanceux, ont sauvé le monde de la Désolation (habitat des toons oubliés) des griffes du vilain Savant Fou. Ce second opus lui succède directement : alors que les toons reconstruisent leurs maisons, des tremblements de terre inexpliqués sèment la pagaille, suivis de peu par l’arrivée du Savant Fou. Ca y est le scénario est lancé ! Le tout reste convenable, même si on oublie parfois le point de départ en ayant plutôt l’impression de se promener à travers les mondes à la recherche de Gus le Gremlin et de ses indications, la faute surtout à toutes les quêtes annexes. Le point principal du jeu reste le pinceau magique de Mickey, qui peut lancer de la peinture pour repeindre les décors/objets effacés, ou du solvant pour les faire disparaître et ouvrir des passages/secrets. Mickey dispose d’une barre indiquant la quantité de peinture/solvant restant, dont seulement une partie se recharge avec le temps, le reste se remplit grâce aux pots éparpillés dans le monde. Mais dans la pratique, à moins de pulvériser comme un sauvage, il est rare d’en manquer. La visée se fait facilement, ainsi que le tir (avec les gâchettes). Ce système de peinture est aussi présent dans le gameplay sous forme de fontaines déversant peinture ou or, permettant à Mickey d’être invisible ou invincible. L’idée est très bonne, mais reste au final un peu sous-exploitée.

Ce jeu avec le décor est indispensable à la progression, et permet de trouver de nombreux secrets. D’ailleurs, ce côté exploration est un des gros points forts du soft, avec de nombreuses quêtes et secrets à découvrir. Certes, si on se contente de finir le jeu en ligne droite en fonçant, la durée de vie n’est pas faramineuse (environ six heures), mais c’est une toute autre histoire pour les joueurs désireux de percer tous les secrets du Monde de la Désolation. En effet, de nombreux à-côtés demandent une exploration poussée (costumes offrant des bonus, collection de pin’s très conséquente, photos à prendre, sans parler des quêtes confiées par les habitants). De plus, le joueur est souvent confronté à des choix, généralement orientés bien/mal (aider les fantômes ou les habitants, décider à quel toon donner un titre de propriété, retrouver des objets...). Le plus intéressant est que ces choix ont une influence sur la suite et sur les récompenses trouvées, jusqu’à la scène de fin (plusieurs variantes). Cette liberté est aussi présente dans la quête principale, puisqu’il y a souvent plusieurs façons d’atteindre l’objectif. Ainsi dans Ventureland, pour progresser, il est possible de remettre un objet à deux toons différents, réparer un mécanisme, payer l’entrée à un passage secret, ou se livrer à quelques sauts délicats pour atteindre le but, soit cinq façons d’arriver à ses fins !

Heureusement que ces différentes possibilités sont offertes, car en raison de très nombreux bugs, des quêtes se trouvent bloquées car les scripts ne se déclenchent pas, ce qui est vraiment très frustrant ! Par exemple, à Ventureland, parmi les cinq chemins disponibles cités précédemment, trois se sont avérés bloqués par un bug... A cela, il faut rajouter que les objectifs et actions à réaliser sont souvent très obscurs, obligeant régulièrement à tâtonner en espérant déclencher la suite... Ce défaut rend le jeu difficilement jouable par les plus jeunes, à moins qu’ils soient accompagnés par un adulte, sous peine de vite se décourager. La maniabilité laisse aussi à désirer lorsqu’il s’agit d’interagir avec des éléments, en particulier les portes : la touche a beau s’afficher à l’écran, il faut souvent s’y reprendre à deux fois pour que le jeu daigne prendre en compte la manœuvre. Certes, il ne s’agit que d’un détail, mais cela s’avère vite agaçant. Mis à part ces quelques problèmes, la prise en main se fait assez facilement, malgré quelques soucis de caméra.

Et de lapin...




L’autre gros point fort du jeu est la coopération (locale uniquement) : le second joueur incarne Oswald, le lapin chanceux, et peut rejoindre ou quitter la partie à tout moment. Alors que Mickey est armé de son pinceau magique, son compère lapin peut compter sur ses oreilles pour voler, ainsi que sur sa télécommande pour activer les interrupteurs ou reprogrammer les ennemis. Son aide est souvent nécessaire pour progresser. En solo, l’I.A. d’Oswald permet de suivre sans trop d’encombres la trame principale, mais dès qu’il s’agit de partir à la chasse aux secrets, le lapin devient un vrai boulet, obligeant régulièrement le joueur à prendre une deuxième manette pour obtenir du lapin certaines manœuvres un peu délicates. C’est là que l’on sent que le jeu est conçu pour être parcouru à deux (écran splitté), en particulier pour ceux souhaitant mettre la main sur tous les items. Si l’un des deux héros meurt, le second peut venir le secourir. La progression à deux est vraiment sympathique, donnant toute sa dimension à l’aventure.

Du côté des graphismes, c’est plutôt une bonne surprise, avec de jolies cinématiques, alternant images de synthèse et rendu « papier », malgré quelques ralentissements. Les environnements sont travaillés et variés, avec de nombreux détails et couleurs. Le duo de héros traverse tour à tour villes, jungles, marais, usines et autres. Les fans de Disney retrouveront le style du studio, ainsi que certains personnages emblématiques des cartoons Mickey (Pat, Clarabelle, Horace...). Les niveaux en 3D sont très travaillés, regorgeant de cachettes, quêtes et bonus à dénicher. Pour passer de monde en monde, Mickey et Oswald doivent emprunter des projecteurs, l’occasion de proposer au joueur des niveaux en 2D absolument superbes. Ces niveaux très typés plateforme à l’ancienne jouent énormément sur le côté rétro, l’inspiration venant des vieux cartoons en noir et blanc. La fibre nostalgique est également titillée avec le cartoon proposé en bonus : The Skeleton Dance. Dans ces niveaux, Mickey et Oswald évoluent sur deux plans séparés, mais peuvent cependant interagir sur les environnements afin d’atteindre quelques items (deux joueurs indispensables pour tout récolter).

Pour terminer, il faut souligner l’excellent travail de localisation, avec des doublages de très bonne qualité, tout en français, y compris les parties chantées, car Disney oblige, les personnages poussent la chansonnette pour un oui ou pour un non. Ainsi, le Savant Fou s’exprime uniquement façon comédie musicale. Le résultat est vraiment convaincant, tout comme les musiques qui accompagnent l’aventure. Une série de concept arts à débloquer figure également au rang des bonus. Les boutiques sont également un bon moyen d’obtenir des bonus de vie, de peinture et autres améliorations, techniques magiques et objet, dont certains indispensables à la progression. Certains « coups spéciaux » sont amusants, comme l’apparition d’une télé qui distrait les ennemis. On prend plaisir à se promener dans cet univers soigné et à venir en aide aux toons en détresse, tout en sachant que nos choix ont une influence sur le monde et ses habitants.

Point complet
Vraiment conçu pour être joué à deux, Disney Epic Mickey : Le Retour des Héros se révèle très agréable à parcourir, alternant univers colorés en 3D et niveaux rétros en 2D, et fourmillant de quêtes et objets à récolter. La trame principale ne bat pas des records d’originalité ni de longueur, mais les nombreux à-côtés et les choix proposés au joueur achèvent de nous convaincre. Dommage que quelques problèmes assez gênants viennent parasiter l'expérience, même si malgré tout la magie Disney opère, en particulier grâce à l’excellent travail de localisation et de doublage (surtout pour les chansons). A noter tout de même que le jeu sera difficilement abordable par les plus jeunes à moins qu’un adulte ne les aide.

On a adoré :
+ L’univers Disney
+ Des choix, des conséquences
+ Nombreuses quêtes annexes variées
+ Univers vivant
+ Localisation excellente
+ Alternance 2D/3D
+ Le côté rétro
+ Conçu pour la coopération
+ Cinématiques agréables...
On n'a pas aimé :
- Mais quelques ralentissements
- Court en ligne droite
- Objectifs souvent obscurs
- Coop uniquement en local
- Bugs parfois très handicapants
- IA d’Oswald pas toujours optimale


Consulter les commentaires Article publié le 01/05/2013 par Julie B.


Actuellement, les membres connectés sont :
Flux RSS | A propos | La rédaction, nous contacter
Xbox Gamer est un magazine online de jeux vidéo informant sur les consoles Xbox Series X|S, Xbox One, Xbox 360 et Xbox de Microsoft. Copyright XGN © 2002-2024