Preview Metal Gear Rising : Revengeance - jeux vidéo Xbox 360

XBOX GAMER
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Metal Gear Rising : Revengeance



Editeur
Konami
Développeur
PlatinumGames
Genre
Action
Statut
Disponible
Date de sortie
  21.02.2013
  19.02.2013
Nombre de joueurs
1
Classification PEGI
Thème
Futuriste
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Nous avons été conviés par Konami à essayer le prochain Metal Gear Rising : Revengeance il y a quelques jours de cela. Un Metal Gear sans Solid, sans Snake et dans un genre complètement différent… Voilà ce que propose cet opus « spin-off » signé PlatinumGames. Nous avons donc eu la chance de profiter de la démo présentée lors du dernier TGS pendant une petite demi-heure. Voici donc un aperçu du jeu avec nos impressions à chaud.

Tranche dans le vif !




De prime abord, c’est assez particulier de retrouver un jeu avec un éloignement assez important par rapport à la série principale, surtout qu’à part Raiden, on ne retrouve pratiquement pas de personnages connus. Il faut dire aussi que l’aspect action/beat them all a de quoi faire fuir les fans de la première heure. Cela dit, on débute la démo avec une sorte de VR Mission qui sert de didacticiel. On y apprend quelques mouvements, le mode Katana, les déplacements et autres joyeusetés. On comprend qu’une grande partie de l’environnement est destructible et on observe une petite surprise (sorte de clin d’œil) à la saga MGS que nous vous laisserons découvrir lors de la sortie du jeu. Ce didacticiel se plie très rapidement et, celui-ci passé, les hostilités commencent. Une cinématique de toute beauté présente le contexte (mais ce n’était pas, selon le démonstrateur, le tout début du jeu), explique un peu la situation actuelle et l’objectif de Raiden, le tout avec classe. Nous démarrons sur une plage et l’objectif est de se faire la main sur les contrôles, d’essayer le tout dans des décors réels, de trancher et découper les éléments comme des arbres ou des ponts. On rencontre rapidement les premiers ennemis que l’on charcute et découpe dans tous les sens. Pour les contrôles, il n’y a rien de complexe : un bouton d’action, un bouton de saut. Les modes spéciaux, comme le fameux mode Katana et le mode Run (permet de courir et de sauter sur les murs avec la grâce du Prince de Perse) s’enclenchent par le biais des gâchettes.

Les contrôles sont fluides, le tout se fait avec une certaine habileté, même si vous n’êtes pas un adepte du genre. On sent la maîtrise de PlatiniumGames (créateur de Bayonetta ou encore Vanquish pour ne citer qu’eux). Le jeu se veut malgré tout plus exigeant que Bayonetta, la difficulté a en effet été rehaussée et le jeu s’adresse clairement à un public hardcore. Le casual gamer est écarté de la cible et ce n’est pour une fois pas un problème. Il n’est pas rare que l’on se retrouve rapidement pris au piège entre deux ennemis et un lance-roquettes, voire un ou deux Geckos, même dans les modes de difficulté peu élevée proposés par la démo. Le principal intérêt du jeu est la possibilité d’enchaîner les adversaires et de les découper à l’aide du mode Katana. Ce dernier s’utilise tout simplement en pressant la bonne touche, il est alors possible de trancher l’ennemi jusqu’à plus soif ou de le terminer en touchant avec notre katana son point névralgique. Cela déclenche un finish et un QTE nous permettant d’obtenir des électrolytes, remontant la vie de Raiden et sa jauge de Katana. Il est impossible d’utiliser sans cesse ce mode, il convient donc d’attaquer des ennemis pour recharger la jauge, afin de le réutiliser pour obtenir un bonus de vie. Dans la version démo, la jauge de vie et la jauge de Katana se rechargeaient beaucoup trop rapidement, on espère que ce léger souci sera réglé d’ici la sortie du soft car avec une seule recharge d’electrolyte on recouvrait complètement les jauges.

Un second point important en jeu, même en mode Normal (l’essai s’est fait dans ce niveau de difficulté), la parade est essentielle, surtout contre les ennemis puissants comme les Geckos, ennemis robotiques à deux pattes bien connus des fans de Metal Gear. Elle s’exécute grâce à une combinaison du stick gauche et d’un bouton. En prime, avec un timing parfait, elle permet de réaliser une contre-attaque. Cette dernière est limite indispensable contre les ennemis les plus puissants comme le boss de fin de démo, le IF Prototype LQ84I, un robot félin doté d’une intelligence artificielle et voué à notre destruction. D’un point de vue purement technique, l’ensemble n’est pas magnifique mais reste très correct. Ce qui frappe après trente minutes de jeu, c’est la fluidité de l’action, la propreté des décors et les effets de lumière ou d’électricité. Le jeu ne décolle pas la rétine mais l’objectif n’était pas celui-ci, il s’agissait de proposer avant tout un jeu fluide, propre et à 60 FPS. Il est évident que le jeu ne sera pas une référence graphique. Les développeurs ont bien compris que le principal dans ce type de jeu, c’est avant tout la fluidité de l’action, le moteur physique (avec ici la possibilité de trancher à peu près tout dans le décor), dans des environnement graphiquement corrects tout en proposant des textures lisses. L’aliasing est en effet très peu présent.

Premier avis sur le jeu, conclusion
Malgré les dires des démonstrateurs, nous avons quand même peur d’une certaine répétitivité de l’action, sûrement inhérente au genre. Nous ressortons après cette demi-heure de jeu plutôt confiant vis-à-vis de celui-ci. Bien qu’il n’ait d’un Metal Gear que le nom, ce Rising a des qualités non négligeables (graphismes corrects, fluidité, gameplay agréable, difficulté importante, mode Katana très plaisant, etc.). Nous attendons donc avec une certaine impatience la version finale du jeu pour confirmer ou non nos premières impressions.
Consulter les commentaires Article publié le 01/11/2012 par Patrick C.


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