Preview Aliens vs. Predator - jeux vidéo Xbox 360

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Aliens vs. Predator



Editeur
Sega
Développeur
Rebellion
Genre
FPS
Statut
Disponible
Date de sortie
  19.02.2010
  16.02.2010
Nombre de joueurs
1 à 18
Online
- Jeu en ligne
Classification PEGI
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La semaine dernière, Sega avait donné rendez-vous à la rédaction de Xbox Gamer à Paris pour découvrir les sept modes multijoueurs de son Aliens vs. Predator. C’était donc l'occasion pour nous d’avoir un nouveau contact avec le soft avec un point de vue différent de la dernière fois. Nous avons bien entendu tenu à partager avec vous nos premières impressions sur ce qui vous attend le 19 février prochain.

Alien et Predator : un couple explosif




Aliens vs. Predator marque le retour des deux références du cinéma fantastique pour ce qui pourrait faire le plus grand bonheur des fans du genre. A cette occasion, ce sont les développeurs britanniques de Rebellion (déjà responsables en 1999 du mythique AvP sur PC et d’autres opus malheureusement bien moins bons), qui ont eu la lourde tâche d'édifier trois types de gameplay distincts, un pour chaque race. Par conséquent, une petite présentation de ces dernières s'impose avant de rentrer dans les détails du mode multijoueur. Ne disposant d'aucune arme (excepté leur queue constituée de courtes lames et leurs griffes pointues), les Aliens misent sur leur rapidité, leur force bestiale et leur agilité. Ceci implique d'adopter des techniques de combats au corps à corps. Toutefois, leur agilité nécessite un temps d'adaptation conséquent qui est récompensé par des sensations de plaisir à l'état brut. En effet, ce qui nous a posé problème avec cette race, c'est l'orientation hasardeuse qui résulte de la capacité à monter sur toutes les surfaces des niveaux comme les murs, les plafonds ou encore les arbres puisqu'à force de grimper sur diverses surfaces, on finit par ne plus savoir où l'on est ! En réponse à ces problèmes de localisation, les développeurs ont créé une sorte d'indicateur oeuvrant comme un niveau, la pointe d’un curseur indiquant la direction du sol.

On découvre alors un mécanisme qui s'avère pratique, même si les effets montagnes russes sont courants avec cette race. Néanmoins, avec de la patience et une bonne dose d'entraînement, incarner un Alien, c'est avant tout disposer d'une force titanesque combinée à la malice légendaire de l'animal. Face à la force bestiale de ses ennemis, le Marines doit oeuvrer principalement en coopération avec ses équipiers pour tenter de survivre à ces derniers. Equipé d'armes comme le Beretta, le pistolet mitrailleur, le shotgun, le fusil à visée automatique et les grenades, le soldat (à jouer en vue FPS) a des objectifs qui ne sont pas gagnés d'avance. Ceci dit, malgré sa fragilité évidente, c'est avec ce personnage que l'angoisse est à son paroxysme. La faible portée de la torche apposée au fusil, couplée au détecteur de mouvements (qui annonce l'arrivée imminente d'ennemis), nous a littéralement cloués à notre siège. De plus, ce personnage dispose d'un gameplay très proche de celui des FPS actuels, sans doute pour ne pas chambouler les habitués du genre voulant en découdre avec ces créatures. De son côté, le Predator jouit de techniques de combat très différentes de ses opposants. Plus exotique et plus réfléchi, ce personnage est celui qui a attiré le plus notre attention. Pourquoi ? Parce que son invisibilité permet d'élaborer des stratégies d'approches furtives impossibles avec les deux autres races disponibles.

L’immersion en maître mot




Ainsi (grâce au mode Focus) sauter de rebord en rebord peut permettre de prendre l'avantage sur un opposant esseulé, afin de lui asséner un jet de disques dévastateur dans le dos. Toutefois, l'invisibilité du Predator a sa limite puisque, lors d'une phase de combat rapprochée, notre personnage redevient visible. Il en est de même lorsque le joueur doit recharger les munitions de la bestiole. Notons d'ailleurs que ce personnage disposera de toutes les armes bien connues des cinéphiles : lance, fusil laser sur l'épaule, disques tranchants et lames aux bras. Cet humanoïde invisible a tout de l'arme fatale du mode multijoueur mais, paradoxalement, il risque d'être boudé à cause de la réflexion nécessaire à ses mouvements, mais aussi à la distance qui le sépare des combats rapprochés des autres factions. Ceci dit passons donc à l’essentiel : les modes multijoueurs dont dispose cet Aliens vs. Predator. Au menu nous avons donc du Deathmatch, Domination, Survivor, Infection, chasse au Predator, Mixspeciesdeathmatch, Speciesdeathmatch... Autant d'éléments qui laissent présager de longs moments de plaisir pad en mains.

Pour se mettre en jambe, nous avons commencé cette session par le mode Deathmatch. D'emblée, il surprend par son ambiance angoissante et l'imprévisibilité liée aux différences de gameplay des races. Pour renforcer ce sentiment, deux autres modes viennent gonfler les rangs. Le Mixspeaciesdeathmatch et le Speciesdeathmatch permettent d'agir en coopération pour venir à bout des multiples opposants. Il faut donc réussir à créer une certaine cohésion dans ses rangs pour parvenir à hisser son équipe dans le haut du classement. Ce n’est pas toujours évident, et c’est ce qui est intéressant. Ceci dit, le mode infestation permet d’incarner des Marines qui doivent survivre aux multiples assauts des Aliens. Mode plutôt classique celui-ci rajoute une certaine diversité au multi en jouant au chat et à la souris avec la contamination et la transformation des hommes qui tombent au combat, ces derniers rejoignant ainsi les rangs ennemis. Une fois encore, l'ambiance si particulière instaurée par Rebellion offre une expérience multi unique dans laquelle les joueurs ressentent l'anxiété des personnages, un point très positif par rapport à l’immersion des films de la saga. C'est d’ailleurs dans ce mode que nous avons appris (à nos dépends parfois) que la coopération n’est pas négligeable, en partie à cause de la fragilité des soldats face aux hordes de bestioles répugnantes.

En sus, c'est aussi lors des parties où le joueur doit incarner un Marines (Predator Hunt, Survivor) que les sensations ont été plus accentuées. La rapidité à laquelle l'action se déroule intensifie les passages, rendus par la même occasion assez brouillons tant que l’on ne s’y est pas habitué. La connaissance des huit maps disponibles est essentielle pour tirer partie des positions les plus en adéquation avec le gameplay des Marines : endroits bien éclairés, dégagés et où les créatures ne peuvent pas, ou presque, vous prendre par surprise. Enfin, le mode Predator Hunt déclare ouverte la chasse au Predator. Seul contre tous, le joueur incarnant cette créature peu sociable doit survivre face à un groupe de Marines sur un principe simple du tuer avant d’être tué… Autant dire que les caractéristiques de la créature, comme l’invisibilité, sont mises à dure épreuve. Même si les modes de jeu ne sont au final pas des plus originaux, il faut bien reconnaître que les différences de gameplay entre les races apportent une approche nouvelle du genre tout en pimentant les parties. Coopération, angoisse, isolement, fragilité, force ou invisibilité, les mots pour exprimer cette expérience sont nombreux et plutôt encourageants. Reste à voir si ces sentiments surgissant après quasiment deux heures de jeu seront similaires, amplifiés ou non avec la version finale… Pour terminer, signalons tout de même que le titre est loin d’être une claque graphique, les textures étant de surcroît grossières, mais les développeurs ont fait un bon travail sur les jeux de lumière. Ceux-ci permettent d’accroître fortement l’immersion tout en jouant quelque peu les cache-misère. Ceci étant, malgré la rapidité de l’action, nous n’avons perçu aucun lag. Du côté de la bande sonore, le résultat semble des plus satisfaisants avec des thèmes qui collent parfaitement à l’action et des gémissements et autres voix assez fidèles à ce que l’on retrouve dans les films.

Premier avis sur le jeu, conclusion
Aussi surprenant que cela puisse paraître, Rebellion a fait du bon travail en offrant un multijoueur plutôt classique sur le papier, mais qui arrive à se démarquer de ce qui se fait à l’heure actuelle grâce à trois approches différentes du gameplay selon la race choisie. S’il ne joue clairement pas sur son atout esthétique, Aliens vs. Predator mise clairement sur son ambiance. Et il faut reconnaître que celle-ci a été des plus soignées avec des thèmes qui collent parfaitement à l’action, des moments d’angoisse et d’autres faisant ressortir le côté bestial du joueur. Un jeu, trois gameplay, la formule nous a plutôt séduits même s’il faut encore attendre la version finale pour se faire une idée exacte des qualités et défauts du soft. En tout cas pour le moment, il se pourrait bien que ce dernier s’impose comme une surprise agréable à défaut d’être un must have, quoique pour les fans... Rendez-vous donc le 19 février !
Consulter les commentaires Article publié le 28/01/2010 par Kévin F.


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