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Avis Day One - Hogwarts Legacy : L'Héritage de Poudlard

- Publiée le 10.02.2023, à 13:08
- Par Vincent P.
Avis Day One - Hogwarts Legacy : L'Héritage de Poudlard

1997, J.K. Rowling publie son premier ouvrage de la saga Harry Potter, qui sera suivi de six autres en dix ans et d’une pièce de théâtre se voulant canon en 2016. Le succès est tel que la licence va rapidement être adaptée au cinéma, avec Harry Potter à l’école des sorciers dès 2001. Là encore, la saga s’achève dix ans plus tard avec les Reliques de la Mort, partie 2 en 2011. Votre serviteur, qui avait 13 ans à la sortie du premier film a donc grandi avec la saga cinématographique, jusqu’à regarder les Animaux Fantastiques (oui, les trois). Pour lui, pendant quelques années, le visage de Daniel Radcliffe était quasi indissociable du personnage de Harry qu’il interprétait. Bien entendu, face au succès de la licence, nous avons également eu le droit à des adaptations de l’univers en jeux vidéo (avec du très bon – les premiers – et du moins bon – les deux derniers et la version Kinect), des rééditions des livres, moult produits dérivés, dont des jeux de société, ou encore des ouvertures de magasins intégralement dédiés à l’univers.

Même si J.K. Rowling est au cœur de certains débats, notamment pour ses propos et ses actions envers la communauté trans, la licence continue à vivre dans le Wizarding World. Et ce n’est pas Avalanche Software (studio appartenant à Warner Bros. Interactive Entertainment à ne pas confondre avec Avalanche Studios qui a créé Just Cause ou Mad Max notamment) qui va nous faire mentir. Un coup de Revelio et nous constatons que c’est bien aujourd’hui que sort officiellement Hogwarts Legacy : L’Héritage de Poudlard, un jeu d’action et d’aventure en monde ouvert mâtiné de RPG qui se déroule à Poudlard dans les années 1800, soit plus de 100 ans avant l’ère de Harry Potter. La question qui brûle donc les lèvres est simple : est-ce une bonne adaptation ? Question à laquelle on peut légitimement ajouter : est-ce un bon jeu ? C’est ce que nous allons voir dès à présent avec notre avis Day One écrit après 14h de jeu et 40% de complétion dans les quêtes grâce à une version tournant sur Xbox Series X fournie par l’éditeur. La critique complète arrivera la semaine prochaine, lorsque nous aurons terminé le jeu.

Contexte : Revelio !

Avant de vous parler du jeu, nous tenions à remettre certains éléments dans leur contexte. Hogwarts Legacy a été officialisé en 2020 mais des leaks étaient déjà apparus en 2018. Comme le titre se déroule plus de 100 ans avant l’ère de notre sorcier à lunettes et à la cicatrice en forme d’éclair, n’espérez pas le croiser, ni même ses acolytes Ron et Hermione. Néanmoins, du fan-service est bien présent, avec par exemple la présence d’ancêtres, comme ceux de la famille Weasley aux cheveux roux caractéristiques. Avec des opus comme les deux adaptations des Reliques de la Mort (chez EA à l’époque), le doute était permis quant au travail d’Avalanche Software, d’autant que le studio, racheté en 2005 par Disney, a surtout travaillé sur quelques adaptations (dont Cars 2, Volt, star malgré lui ou encore le très bon Toy Story 3) et sur les jeux Disney Infinity. Avec l’arrêt de cette dernière licence et un Disney qui a jeté l’éponge côté jeux vidéo, le studio aurait tout simplement pu fermer si Warner Bros. ne l’avait pas racheté début 2017 pour produire l’adaptation de Cars 3. De fait, quand Hogwarts Legacy a été annoncé, avec des promesses qui mettaient de la magie plein les yeux, des craintes étaient permises, à commencer par la possibilité que le projet soit trop ambitieux.

Avec une licence aussi forte que celle liée à Harry Potter, il est clair que l’enjeu était de taille, d’autant que la campagne promotionnelle n’a pas été de tout repos, une partie de la communauté trans et de personnes la soutenant ayant appelé au boycott du jeu par rapport aux propos et actes de J.K. Rowling envers cette même communauté, et ce même si l’autrice n’a pas participé au développement du jeu. Néanmoins, étant la détentrice des droits de l’univers, elle y reste forcément liée. A titre personnel, comme vous vous en doutez puisque nous écrivons ces lignes, nous avons souhaité assurer la critique du jeu. Warner nous a donc fourni une version numérique Deluxe qui permettait d’avoir un accès anticipé au titre de trois jours. Nous en avons eu quatre puisque nous avons pu commencer lundi soir à y jouer, quand les acheteuses et acheteurs de ladite édition ont dû attendre le mardi à 00H01.

Contenus générus

Avant d’attaquer le jeu, votre serviteur est passé par son compte Warner Bros Games pour accéder au site Harry Potter Fan Club qui a permis de répondre à un petit questionnaire pour déterminer la maison à laquelle il allait appartenir. Oubliez Serdaigle, les classiques Gryffondor et Serpentard, c’est un Poufsouffle. Benoit, qui a également le jeu, est pour sa part un Serpentard. Le détail peut paraître anodin mais en comparant nos progressions, nous avons pu remarquer quelques légères différences dans notre progression. Rien de transcendant mais c’est notable. Rassurez-vous au passage, si le choix premier ne vous plait pas, à la fin du tuto, vous pourrez participer à la cérémonie avec le Choixpeau et confirmer l’appartenance à votre maison ou en changer. Bref, cela nous a surtout permis d’obtenir une poignée de bonus numériques et l’étape n’est pas obligatoire. Après cela, c’est direction l’éditeur de personnage. Qu’on se le dise, celui-ci est assez basique, permettant de choisir parmi une trentaine de modèles de base, avant d’opter pour l’un des faciès possibles, une coupe de cheveux, la forme des sourcils, la couleur des pilosités, le teint de la peau, les taches de rousseur, le type de cicatrice au visage si on en souhaite une, la forme des lunettes, si on opte pour une voix masculine ou féminine, avec possibilité de modifier la hauteur, si on préfère se faire appeler sorcier ou sorcière, etc. On doit également trouver un nom et un prénom pour son sorcier (ce qui a mal démarré pour nous à cause d’un bug empêchant l’ouverture du clavier numérique – on a dû désinstaller les données de jeu et relancer la console après l’avoir débranchée à l’électrique). Malgré les choix limités, les développeurs ont essayé d’être plutôt inclusifs en permettant d’opter comme bon nous semble pour les mélanges de ces paramètres sans restriction. En revanche, on regrette qu’il soit impossible de modifier la corpulence, la forme des yeux, d’ajuster certains détails des traits de notre individu, etc.

Une fois le personnage créé, on se lance dans l’aventure, ou du moins dans un petit tuto à peine déguisé qui permet d’appréhender les contrôles et de poser quelques bases au niveau du scénario. Ce dernier est totalement inédit dans l’univers, n’adaptant pas simplement une histoire des livres ou des films. Les développeurs ont utilisé les éléments du Wizarding World mais ils ont créé une aventure inédite dans laquelle on incarne un étudiant (ou une étudiante) qui rejoint Poudlard en cinquième année. Sans trop en dire, pour éviter de spoiler et aussi parce que nous n’avons pas encore terminé le jeu, il est question de comprendre les intentions du mage noir Victor Rookwood qui a semble-t-il fait alliance avec Ranrok durant la rébellion des gobelins, ces derniers ayant été interdits de porter la baguette. De fait, ce qui aurait pu paraître pour un simple combat manichéen opposant les gentils sorciers aux méchants gobelins (opprimés au passage) se révèle plus subtile que cela puisqu’on retrouve des « gentils » et des « méchants » dans les deux camps. Dommage en revanche que l’évolution de la trame principale démarre si longuement. Hogwarts Legacy étant un jeu d’aventure en monde ouvert, il ne se contente pas de la quête principale. Bien au contraire, il est même plutôt généreux en contenu.

Si le tuto impose une certaine linéarité qui n’est pas représentative du reste de l’aventure, en dehors des « donjons », le monde développé par Avalanche Software est bien plus libre qu’il n’y paraît. Le plus impressionnant, à n’en pas douter, c’est la retranscription de Poudlard, la célèbre école dans laquelle on peut se promener librement ! Tous les couloirs, les escaliers, les salles, les secrets, tout est disponible et fourmille de détails. On prend un plaisir monstrueux à errer dans l’école, à observer, à faire attention aux détails et à utiliser Revelio (avec la flèche gauche de la croix directionnelle, le sort n’étant pas associé aux touches d’action) pour voir si des secrets se cachent par là (au point d’en user et abuser, ce qui peut être un peu pénible). Même lorsqu’une porte ne peut être ouverte, ce n’est pas parce que c’est une « fausse » mais bien parce qu’il y a un verrou que l’on pourra débloquer plus tard (via un mini-jeu utilisant les deux sticks qui peut vite s’avérer pénible à la longue). Le studio ne s’est pas contenté de l’intérieur de Poudlard, puisqu’on retrouve également tout l’extérieur, dont la maison d’Hagrid, le terrain de Quidditch (dont la saison a été annulée pour justifier son absence dans le jeu) et un vaste environnement autour du château, dont Pré-au-lard, lieu béni pour trouver tout ce dont on a besoin, dont des potions, des graines, des balais pour voler, etc.

L’ère de jeu est vaste et pour éviter de tout faire à pied continuellement, des points de passage permettant de se téléporter (ou de transplaner) ont été ajoutés. Il suffit de les débloquer en passant devant, ce qui va allumer une flamme d’activation. Mieux, en dehors de Poudlard et de Pré-au-Lard, donc ce qui est appelé la carte du monde, avec sa forêt, ses ruines, ses campements, etc., il est possible, après un certain point de l’aventure, de se déplacer sur son balais magique. Ces éléments permettront d’éviter de perdre du temps dans certaines zones si on souhaite se concentrer sur les quêtes. A vrai dire, après quelques heures de jeu, nous avons commencé à utiliser de plus en plus la téléportation. Ceci étant, en 14H de jeu, nous n’avons complété que 40% des quêtes (principales et annexes réunies), 43% du guide du sorcier, 8% des défis d’exploration ou encore 23% des défis de combats. Les défis prennent plusieurs formes. Un peu comme avec les pigeons dans un certain GTA ou encore les plumes dans Assassin’s Creed, Hogwarts Legacy demande de récolter toutes les pages du guide du sorcier à travers les différents lieux. Il faut donc lever la tête et utiliser un Accio au bon moment pour récolter les pages volantes, quand ce n’est pas Revelio qui permet de les trouver à certains endroits clés. Et nous ne parlons pas de Levioso pour les récupérer dans certaines statues ou Incendio (ou associé) pour mettre le feu à des coupelles spécifiques.

Il y a également des énigmes à résoudre, des clés volantes à trouver pour ouvrir des armoires spécifiques après un mini-jeu (afin de remplir une quête annexe), des défis de combats à réaliser (par exemple asséner un Descendo à un ennemi en l’air), divers éléments à chercher, trouver et récupérer dans le cadre de quêtes annexes, des courses de balai (avec temps à battre), des duels, des mini-jeux, sans parler des cours de rattrapage à suivre pour apprendre les nouveaux sortilèges (via un mini-jeu simpliste) et ainsi progresser dans l’aventure. Toutes les actions octroient des points d’expérience et chaque niveau permet de gagner un point de Talent (quand la fonctionnalité est débloquée) pour accroitre ses capacités de magie (pour l’offensif, les sorts, la furtivité…). Nous pourrions dire encore bien des choses sur le sujet mais il est surtout bon de savoir qu’il y a quelques phases clés du jeu.

Cherchus les bonus mais pas les horcruxes

La première, c’est la partie aventure qui demande de parler à plusieurs PNJ, pour obtenir des quêtes. Si la plupart des secondaires sont à l’image des autres open world de ces dernières années, à savoir nous prendre pour le larbin qui doit chercher ceci ou cela et le ramener, il faut avouer que la joueuse / le joueur est récompensé(e) derrière grâce à des conversations qui ajoutent toujours au lore de la licence et/ou du jeu. De fait, on sent beaucoup moins la contrainte même si on constate bien qu’on multiplie les allers-retours, ce qui a pour effet de magiquement étirer la durée de vie. La deuxième, c’est l’exploration. C’est la partie qui invite à user et abuser de Revelio pour découvrir les coffres cachés octroyant du loot, les sacoches avec un peu de monnaie à récupérer, des petites enquêtes à mener, des énigmes (simplistes) à résoudre, des défis de Merlin à relever, des animaux à capturer (quand c’est possible), des pages du guide du sorcier à récupérer, etc. Que ce soit à pied ou en chevauchant son balai, cette partie reste en partie optionnelle même si elle permet d’engranger de l’XP et donc de monter en niveau, en sachant que certaines quêtes nécessitent un certain niveau pour y accéder.

La troisième, ce sont les combats. Pour cela, les développeurs ont intégré un système assez simple mais efficace. RT permet de brandir la baguette. Si on appuie simplement dessus, on lance un sort de base sur l’ennemi. RB permet d’utiliser quelques éléments du décor prédéfinis pour les jeter sur l’adversaire. La flèche basse permet d’utiliser une potion pour se soigner et LB d’utiliser un chou mordeur ou une potion spécifique, à attribuer avant en laissant la gâchette appuyée pour accéder à la roue de sélection. Y permet de faire un Protego, simple et efficace, repoussant certaines attaques. Les imparables doivent être esquivées avec une roulade (B) empruntée à divers jeux d’action et moins raccord avec l’univers. Nous aurions préféré une rapide transplanation d’esquive, ce qui est possible une fois la roulade améliorée en laissant la touche B appuyée. Bien entendu, un clic sur le joystick permet de cibler automatiquement ou non un ennemi mais la précision du système est à revoir. Pour utiliser les sorts, il faut passer par un menu mettant le jeu en pause permettant d’attribuer quatre sorts à sa palette, un par touche (A, B, X et Y). Il suffit ensuite de maintenir RT et d’appuyer sur l’un des boutons pour lancer le sort en question, en sachant qu’un cooldown a été intégré pour éviter de spammer les sorts. Cela permet ainsi d’utiliser les sorts à bon escient (certains ennemis ont des vulnérabilités ou se cachent derrière des protections magiques à briser avec un type de sort en particulier) et de créer des combos qui visent à infliger plus de dégâts.

Pour éviter toute frustration, surtout avec une caméra libre qui perd parfois la tête dans les endroits plus restreints ou lors des combats, notre sorcier/sorcière a un symbole de danger (comme l’alerte de Spider-Man) pour avertir d’une attaque imminente et du type d’attaque (jaune peut être bloquée par Protego, rouge doit être esquivée). C’est plutôt malin mais ça enlève à la difficulté. Pour l’heure, nous n’avons testé que la difficulté normale du jeu, qui est très abordable dès lors que l’on respecte le niveau requis pour une mission ou lors d’un combat, mais sachez qu’il y a deux difficultés inférieures pour celles et ceux qui préfèrent privilégier l’aventure et une difficulté Difficile pour celles et ceux qui préfèrent un peu plus de challenge. La quatrième partie, c’est ce qu’il y a à côté. On se retrouve principalement dans la Salle sur demande qui permet d’accéder à un espace à part que l’on peut aménager à sa guise, avec des sorts utilisables qu’à cette occasion. On peut notamment créer des postes de travail, moyennant des ressources à collecter, afin ensuite de crafter ses équipements, de planter des graines et de les faire pousser ou de créer ses propres potions. Au fil de l’aventure, on débloque même un autre espace pour les animaux magiques que l’on peut nourrir et brosser afin d’obtenir là encore des ressources. Vous l’aurez compris, il y a toujours quelque chose à faire dans l’univers et on se laisse facilement embarquer dans des sessions de plusieurs heures sans voir le temps passé, tout étant plutôt bien fait.

Exigeantus maximus

Bien entendu, les plus exigeants pourront tiquer sur certains éléments, comme notre personnage qui parle tout seul pour donner un indice sur une énigme (alors que bon sa résolution est évidente), sur les combats qui se révèlent assez faciles (en contrepartie, ils sont bien plus dynamiques qu’espéré et assez jouissifs quand on maîtrise les combos de sorts), sur certaines missions typées « donjons » qui sont ultra linéaires, sur le balisage incessant de tous les éléments (on peut toujours désactiver la mini-carte dans les options au passage) ou encore sur certains comportements de PNJ qui semblent s’occuper naturellement pour donner vie à l’univers mais qui avec un peu d’attention restent ancrés dans leur routine, jusqu’à certaines situations improbables, notamment dans les missions d’infiltration. De même, si le monde ouvert d’Hogwarts Legacy est maîtrisé, il est difficile de ne pas voir tous les travers que l’on reproche déjà à bien des open world, la recette de base restant assez classique, avec beaucoup d’éléments qui ne sont pas sans rappeler les recettes de Rockstar ou Ubisoft pour ne citer qu’eux (ressources à collecter, chasse de loups, araignées, mages noirs, gobelins, zones à nettoyer, loot à récupérer, avec le revêtement de tenues et accessoires qui peuvent parfois casser toute notion de bon goût, allers-retours récurrents, etc.).

Hogwarts ne revêt pas une cape d’invisibilité pour autant auprès de certaines personnes qui ne s’attarderont pas plus sur ces éléments mais il faut reconnaître que leurs effets sont toutefois estompés par la magie qui se dégage de l’univers. Cela est notamment rendu possible grâce à un gros travail de la part du studio sur la partie technique. Si de base nous n’avons que deux options possibles (fidélité en 4K à 30 fps ou performance en 60 fps), une fois dans le jeu, nous pouvons ajouter une option avec le ray-tracing (dispensable avec un petit impact sur les performances) ou, selon les écrans, un mode équilibré et un mode Rendement HFR. Concrètement, le titre tourne très bien en mode fidélité. Le rendu est vraiment beau, il y a énormément de détails dans les textures, dans les modélisations 3D, dans les environnements et le tout tourne majoritairement correctement. Il va s’en dire que l’on assiste toutefois à quelques baisses de frame rate lors des combats quand il y a trop d’effets simultanés ou lors de l’exploration, lorsqu’on va un peu trop vite, avec quelques petits retards d’affichage ou des raccords étranges au niveau de la lumière. En mode performance en revanche, on perd un peu en détails mais on gagne clairement en stabilité, le titre ne bronchant pour ainsi dire jamais. Reste que dans les deux cas c’est assez maîtrisé, avec très peu de bugs rencontrés, le plus gros que nous ayons vu étant un balai traversant une cape de sorcier (un classique du genre).

Pour le reste, il faut bien reconnaître que c’est plutôt solide aussi bien techniquement que visuellement. Le plus impressionnant reste assurément Poudlard, avec ses nombreux effets magiques, PNJ, détails, tableaux, objets, etc. Pré-au-lard est aussi assez surprenant et les environnements autour, fleuris et ou boisés, s’en sortent également très bien. Les effets de feu lorsqu’on brûle un bois (prédéfini, on ne peut pas tout brûler) ou une toile d’araignée sont superbes, tout comme Lumos démontre une belle prestation sur la gestion des éclairages. La musique n’est pas en reste, avec des thèmes agréables et des bruitages parfaitement en accord avec l’univers. Le gros plus revient à la version française qui bénéficie de doublages de qualité avec une synchronisation labiale vraiment très bonne, ce qui ajoute en immersion. Dans les petits plus, on note divers paramétrages en faveur de l’accessibilité dans les options, la possibilité de passer des scènes avec Y ou d’accélérer les dialogues avec la même touche. A ce sujet, il y a souvent des choix dans les dialogues, pour approfondir le lore justement ou pour faire un choix de raison. Soyons clairs, à l’heure actuelle, les conséquences ne sont pas fortement perceptibles.



On a aimé

On n’a pas aimé

Choisir sa maison (vive Poufsouffle) !
Une histoire inédite
Très généreux en contenu
Plein de défis à relever
Des quêtes annexes qui apportent au lore
Poudlard en accès libre, c’est impressionnant !
Plutôt solide techniquement
Visuellement très agréable
Une excellente VF avec une belle synchro labiale
Chevaucher son balai
Les voyages rapides (par le menu de gauche, pas via la carte)
Combats dynamiques assez grisants
Un vrai sentiment d’évolution (sorts, stats…)
Le craft, un plus pour les intéressés
Editeur de perso sympathique…
Avec des manques (barbe, corpulence…)
Certains développements un peu longuets
La caméra parfois, surtout en combat
Perso qui parle seul pour donner les solutions
On aurait préféré juste transplaner brièvement que faire une roulade
Des donjons ultra linéaires (malgré les courts chemins annexes pour le loot)
User et abuser de Revelio
L’infiltration, pas terrible
Quelques QTE intégrées pour dire qu’elles y sont
Certains mini-jeux ennuyants à la longue (ouverture des serrures notamment)
Une recette « open world » très classique, jusque dans les menus
L’absence du Quidditch


Le verdict de Vincent / onizukadante // Expelliarmus les défauts, la magie opère !
Hogwarts Legacy est loin, très loin, d’être un jeu parfait ou même innovant. A vrai dire, Avalanche Software a largement repris les recettes les plus classiques des open world de ces dernières années pour les adapter à son adaptation de la licence Harry Potter. On retrouve donc tout ce qui plait et déplait dans, par exemple, les productions d’Ubisoft. Allers-retours, éléments de remplissage, surabondance de ressources à collecter (avec seulement vingt emplacements disponibles pour les tenues et accessoires), personnage qui se parle ou qui a un acolyte qui donne directement la solution à une énigme, divers marqueurs pour toujours assister les joueuses et joueurs, etc. L’absence du Quidditch, annoncée en amont, se fait également sentir même si tout le monde espère un ajout en DLC plus tard. Néanmoins, le fait de reprendre des bases assez communes désormais n’en fait pas un mauvais jeu, bien au contraire. Le studio a été généreux au niveau du contenu, il développe une histoire inédite qui n’est pas aussi manichéenne qu’attendu, malgré des rebondissements téléphonés, il apporte des éléments au lore avec chaque quête secondaire et il permet de visiter Poudlard et ses alentours librement. Certes, il y a parfois quelques chargements, comme lorsqu’on transplane d’un point à un autre ou qu’on lance certaines quêtes, mais l’univers est assez vaste et riche. Poudlard et Pré-au-lard fourmillent de vie, la forêt et les zones alentours offrent des combats, des énigmes et des trésors à trouver, on sent la montée en puissance du personnage, au travers des gains d’expérience et des sorts appris. En plus, les combats sont grisants et dynamiques, même s’il y a des choses à redire dessus, à commencer par la gestion de la caméra et les approximations du ciblage. Dans l’ensemble, Hogwarts Legacy s’avère être un très bon jeu, les développeurs ayant maîtrisé l’application de la formule, sans pour autant la subjuguer.

Mais il est aussi et surtout l’une des meilleures adaptations de l’univers. Visiter entièrement Poudlard de la sorte est un rêve de jeune fille/garçon qui a grandi avec la licence, saisir les éléments de fan service est gratifiant, utiliser tous les sorts que l’on connaît est grisant, les combiner dans les combos apporte un certain plaisir. En plus, techniquement, le jeu tient vraiment bien la route, que ce soit en mode Fidélité ou Performance, l’univers est super détaillé, c’est vivant (sans rentrer dans le détail qui montre quelques incohérences) et la magie opère. On se plonge dans l’univers, on accepte certains faits (comme de faire le larbin pour les PNJ) car on gagne en informations, en dialogues, en références et on finit une session de jeu en ayant cumulé quelques heures alors qu’on a l’impression d’avoir commencé quelques minutes auparavant. L’enrobage fait son effet, l’exécution est de qualité dans l’ensemble et la formule fonctionne mieux qu’un abracadabra. Nous attendons maintenant de finir l’aventure (de débloquer les montures volantes et les sorts interdits) pour parler plus amplement du scénario et des possibilités de la fin du jeu… Mais en attendant, nous ne pouvons vous cacher le fait que nous prenons bien du plaisir à parcourir le titre, et ce même si nous sommes conscients de certains défauts relevés.

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VOS REACTIONS
Posté le 10.02.23 @ 17:23
Testeur


J'ai regardé des vidéos de la version PC. J'avoue que le gameplay m'a un peu refroidi. En regardant, ça n'a pas l'air ouf. L'open world et son contenu sont ultra classiques. C'est clairement un jeu pour les fans, l'enrobage HP, c'est ce qui va donner envie de s'y plonger. J'imagine que c'est le jeu qu'attendait tous les amateurs des films et des livres. N'étant pas un grand fan de la licence, ça me laisse plutôt de marbre mais je suis quand même curieux de l'essayer.
Carton rouge pour la version PC et son opti absolument catastrophique.

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