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L'avis flash d'Oni - eFootball PES 2020

- Publiée le 10.09.2019, à 14:14
- Par Vincent P.
L'avis flash d'Oni - eFootball PES 2020

Officiellement, c’est aujourd’hui que sort eFootball PES 2020. Après un très bon opus 2019, la licence change légèrement de nom pour ajouter la notion d’eSport. Un nom c’est bien mais ce qui compte, ce sont les évolutions apportées au jeu lui-même. Ce n’est pas aujourd’hui que je pourrai vous fournir toutes les réponses à cette question. En effet, même si cela fait quelques jours que je peux profiter du titre, le patch Day One assurant entre autres les derniers transferts et apportant quelques ajustements n’a pas encore été déployé (il sera appliqué le 12 septembre). De même, l’ensemble des modes ayant recours à une connexion à Internet n'étaient pas accessibles (à l'heure où les lignes ont été écrites, soit dans la nuit passée), ce qui m’a privé d’une bonne partie du contenu pour l’heure. Toutefois, l’éditeur l’autorisant, je vous propose déjà de découvrir mon avis Day One pour vous donner quelques pistes sur ce que peut valoir ce nouvel opus. La critique complète sera publiée d’ici une douzaine de jours, le temps pour moi de réellement faire le tour du jeu et de tester toutes ses fonctionnalités.

Une évolution bienvenue à défaut d'une révolution




Premier petit point que l’on voit, le menu du jeu a été retravaillé. Pas de révolution pour autant, on a le droit à quelques icônes d’accès rapide pour lancer les modes classiques que sont les parties rapides, le multijoueur, le mode MyClub, les réglages, le mode Vers une Légende ou encore La célèbre Ligue des Masters. Le multi et le mode MyClub étant inaccessibles lors de ma phase de test, j’ai surtout avancé dans La Ligue des Masters, délaissant pour l’heure le mode Vers une Légende qui à première vue est assez proche de celui de l’opus dernier, à une nouvelle caméra (disponible dans les autres modes, j'y reviens après) et un lifting de menu près. La bonne nouvelle, c’est que le mode a été lifté. On commence avec un entraîneur connu au choix, dont Zico, Cruyff, Roberto Carlos ou encore Maradona pour ne citer qu’eux, et on découvre des transitions qui vont dans le bon sens. On suit notre entraîneur dans des couloirs par exemple, voyant quelques joueurs croiser son chemin, etc. Les petites cut-scenes ajoutent un peu de vie à l’ensemble, ce qui n’est pas désagréable. De même, on a le droit à quelques petits dialogues à choix multiples pour par exemple définir les grandes lignes des objectifs de la saison ou celles du comportement que l’on veut pour son équipe. Les choix n’ont pas vraiment d’impact en jeu pour l’heure, du moins sur ce que j’ai pu jouer, mais ça apporte un peu de vie. Ce qui est dommage en revanche, c’est qu’aucun doublage ne soit de la partie. Du coup, les conférences de presse paraissent bien mornes avec d’autres entraîneurs qui bouge un peu la tête le temps qu’on applique le choix de la réponse… Outre cela, si les menus du mode ont connu un petit lifting, ils ne bouleversent rien. C’est un peu plus sexy à l’œil mais on retrouve le même calendrier, le système de notifications et plus généralement la même structure que par le passé.

L’éditeur a annoncé que le système des transferts, celui du versement des salaires, etc. avait été revu pour coller plus à la réalité. Mes premières heures me permettent de constater que les promesses semblent tenues mais il me faudra encore quelques dizaines d’heures au compteur pour vraiment vérifier ces dires sur le moyen/long terme. En résumé, cet opus se veut plus tourné vers le online avec son orientation eSport et pour le moment le mode en ligne n’étant pas disponible il est difficile de voir des évolutions sur ce point-là. La seule chose que je peux dire c’est que Vers une Légende et La Ligue des Masters sont des versions revues et corrigées des modes de l’an dernier, sans révolution. Parmi les nouveautés, je note l’intégration d’une caméra vue stade qui vise à apporter une meilleure immersion en proposant un rendu « comme à la télé » avec des mouvements de caméra entre le milieu de terrain et l’entrée à la surface de réparation par exemple. Personnellement, je suis mitigé sur cette vue. Ce n’est pas qu’elle est bonne ou mauvaise, c’est juste qu’elle est déroutante sur les premières parties. Lorsqu’on fait des passes longues ou que l’on étire le jeu vers les points de corner, on perd un peu en visibilité et au niveau de l’appréciation des distances. En revanche, il est vrai qu’on gagne en dynamisme, la caméra reculant lors d’une remise en jeu par le gardien avant de se recentrer sur l’action au milieu de terrain par exemple. On apprécie plus le public également. Pour l’heure, je vais alterner entre cette vue et ma vue habituelle sur le côté un peu plongeante. Je donnerai un avis plus tranché sur la question lors de la critique complète, quand je m’y serai plus habitué.

Au niveau des commentaires, je vais passer rapidement, on retrouve ce cher duo composé d’un Grégoire Margotton à l’aise dans son rôle, et d’un Darren Tulett, toujours aussi mal servi dans ses répliques. Pour avoir rejoué à PES 2019 ces dernières semaines, j’ai même entendu des répliques provenant directement de l’opus précédent, en sachant que ce dernier en avait également qui étaient reprises de PES 2018… Visuellement en revanche, le constat est sans appel. Le FOX Engine gagne encore en finesse. Il fait des merveilles ! Même si quelques joueurs moins connus sont toujours plus ou moins ressemblants, je dois avouer que j’ai été impressionné par la qualité de la modélisation des stars. Les jeux de lumière sont encore un peu plus fins, les effets de transpirations font plus naturels et les expressions sont plus agréables à l’œil. La carrure des joueurs est également bien retranscrite. C’est également vrai au niveau du moteur physique puisqu’on sent bien la différence entre deux joueurs de gabarits différents. Les appuis, les transferts de poids lors d’un changement d’appui, on a une réalisation réaliste qui monte encore d’un cran. Il y a plein d’animations contextuelles qui apportent un peu plus de crédibilité à l’ensemble et les développeurs ont vraiment bien bossé sur les animations. Elles sont très réalistes, bien enchaînées et sonnent justes. Les contacts font toujours plus naturels, à une ou deux bizarreries près, la protection de balle a été améliorée et on ressent mieux le contact avec le cuir selon le point de contact avec le pied. Intérieur ou extérieur, que l’on mette le corps en opposition ou que l’on passe l’enjambe devant celle de l’adversaire, on ressent vraiment ce qu’il se passe sur le terrain.

J’oublie volontairement les petits noms commerciaux des nouveautés dédiés surtout à la promotion du jeu, pour vous dire que les développeurs ont bien amélioré des points qui étaient pointés du doigt l’an passé. Les automatismes du passé et certains comportement robotiques ont été gommés. N’espérez plus enchaîner les passes quasi automatiquement avec les aides (le jeu sans aide est toujours aussi agréable et encore plus poussé à mon sens), cette fois la physique des joueurs et de la balle entre en jeu. Ainsi, si vous avez un mauvais appui, une position de passe ou de tir qui n’est pas naturelle, un mauvais contrôle ou autre, vous louperez simplement votre action. De même, n’espérez plus placer votre une-deux avec une passe en profondeur qui passe quasi tout le temps dans le dos de la défense, les défenseurs ne se livrent plus autant. Le jeu en triangle a plus de chance de fonctionner pour arriver jusqu’à la surface de réparation. De même, comme dans l’opus précédent, le portier ne s’avance pas trop pour éviter les tirs lobbés. On découvre une IA retravaillée, certes encore imparfaite, qui offre plus de choix dans les actions. Les appels de balle sont mieux gérés et l’I.A. utilise bien mieux les espaces disponibles pour ouvrir le jeu. En résulte des situations d’attaque et contre-attaque qui se renouvellent. Les défenseurs se veulent aussi plus présents et n’hésitent pas à utiliser leur corps pour piquer le ballon directement dans les pieds.

C’est alors que surviennent les améliorations apportées au système de dribble pour apporter plus de contrôle et de précision dans les petits espaces. Ce n’est pas toujours évident mais c’est bien foutu. La physique de balle étant quasi irréprochable, on ne peut que profiter du spectacle. Le rythme est vraiment bien posé, juste ce qu’il faut pour offrir un rendu réaliste satisfaisant demandant plus que jamais de construire ses actions. De même, avec le moteur physique qui prend plus en compte les ratés (par rapport au placement du cors, de l’appui, etc.), je trouve que les frappes gagnent en diversité. L’aspect systématique de certaines situations de frappes de l’an passé a été quasiment supprimé. Ajoutez à cela des profils de joueurs toujours mieux respectés et vous obtenez un gameplay aux petits oignons qui procure de folles sensations. Bien sûr, il faut que je joue avec encore plus d’équipes et que j’approfondisse certaines situations de jeu pour mettre à l’épreuve la défense et l’arbitrage (pour le moment un peu laxiste je trouve) notamment mais sur mes premières heures, le résultat est vraiment satisfaisant. Quant aux licences, je ne vais pas revenir dessus dans cet avis, il vous suffit de lire toutes les actualités que j’ai écrites pour comprendre qu’à défaut d’égaler la concurrence, Konami fait en sorte de grapiller et maintenir des partenariats, comme l’exclusivité de la Juventus ou l’arrivée de l’Euro 2020 plus tard sous le forme d’une mise à jour gratuite.

Le mot de la fin de Vincent / Onizukadante
eFootball PES 2020 de son nom complet n’a pas encore exprimé son tournant vers l’eSport puisque les serveurs n’étaient pas actifs pour essayer les modes connectés avant la sortie. J’attendrai donc le patch de rigueur et l’ouverture des serveurs (soit dès cet après-midi) pour me mettre sur tout ça et proposer une critique complète dans une douzaine de jours environ. Pour l’heure, ce que je peux dire c’est que Konami a amélioré par petites touches les menus et le mode de La Ligue des Masters. Il n’y a pas de révolution et ça reste moins sexy que le mode scénarisé de la concurrence mais il y a du mieux. Le mode Vers une Légende reste assez fidèle à lui-même également. Les développeurs se sont basés sur leurs acquis pour travailler sur d’autres points. Outre une vue stade déroutante mais pas inintéressante, c’est surtout le gameplay qui a profité d’améliorations non négligeables. La vitesse du jeu est encore plus adéquate que par le passé, la physique de balle est incroyable, les défenseurs se livrent moins et se montrent même plus agressifs dans les récupération de balle, l’intégration des ratés liés à la physique (pour les appuis, les contrôles, les positionnements…) permet d’éviter l’automatisation des passes et des tirs, tout en donnant des frappes plus variées dans les derniers mètres, le poids des corps se ressent mieux, l’inertie est bien gérée... Les gardiens ne sont toujours pas irréprochables, les commentaires sont dans la lignée des opus précédents et il y a bien quelques bizarreries de temps en temps mais en même temps le patch Day One n’a pas encore été appliqué. Bref, pour l’heure, mon avis à chaud sur mes sessions passées jusqu’à ce jour, c’est que ce volet est un cran au-dessus du précédent. Le gameplay est plus ouvert, plus fluide, les animations sont incroyables, les dribbles sont plus précis (si on ne fait pas n’importe quoi par rapport au positionnement du corps de son joueur) et l’I.A. a gagné en analyse pour mieux utiliser les espaces. Visuellement, ça s’améliore également. Bref, ce premier contact (deuxième si on compte la récente démo) est vraiment très prometteur même si au niveau des modes de jeu, les développeurs ont encore beaucoup de travail à fournir.

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