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Dead Space 2



Développeur
Visceral Games
Genre
Action
Statut
Disponible
Date de sortie
  27.01.2011
  25.01.2011
Nombre de joueurs
1
Classification PEGI
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Depuis sa création, Visceral Games a créé deux franchises qui sont déjà devenues des fers de lance d’Electronic Arts. D’un côté, le jeu Dante’s Inferno est parvenu à se faire une petite place au soleil dans le monde des hack & slash avec son univers sombre basé sur La Divine Comédie. De l’autre,

Dead Space

est incontestablement devenu LE survival horror de cette génération avec son gameplay contemporain et son univers futuriste. L’annonce d’un second volet davantage orienté sur l’action avait semé le doute chez les fans du premier opus, qui scandaient que la série ne se devait pas nécessairement de changer de visage pour convaincre… Mais ces craintes étaient-elles vraiment justifiées ?

Que du level-up




Les suites sont souvent l’occasion pour les développeurs de se contenter du minimum syndical en matière d’améliorations afin de nous proposer un produit facilement développable profitant d’un nom connu de tous pour se vendre par palettes entières. Avec Visceral Games aux commandes et le label qualité d’EA à la barre, il était certain que

Dead Space 2

échapperait à cette horrible vérité. Des changements dans ce nouvel opus, il y en a, et cela se remarque dès la première minute de jeu. Comme les fans pouvaient le craindre, le studio a davantage opté pour l’action, le côté horrifique prenant un peu moins de place dans ce second volet. Adieu également à l’Ishimura, l’immense vaisseau spatial du premier opus, qui laisse cette fois sa place à une cité spatiale. Enfin, niveau gameplay, le titre est également simplifié au niveau de la prise en main, ce qui le rend nettement plus agréable à manipuler, tout en proposant toujours autant de possibilités. La question est : le titre a-t-il pris trop de distances par rapport à son ancêtre ? La réponse est non.

Dead Space 2

est plus orienté action mais il n’en demeure pas moins un excellent survival horror. Visceral Games a choisi de poursuivre l’histoire d’Isaac Clarke, ce membre de l’équipe de sécurité envoyé sur l’Ishimura, qui avait alors subi les ravages des Nécromorphes, des sortes d’aliens se nourrissant des corps des êtres humains et prenant ensuite leur contrôle sous la surveillance d’un étrange monolithe.

Dans le second volet, Isaac a été reconnu comme unique survivant de l’Ishimura et rapatrié dans une ville spatiale dans laquelle il a été étudié durant des semaines pour révéler tous ses secrets. Manque de bol, la situation se reproduit et la cité est rapidement envahie par des hordes de Nécromorphes. Point de gros changement scénaristique donc, puisque le jeu conserve le scénario pas très original du premier volet sans vraiment l’améliorer. Pas mauvais mais pas inoubliable non plus, le scénario a au moins le mérite de nous faire traverser de nouveaux lieux et plus précisément cet immense spatio-port proposant des décors extrêmement variés et incroyablement agréables à la vue. Dans l’ensemble, le gameplay n’a pas non plus énormément changé puisqu’on dirige toujours son personnage de la même manière et les options sont plus ou moins similaires. En revanche, pas mal d’ajustements sont à noter, notamment au niveau de la visée plus précise, des déplacements ou tout simplement des différentes options de customisation et du système de progression. Plus linéaire que le premier, DS2 nous permet cependant de continuer à faire évoluer notre personnage grâce aux points de compétence récupérés ainsi qu’aux crédits obtenus. Ces derniers nous permettent d’acheter du matériel supplémentaire ou d’améliorer nos compétences pour obtenir de meilleurs résultats contre les Nécromorphes. L’un dans l’autre, le système est toujours très efficace et semble plus clair que dans le précédent jeu. Noté d’ailleurs que la progression est plutôt bien pensée et donne vraiment un sentiment de montée en puissance.

Mais le plus gros changement, c’est bien sûr dans l’orientation du soft qu’on le retrouve. Des ennemis, vous en verrez nettement plus dans cette suite que dans l’opus original. Est-ce pour autant une bonne chose ? Oui et non. Oui, car les scènes d’action sont parfois grandioses et nous plongent dans un état de stress constant rarement vu dans un jeu vidéo. Non, car on a parfois l’impression (surtout dans le milieu de l’aventure, très générique) d’enchaîner les salles à nettoyer. Heureusement, toute l’aventure n’est pas comme ça. Le début redouble d’originalité pour convaincre, avec une séquence d’introduction flippante à souhait, et la fin assure également le spectacle avec pas mal de surprises. Les développeurs ont même inclus quelques scènes plus originales qui permettent de varier les plaisirs, allant de sortes de mini-jeux à des espèces de QTE en n’oubliant pas les passages en gravité zéro, bien plus maîtrisés que dans le premier volet, et surtout moins agaçants. Le spectacle est donc assuré et supporté par une mise en scène fantastique et quelques passages excessivement stressants qui renvoient Dead Space premier du nom à l’état de joyaux brut comparé à cette pierre polie qu’est sa suite. Avec un rythme de jeu moins haché que dans le premier, mais gardant néanmoins quelques chapitres un poil frustrants en milieu d’aventure,

Dead Space 2

offre une aventure plus jouissive, moins répétitive et moins frustrante que celle de son aîné. Cerise sur le gâteau, la difficulté a également clairement été revue à la hausse puisque même en mode normal de très bons joueurs éprouveront quelques difficultés lors de passages tendus.

Et une maigre déception…




Le point positif pour certains, c’est que les checkpoints sont nombreux (en plus des sauvegardes manuelles), ce qui fait que même si on meurt relativement souvent, on n’a pas beaucoup de minutes de jeu à recommencer. Côté déception, il n’y a bien entendu pas grand-chose à noter. Le soft s’avère nettement plus agréable que le précédent, la jouabilité est au poil et le concept exploité pratiquement à son maximum. Mieux encore, le soft n’a souffert d’aucune censure, ce qui vous assure des scènes d’une extrême violence et des passages extrêmement glauques également. En revanche, on regrette tout de même que le bestiaire ne soit pas très varié avec très peu d’ajouts, peu de boss également et des personnages centraux qui n’ont pas beaucoup de saveur. On pouvait s’y attendre, vu que cela n’a jamais été le fort des développeurs… Cela dit, le studio assure l’essentiel mais on oublie très rapidement le nom des personnages qui n’hanteront certainement pas nos nuits ! L’autre grosse déception, c’est bien entendu la politique 10$ (€) d’EA Games, qui a introduit le pass multijoueur. Concrètement, les acheteurs du jeu peuvent jouer en multijoueur sans débourser un seul euro, mais si vous vous procurez le jeu d’occasion, il vous faudra vous délester de ladite somme pour avoir les mêmes privilèges. Le mode multijoueur en question mérite-t-il un tel investissement ? Pas forcément. Dans un sens, Visceral Games nous propose un mode original et relativement agréable à parcourir. D’un autre côté, ce

Dead Space 2

n’est clairement pas un titre axé sur le multijoueur.

En effet, l’idée est sympathique mais pas pleinement exploitée pour justifier la présence du pass. Au final, le mode multijoueur nous propose de parcourir cinq cartes différentes en incarnant les humains ou les nécromorphes. Concrètement, en incarnant un humain, le joueur doit réaliser divers objectifs sur des cartes de taille moyenne tout en faisant évoluer son arsenal et défendant ses camarades. Le soft se jouant uniquement en quatre contre quatre, vous vous retrouvez généralement contre quatre nécromorphes, de différents types et disposant de compétences différentes. Leur absence d’armes est compensée par quelques dons (voir à travers les murs), leur apparition dans le conduit qu’ils souhaitent et leurs attaques dévastatrices. L’idée est sympathique et le jeu s’avère plutôt agréable à parcourir, dans les deux camps, mais montre néanmoins vite ses limites vu le maigre nombre de cartes et le gameplay somme toute assez répétitif du titre. Cela dit, ne vous méprenez pas, qui dit multijoueur ne dit pas nécessairement solo au rabais.

Dead Space 2

dispose d’une durée de vie très honorable en facile (8 à 10 heures), et s’avère bien plus coriace en normal (10 à 12 heures) ou difficile (12 à 15 heures). Autrement dit, le soft frôle de très près la perfection malgré quelques petits défauts et le pass online pas franchement justifié. Il demeure en tout cas l’un des meilleurs survival horror sortis à ce jour sur consoles HD. Enfin, il faut bien admettre que sa réalisation graphique magistrale, ses effets sonores flippants et ses musiques de qualité ont de quoi nous plonger directement dans l’ambiance glauque de ce soft hors normes…

Point complet
Après un très bon premier épisode, la franchise Dead Space confirme tout le bien que l’on pense d’elle avec une suite savoureuse, incroyablement gore et glauque, bénéficiant d’une réalisation magistrale et d’une mise en scène extrêmement travaillée. Visceral Games a opéré un véritable travail d’orfèvre sur ce petit bijoux qui se classe sans difficulté comme l’un des leaders incontestés du genre horrifique sur la génération actuelle de consoles. C’est bien simple, Dead Space 2 frôle la perfection. Dommage tout de même que le soft intègre le programme 10$ (€) d’EA, surtout avec un mode multijoueur sympathique mais loin d’être inoubliable, et que le soft manque un peu de diversité au niveau du bestiaire, souffre d’un milieu d’aventure qui tient difficilement la comparaison avec le début et la fin et de quelques personnages sans saveur, incluant notamment le héros. Cela dit, il faut l’avouer, le soft demeure d’une qualité incroyable et devrait assurément marquer les esprits avec ses scènes d’une extrême violence et son ambiance stressante tout au long de l’aventure. Un véritable chef d’œuvre ludique qui n’aura aucune difficulté à satisfaire les fans du premier volet !

On a adoré :
+ Multi sympathique
+ Gameplay au poil
+ Durée de vie très honorable
+ De l’horreur à l’état brut !
+ Excellente mise en scène
+ Réalisation magistrale
+ Excellent rythme de jeu
+ La progression du héros
+ Le début de l’aventure, parfait
+ Aucune censure !
+ Difficulté revue à la hausse
On n'a pas aimé :
- Pass multijoueur peu justifié
- Milieu d’aventure un peu creux
- Personnages sans saveur
- Bestiaire pas très varié


Consulter les commentaires Article publié le 01/05/2011 par Etienne F.


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