Preview Blue Dragon - jeux vidéo Xbox 360

XBOX GAMER
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Blue Dragon



Développeur
Mistwalker
Genre
Jeu de rôle (RPG)
Statut
Disponible
Date de sortie
  24.08.2007
  28.08.2007
  07.12.2006
Nombre de joueurs
1
Online
- Contenus
Classification PEGI
Mémoire
456
Résolutions gérées
720p, 1080i
Son
5.1
Nombre de DVD
3
Prix de lancement
59,00 €
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Avec Akira Toriyama, qui est entre autre l’auteur du manga Dragon Ball et Hironobu Sakaguchi, le père créateur de la série Final Fantasy, il est certain que Blue Dragon partait avec plus d’un atout dans sa poche pour séduire le public nippon. Donnant à la 360 ses heures de gloire au pays du soleil levant, le titre de Microsoft Games est désormais intensément attendu sur le continent européen. Plusieurs semaines avant sa sortie, c’est dans une version preview française intégrale que ce déjà culte Blue Dragon est arrivé à la rédaction. Une occasion unique de découvrir, pad en main, les ingrédients d’un soft dont nous vous livrons ici nos premières impressions.

La vie en bleu !




Dix ans… Dix longues années déjà que, une fois par an, le ciel s’assombrit soudainement et que le requin terrestre sème la terreur dans le paisible village de Talta. Shû, dont la sieste vient d’être perturbée par le tragique évènement, n’écoute que son courage et affronte le requin avec l’aide de son ami Jiro. En grande difficulté devant le redoutable ennemi et sous les yeux inquiets des habitants du village, nos deux jeunes héros vont parvenir tant bien que mal à maîtriser la chose grâce notamment à l’aide de Kluke, jeune fille désirant venger la mort de ses parents dévorés par l’animal. Quelques péripéties plus tard, les trois compagnons réduisent enfin à néant ce qui s’avère être une redoutable machine de l’ancien temps et non un animal terrestre, le combat semble alors terminé. Mais c’est dans une surprise totale que l’engin prend son envol et emmène bien malgré eux les trois protagonistes dans une forteresse en plein ciel. Une fois là-bas, Shû, Jiro et Kluke tombent nez à nez avec Nene et son fidèle serviteur Szabo. A l’origine de tous les malheurs des habitants et amis de nos héros, Nene inflige une lourde défaite aux jeunes enfants et n’hésitent pas à vanter ses capacités à faire le mal. Dans une situation désespérée et sous les conseils d’une étrange voix venue de nul part, Shû et ses acolytes avalent une sphère lumineuse leur permettant de prendre le contrôle d’une machine et de s’enfuir. Mais au-delà de simples compétences techniques, c’est la maîtrise de leur ombre devenue une forme animale à la magie redoutable que nos jeunes compagnons vont se voir attribuer. Incarnant en eux une puissance dont ils ne connaissent encore pas l’étendue, Shû, Jiro et Kluke se lancent à la poursuite de Nene et s’apprêtent à vivre l’aventure de leur vie.

Le premier élément qui transgresse l’océan d’excitation et d’admiration à la découverte de ces premières minutes de jeu, c’est le doublage intégrale en français. Si la première écoute peut rebuter quant à la qualité du travail effectué, plusieurs heures passées à jouer nous permettent d’apprécier plus sereinement la qualité de ces voix françaises. Certes certains préféreront les voix nippones, d’une part parce qu’elles transcrivent mieux les émotions des personnages et d’autre part parce que cela ajoute un charme indéniable à l’univers du soft. Ils pourront alors passer par les menus du jeu et ajuster leur préférence sonore. Mais pour autant, on peut d’ores et déjà rendre hommage à cette version française plus qu’honorable. Deuxième élément que nous allons expliciter, il s’agit de l’environnement graphique de Blue Dragon. Si nous ne pouvons être qu’admiratif du character design de Akira Toriyama, les paysages et décors paraissent quant à eux bien vides, même si très colorés. Ainsi, parcourir un large territoire parait parfois bien triste et bien maussade tant ils s’avèrent être vides, dénués d’éléments graphiques ou de décors précis. Les différents villages sont quant à eux plutôt agréables à visiter mais encore une fois, les infrastructures souffrent de la même impression d’un vide gigantesque. Fort heureusement, cette version preview nous a rassuré grâce à des combats fluides, des ennemis en nombres et assez réussis, mais surtout avec des cinématiques tout simplement somptueuses. La bande sonore quant à elle ne nous a dévoilé que ses premières notes mais l’on sait d’ores et déjà que l’on aura à faire à du grand art en ce domaine.

Des Ombres de joie




Ce n’est qu’après quelques minutes de jeu que nous faisons la rencontre avec nos Ombres magiques, sous la forme d’un Dragon pour Shû, d’un Minotaure pour Jiro et d’un Phoenix pour Kluke. A partir de ce moment précis, les combats de Blue Dragon prennent tout leur sens et le système de jeu se révèle alors à sa juste valeur. Evoquons en premier lieu les ennemis. Dans Blue Dragon, la rencontre aléatoire avec ces derniers n’est pas de mise puisqu’ils apparaîtront sur la carte à chaque fois que l’on entrera dans un territoire. Très appréciable lorsque l’on n’est guère attaché au système aléatoire, cela permet également de choisir les ennemis à combattre et influence le rythme du jeu, que l’on désire affronter un maximum de créatures ou que l’on ne veuille se concentrer que sur l’objectif principal. A ce choix d’affronter ou non les ennemis s’ajoutent plusieurs manières de lancer un combat. Soit en attaquant par surprise, vous permettant ainsi d’engager le combat, soit en ayant pris soin de sélectionner les challengers se trouvant dans le rayon d’action de Shû, illustré dans le jeu grâce à un cercle bleu qui apparaît par une simple pression de la gâchette droite. Plus qu’un simple gadget permettant d’affronter tous les ennemis se trouvant dans notre rayon d’action, cette fonctionnalité permettra également au joueur de voir les créatures s’affronter entre elles, nous laissant concocter notre stratégie tranquillement. Tout cela nous est apparu comme très intuitif et lorsqu’un certain apprentissage des menus est nécessaire pour maîtriser toutes les fonctions du système de jeu, un intelligent tutorial vous expliquera la démarche à suivre pas à pas. Une aisance de jeu que l’on espère se voir prolonger par la suite.

Chaque personnage détient bien évidemment des caractéristiques précises à mettre plus ou moins en avant lors d’un combat. Ainsi, il conviendra de mettre un protagoniste sur la ligne arrière pour mieux préparer le soutien aux personnages restés devant. Tout est très minutieux dans Blue Dragon et selon la classe à laquelle appartient votre Ombre (Maître épéiste, Moine, Mage noir, Magie de soutien, Assassin et bien d’autres) vous devrez porter votre réflexion sur l’utilisation des caractéristiques de chacun en surveillant vos PV (Points de vie) mais surtout vos PM (Points de Magie), généralement indispensables au bon déroulement d’un combat. Sachez par ailleurs qu’un changement de classe est possible pour votre Ombre, d’autant plus que vous ne perdrez pas les capacités dûment acquises. Blue Dragon vous permet également, en chargeant une attaque ou un sort plus ou moins longtemps, d’étendre la capacité de votre coup en l’effectuant sur deux tours. Mais quoiqu’il en soit, il faudra faire preuve de vigilance et de ruse pour savoir quelle attaque nuira le plus à tel ou tel ennemi. Shû, Jiro, Kluke et les autres pourront trouver de nombreux accessoires et items qui interviendront dans le combat, que ce soit pour l’amélioration d’un sort ou pour la réanimation d’un équipier mort par exemple. Ces items sont très nombreux dans l’univers de Blue Dragon, à tel point que si l’on prend le temps de combattre plusieurs ennemis et de fouiller le moindre recoin d’un territoire, les points d’expérience acquis et les objets trouvés rendent la tâche principale beaucoup plus facile. Chacun peut donc choisir son rythme de jeu mais on espère que l’aventure dans sa globalité proposera davantage d’opposition à notre progression que ne l’ont fait ces premières heures de jeu.

Premier avis sur le jeu, conclusion
Que dire de ces premiers ébats avec Blue Dragon dans sa version française, si ce n’est que le jeu semble tenir ses promesses malgré quelques lacunes esthétiques et une difficulté de jeu un peu faiblarde. On attendra donc la version finale pour faire le point défini sur ces quelques éléments mais plusieurs choses sont d’ores et déjà certaines, le jeu d’Artoon et Mistwalker propose une aventure hors du commun, servie par un gameplay intelligent à l’utilisation aisée et un univers attachant dont on ne peut qu’être impatient d’en découvrir la finalité.
Consulter les commentaires Article publié le 28-06-07 par Jeremy F.


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