Remarqué lors de divers événements depuis 2022, Schim, jeu mêlant plateforme et réflexion débarque dans quelques jours, à savoir le 18 juillet prochain sur nos consoles. Développé par un studio indépendant néerlandais, il propose un concept peu exploité : l’opposition ombre/lumière en plaçant le joueur aux commande d’un Schim, petite créature d’ombre bondissante. Schim nous fera-t-il bondir de joie ? C’est ce que nous allons voir dans ce test réalisé à partir d’un code fourni par l’éditeur.
Dès les premières secondes, le joueur agit dans une séquence d’une petite dizaine de minutes, qui peut faire office d’introduction, car assez distincte de la suite en terme de gameplay : on déplace le personnage en lui apportant de temps en temps l’aide de son ombre. On fait ainsi avancer un personnage de l’enfance à l’âge adulte, avec des transitions très fluides rythmées par des passages derrière des arbres, pour en arriver au « drame » : notre héros est séparé de son ombre, qui n’aura alors de cesse de le rejoindre. Pour cela, notre schim va sauter d’ombre en ombre, pour atteindre l’objectif de fin de niveau. cet objectif est visualisable en pressant la gâchette RT, qui montre la ligne droite jusqu’à celui-ci, mais attention, il faudra parfois faire des détours. Pas de grosse difficulté, on peut compter sur le 2ème saut bonus pour rectifier une trajectoire. La longueur du saut varie en fonction de la pression sur la touche, et l’on peut interagir avec tous les objets (ou plutôt leur ombre), pour le fun ou pour nous aider : de la poubelle qui crache ses déchets à la barrière qui va se lever, et donc bouger son ombre pour nous créer un nouveau chemin. Les sauts sont particulièrement précis et orientables même en vol. Il faut aussi composer avec le changement d’angle de vue (LB, RB), qui permet de faire apparaître de nouveaux chemins. Des objets mouvants sont aussi de la partie : humains, animaux, voitures… dans l’ombre desquels vous pouvez embarquer pour vous déplacer d’un point à un autre, mais attention à descendre au bon moment pour ne pas s’éloigner de l’objectif.
Même s’il propose de temps à autre des nouveautés, le gameplay peine à se renouveler au fil des casse tête tout au long des 5h30 nécessaires pour le terminer (en comptant un gros blocage de plus d’une heure !) Nous sommes en effet restés bloqués un long moment à un endroit, impossible d’atteindre l’objectif par aucun côté, la seule solution a été de relancer le niveau depuis le début, et là aucun problème : s’agissait-il d’un bug ou d’un mauvais chemin emprunté impossible à rebrousser, difficile à dire, mais en tout cas, cela a rendu l’expérience frustrante ! En plus de la progression dans l’histoire, il est possible de retrouver divers objets cachés, afin de le rendre à leur schim qui erre dans d’autres ombres, ce qui rajoute un peu de challenge dans la progression et nécessite d’explorer plus en détail les 65 niveaux disponibles. Une fois le titre fini, plusieurs options se débloquent : la suppression du 2e saut pour un challenge plus corsé, et le mode haut risque qui n’accorde que 20 vies pour boucler le titre. De quoi rendre l’aventure nettement plus ardue ! A noter la narration un peu décousue, nous sommes passés complètement à côté de l’intérêt, car nous avons poursuivi différents personnages, véhicules ou animaux sans trop comprendre pourquoi ni le rapport avec la recherche de notre alter ego… Côté ambiance, c’est une réussite, avec des décors variés : ville, campagne, zoo, et même usine ou étang, très épurés à la palette colorée limitée à quelques couleurs par niveau (modifiables dans les options), le tout accompagné de musique relaxante. Mention spéciale pour tous les bruitages des interactions, particulièrement réussis.
On a adoré : L’univers soigné et totalement interactif Les couleurs reposantes Le gameplay original Les sauts précis Les bruitages |
On n'a pas aimé : Des buts parfois peu clairs La narration intermédiaire très limitée Frustrant à certains endroits |
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