Développé par le studio indépendant taïwanais Silver Lining, The Star Named EOS embarque le joueur dans une aventure entremêlant narration et puzzles. Avec ses dessins faits main, et jouant sur le thème de la photographie et des relations familiales, le titre a-t-il su nous mettre des étoiles dans les yeux ? C’est ce que nous allons découvrir lors de ce test réalisé grâce à un code reçu par l’éditeur.
Dans la peau de Dei, un jeune garçon passionné par la photographie depuis que sa mère lui a offert un appareil photo, le joueur est invité à suivre les découvertes de ce jeune homme au sujet de son passé et de sa famille. En regardant les photos que sa mère disparue lui envoyait lors de ses voyages, Dei décide de lever certains mystères autour de sa disparition. Guidé par les lettres laissées par sa mère, il se lance alors sur ses traces au cours d’un voyage initiatique, plein de nostalgie et d’émotion. Ces sentiments transpirent tout au long de l’aventure, magnifiquement sublimés par des graphismes dessinés à la main, des scènes en aquarelle ou façon animé. Les voix japonaises sous titrées en français sont de bonne qualité et accentuent cette ambiance tout en douceur et mélancolie, soulignée par une musique parfaitement dans le ton. Le scénario est bien amené et les thème traités sobrement, ce qui n’empêche pas le joueur d’être embarqué dans ce voyage tout en douceur et mélancolie, dont nous ne dirons rien de plus pour ne pas vous en gâcher la découverte. On regrette peut-être une durée de vie légèrement trop courte : il ne nous aura fallu que 3h en prenant notre temps pour en venir à bout, avec une dernière phase qui laisse un arrière goût d’incomplet, un peu trop facile. Mais en regard de la quinzaine d’euros demandée et de ses qualités, cela reste raisonnable.
Côté gameplay, le jeu s’organise en tableaux, au centre desquels se trouve le joueur, en vue subjective, qui peut donc naviguer à 360° dans la scène (grâce au joystick droit), à la recherche des indices, clichés et énigmes, l’autre joystick permettant de déplacer le pointeur à l’écran. Chacun des 6 tableaux s’appuie sur une lettre envoyée à Dei par sa mère, accompagnée d’une photo. Pour se rapprocher de sa mère, Dei souhaite reconstituer chaque cliché. Pour cela, il faudra trouver les éléments nécessaires dans l’environnement. Pas de guidage excessif ici, ne comptez pas sur la mise en évidence des indices, seul le curseur changera de forme en passant dessus, obligeant un minimum d’engagement, sans grosse difficulté. Les puzzles sont variés et globalement intéressants, avec une difficulté raisonnable, nécessitant toutefois l’appui papier/crayon pour noter des indices. L’utilisation de l’appareil photo est plutôt bien intégrée, et sert de déclencheur à plusieurs reprises, de façon parfois agréablement surprenante. Et le reste du gameplay est dans la même veine, simple et efficace, aucune difficulté technique ou bug à noter.
On a adoré : Une histoire bien menée et émouvante Des puzzles intéressants et bien dosés Des graphismes superbes L’utilisation de l’appareil photo Un gameplay efficace |
On n'a pas aimé : On aurait aimé un ou deux tableaux de plus La dernière phase un peu légère |
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