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Beijing 2008 - Le jeu officiel des Jeux Olympiques



Editeur
Sega
Développeur
Eurocom
Genre
Sport
Statut
Disponible
Date de sortie
  27.06.2008
  27.06.2008
  27.06.2008
Nombre de joueurs
1
Classification PEGI
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Bien décidé à dépoussiérer la série des Track & Field, Sega s’est mis en tête il y a quelques années déjà de produire une série qui retranscrirait à la perfection l’ambiance des jeux olympiques. Une tâche plutôt difficile à remplir pour un genre qui peine à se renouveler. Mais avec Eurocom aux commandes, un moteur graphique flambant neuf et la possibilité de jouer en ligne, ce Beijing 2008 s’annonçait tout simplement exceptionnel et laissait présager un avenir radieux pour la série…

La gymnastique des doigts




Le moins que l’on puisse dire, c’est que Sega et Eurocom n’ont pas lésiné sur les moyens pour nous proposer un divertissement qui reprendrait la quasi-intégralité des épreuves des Jeux Olympiques. C’est bien simple, dans Beijing 2008, tous les types de joueurs devraient y trouver leur compte tant les épreuves sont variées. On retrouve donc les traditionnelles épreuves de course, de cyclisme et de lancé, mais aussi et surtout quelques types de compétitions plus originales, comme l’arc à flèches, le tennis de table, le kayak ou encore le judo. Difficile de s’ennuyer dans de telles conditions tant les développeurs sont parvenus à retranscrire à la perfection l’ambiance qui règne dans ce type de tournoi.

Mais avant toute autre chose, il est important se resituer le contexte car Beijing 2008 ne s’architecture pas comme un jeu de sport « classique ». On retrouve tout d’abord le mode Compétition qui nous propose de jouer seul à l’intégralité des épreuves ou bien avec ses amis, que ce soit sur un seul écran ou via des modes de jeu en ligne. De ce côté-là, Beijing 2008 s’impose comme une valeur sûre puisque les adversaires humains font des erreurs et obtiennent des résultats qui varient considérablement d’une épreuve à l’autre. A côté de ce mode de jeu, on retrouve l’inévitable mode Jeux Olympiques qui s’étale sur plusieurs jours. Celui-ci présente plusieurs particularités. A commencer par le fait que vous devez sélectionner une équipe et améliorer ses performances grâce aux points que vous gagnez en remportant les épreuves et qui vous permettent non seulement d’augmenter les capacités de vos joueurs, mais aussi et surtout de réduire leur fatigue. Chaque journée de compétition vous fait participer à quatre épreuves de différents genres. Pour passer à la journée suivante, vous devez donc remporter un certain nombre d’épreuves ou tout du moins vous classer parmi les « qualifiés » en obtenant des résultats au moins satisfaisants. C’est à ce moment même que les choses se compliquent…

Cours Forrest, Cours…




Si le gameplay de Beijing 2008 fait preuve d’audace, que ce soit en intégrant de nouvelles caractéristiques (comme le ralenti, fort pratique dans certaines épreuves) ou en optant pour quelques commandes plus originales, il se révèle également nettement plus difficile à maîtriser que n’importe quel autre jeu de sport. La plupart des épreuves se déroulent en effet à peu près de la même manière (excepté les épreuves de tir ou « hors catégorie ») : vous devez laisser votre doigt appuyé sur un bouton pour remplir presque intégralement une jauge, que vous devez ensuite remplir complètement pour commencer votre course. Dans ce type d’épreuves, il est essentiel d’être précis, un léger retard conduisant dans 90% des cas à un cuisant échec. Le problème, c’est que si vous remplissez la barre complètement avant le début de la course, vous êtes éliminé et vous perdez de précieux points pour votre qualification au tour suivant. Inutile de dire que deux échecs conduisent pratiquement d’office à un Game Over et à une élimination radicale du tournoi… Passé le départ, vous avez le droit entre deux prises en main totalement différentes : soit vous devez appuyer en rythme sur A et B, soit vous devez jouer avec les sticks en faisant des allers-retours ou des tours avec les deux sticks simultanément. Bien entendu, la seconde option est la plus simple. Mais encore une fois, un mauvais départ risque de vous être fatal, raison pour laquelle de nombreux joueurs opteront pour une forme de triche consistant à utiliser un briquet pour remporter plus aisément les épreuves… Inutile de dire que l’intérêt d’une telle prise en main frôle le zéro pointé…

En plus d’être relativement difficile à maîtriser, la faute à un système de départ lamentable et à des épreuves qui demandent un réel temps d’adaptation, Beijing 2008 souffre également d’un niveau de difficulté tout bonnement excessif. Pour espérer remporter les jeux olympiques, vous devrez beaucoup vous entraîner, énormément même… Alors oui, certaines facettes du gameplay font preuve d’originalité, oui certaines épreuves sont funs (le tir à l’arc notamment) et oui le jeu est tout simplement un immanquable en multijoueur (pour peu que vous soyez prêt à vous investir pour « apprendre » à y jouer), mais dans l’ensemble, ce Beijing 2008 souffre d’une jouabilité handicapante et d’un niveau de difficulté beaucoup trop élevé. Raison pour laquelle il ne se prédestine qu’aux fans purs et durs de la série qui sauront fermer les yeux sur sa jouabilité hasardeuse et sa difficulté repoussante…

De jolies courbes




Heureusement, Beijing 2008 compense sensiblement son gameplay archaïque par une esthétique plus que satisfaisante. Si le titre d’Eurocom n’est pas le plus beau jeu de sport à avoir vu le jour sur nos consoles de salon, il faut reconnaître que sa plastique demeure plus qu’honnête, que ce soit en ce qui concerne la modélisation des personnages ou la beauté des décors. On plonge littéralement dans les jeux olympiques ! Du côté de la bande sonore, l’ensemble demeure extrêmement classique, avec des bruits de foule en liesse et des musiques d’ambiance qui collent plutôt bien à l’austérité de certaines épreuves. On pouvait en attendre plus au niveau de la présentation globale du soft, mais il faut reconnaître que le constat demeure une fois de plus très honnête.

Point complet
Malgré de jolis graphismes, des épreuves variées et un mode multijoueur addictif, Beijing 2008 peine à convaincre tout le monde. Pourtant, le titre de Sega reprend les bases de la série, que ce soit en calquant son gameplay sur celui de Track & Field ou sur celui d’Athènes. Mais tout cela demeure assez archaïque et la difficulté excessive des épreuves couplée à une prise en main qui favorise clairement l’intelligence artificielle n’améliore pas les choses… Difficile dans de telles conditions de s’amuser vraiment en solo. C’est pourquoi si Beijing 2008 vous intéresse, il est essentiel que vous appréciez jouer à plusieurs, que ce soit sur une seule console ou via des modes de jeu en ligne. Sans cette possibilité, le titre montre malheureusement vite ses limites.

On a adoré :
+ De nombreuses épreuves
+ Le jeu en ligne
+ Les graphismes
+ Les aptitudes
On n'a pas aimé :
- La difficulté excessive
- Le gameplay archaïque
- Le mode solo


Consulter les commentaires Article publié le 13-07-08 par Etienne F.


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