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Test - DRAGON BALL : Sparking! ZERO : L'excellent retour de Tenkaichi Budokai !

- Publiée le 11.10.2024, à 14:49
- Par Damien B.
Test - DRAGON BALL : Sparking! ZERO : L'excellent retour de Tenkaichi Budokai !

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la licence Dragon Ball a été choyée pour célébrer ses 40 ans. Endeuillés par la disparition du créateur de la série, Akira Toriyama, les fans ont droit à un bel hommage avec une double ration de nouveautés en cette fin d’année 2024. En effet, voici qu’arrivent dans la même période la série originale Dragon Ball Daima et bien sûr le jeu Dragon Ball : Sparking ! ZERO qui nous intéresse aujourd’hui. Depuis son annonce en mars 2023 lors du Dragon Ball Games Battle Hour, le roster s’est dévoilé petit à petit, ainsi que des images et vidéos qui ont parfois divisé. C’est le moment de vérité, voyons si l’attente en valait la peine !

DRAGON BALL : Sparking! ZERO

Une réalisation qui (final) flash !

Développé par Spike Chunsoft, le titre a de quoi rassurer si on repense aux jeux développés par Spike, à l’origine des trois jeux Budokai Tenkaichi, dont Sparking ! Zero est une suite directe. Si les deux jeux Raging Blast restaient dans le domaine du correct, ça s’est gâté avec le plutôt moyen Tenkaichi Tag Team sur PSP mais surtout avec l’affreux Ultimate Tenkaichi sorti en 2011. Après la fusion avec Chunsoft, Dragon Ball n’a pas vraiment été mis à l’honneur, avec un jeu Kinect sur Xbox 360 pour le moins bancal et deux titres intégrant la licence avec d’autres mangas de chez Jump, à savoir J-Stars Victory VS, correct mais loin de valoir son équivalent sur DS, Jump Ultimate Stars, ou encore Jump Force, qui n’est malheureusement pas une hallucination collective. Prenez le temps de consulter un hypnotiseur pour oublier ce machin à tout jamais.

Vous êtes revenu ? Super ! On va pouvoir attaquer, littéralement. Après l’intro du jeu, reprenant le générique « Genkai Toppa X Survivor » de l’arc du Tournoi du Pouvoir de Dragon Ball Super, vous commencerez direct avec un combat, Goku contre Vegeta, expliquant les bases du gameplay. Mini tuto sympa, il faudra pourtant passer par la case entraînement pour espérer comprendre toutes les subtilités du gameplay. Dommage que l’interface du mode entraînement soit si rigide, obligeant à passer manuellement d’un tuto à l’autre, ce qui n’est pas super agréable ni intuitif. Un peu comme le menu du jeu d’ailleurs qui est fort joli mais pas super pratique.

L’idée ici est de vous faire vivre des combats dignes de son matériau d’origine, à base de patates de forain supersoniques et autres attaques d’énergie qui font pas dans la dentelle. Vitesse, puissance, mais aussi téléportations et transformations sont des composantes essentielles de l’univers de Dragon Ball qui ont ici été reprises avec succès.

Les combats sont nerveux, rapides, procurant immédiatement à l’écran comme à la manette un sentiment de contrôle et de puissance hyper satisfaisant. Malgré le bordel ambiant et la débauche d’effets de lumières, de décors qui se détruisent ou de déplacements hyper rapides, le framerate ne bronche jamais.

Seule ombre au tableau dans cette reconstitution, l’absence des musiques de l’anime dans le jeu, même dans sa version ultimate. Il faudra dépenser 30€ de plus pour avoir accès à différentes musiques qui vous fileront certes des frissons de plaisir nostalgiques, mais au détriment du porte-monnaie.

Si à l’heure d’écrire ces lignes on note quelques glitchs sur certaines animations, ce n’est rien qui nuise vraiment au plaisir de jeu. Au demeurant, ce ne sont que des soucis d’affichage qui n’entravent pas le combat, même si ça fait un peu vilain par exemple d’être bloqué sur une animation qui tourne en boucle en fin de combat. Gageons que cela sera corrigé avec de futurs patchs.

DRAGON BALL : Sparking! ZERO

Dragon Ball et le Multivers du fanservice

Avant toute chose, on vous conseille de passer les premiers instants du jeu sur le mode histoire ou plutôt histoires car Dragon Ball : Sparking ! ZERO vous permet de revivre certains moments de DBZ et Super du point de vue de 8 personnages.

Ici vous aurez l’occasion de revivre certains combats de chaque arc, avec des variantes qui s’activeront selon le résultat du combat, ou selon le choix qui peut être proposé dans les cutscenes. A vous de voir si vous souhaitez coller à l’histoire originale ou tenter des facéties pour ouvrir de nouvelles possibilités exclusives. On avait déjà vu cela dans certains jeux Budokai et Budokai Tenkaichi précédents, ce qui permet une petite bouffée de fraîcheur pour quiconque connaît l’histoire sur le bout des ongles.

En termes de narration entre les combats, ce sont parfois de courts passages animés, ou de simples diapositives qui font un peu cheap, surtout quand on voit ce que peut le moteur du jeu a dans les tripes. Cela dit, si vous voulez une jolie mise en scène et retrouver le scénario d’origine, vous avez toujours la possibilité de jouer à DBZ Kakarot.

Que ce soit les animations labiales basiques, les mimiques simplistes ou plus largement la mise en scène, la comparaison est pâlotte avec le titre susnommé. On s’étonne même d’entendre certains doublages pas forcément convaincants en version japonaise, on prendra juste pour exemple le cri de poulet que fait Perfect Cell quand vous le battez au terme de son combat avec Vegeta. Heureusement cela reste assez peu commun.

Le véritable regret de ce mode, c’est la focalisation bien plus prononcée sur Dragon Ball Z, avec quelques morceaux de Dragon Ball Super, basta. Pas de GT ni de scénario des films, alors que les personnages sont présents dans le jeu pour la plupart, c’est quand même dommage. Alors oui vous allez sûrement dire que c’est déjà bien, mais ça manque clairement d’homogénéité. On passera aussi sur la quasi absence de la série d’origine, pour laquelle on imagine bien des ajouts au roster dans un futur DLC.

D’autre part, certains arcs sont torchés en une poignée de combats, comme la saga Freezer avec Goku qui boucle le truc entre quelques cinématiques. Pour en revenir aux scénarios alternatifs, la carte du mode histoire vous indiquera où se trouvent les embranchements possibles, ce qui est assez sympa pour ne pas tourner en rond pendant des plombes.

Il est possible de diminuer la difficulté d’un cran pour quiconque souhaite juste profiter des scénarios, ce qui fera plaisir à certains sur certains passages un peu plus corsés. Alors oui, on peut aussi carrément passer tous les combats sans trop de difficulté en spammant les contres et les attaques ultimes, l’IA étant parfois aux fraises dans ce mode.

Au gré des combats, vous gagnerez de l’expérience qui permettra d’augmenter votre niveau de joueur, débloquant ainsi quelques goodies et/ou de l’argent à dépenser dans la boutique. En avançant dans les divers scénarios, vous débloquerez aussi des costumes et des personnages, on vous conseille d’abord de terminer l’histoire avant d’aller claquer vos deniers dans la boutique. Pour boucler les scénarios de ce mode, comptez environ une quinzaine d’heures, ce qui est loin d’être vilain.

DRAGON BALL : Sparking! ZERO

Quantité et qualité, la bonne fusion ?

Avec son roster colossal de 182 personnages jouables, Dragon Ball : Sparking ! ZERO tente de faire plaisir à un maximum de joueurs et de fans, avec évidemment des manquements qui seront proposés on imagine dans de futurs DLC. Alors oui on retrouve tous les Goku, Vegeta ou Gohan notamment avec leurs transformations, ce qui multiplie facilement les cases, mais c’est quand même pratique de commencer avec une version déjà transformée pour jouer directement avec la forme qui vous plaît. Notez d’ailleurs que vous pourrez vous transformer au besoin au cours du combat, ce qui permet de profiter d’animations qui ont une gueule folle et permettant aussi de temporiser le combat en bousculant son rythme.

Les possibilités sont vastes en termes de combat, d’autant plus que dans certains modes vous pourrez composer des équipes de 5 combattants, ce qui permet de faire des mélanges assez fun. On les voit venir les bourrins qui vont mettre du Broly/Gogeta/Vegetto, ou les petits malins qui opteront pour les capacités d’esquive de Whis ou de Goku Ultra Instinct. Tout est possible et c’est une véritable force du titre qui puise son fun dans son roster colossal, avec sa tonne de mouvements signatures, qui parfois se paient même le luxe d’avoir des lignes de dialogue ou des réactions uniques en fonction de l’adversaire. Si vous prenez Toppo en mode Dieu de la Destruction contre Freezer de Super, il fera une chope spéciale par exemple, comme lors du Tournoi du Pouvoir. La quantité vient aussi des divers modes proposés, avec les grands classiques évidemment : le VS, contre l’IA ou des amis, en local ou en ligne, classé ou non. Evidemment, on ne parle pas de Dragon Ball sans évoquer de mode Tournoi, avec ici la possibilité de créer son propre mode tournoi en modifiant diverses règles ou simplement d’en choisir un dans la liste pour revivre certains grands moments dans les conditions de l’évènement, et même des lieux.

Dans le mode en ligne classé, le jeu reprend un concept intéressant avec un système de points, un peu comme dans Capcom VS SNK pour les anciens qui auront la réf. Vous avez un total de 15 points à dépenser, sachant que chaque personnage a un certain coût. Les plus balèzes valent 10 points, jusqu’à 1 point pour Hercule/Mr Satan. Cela permet d’équilibrer un peu les forces sans avoir forcément en face les mêmes mammouths increvables.

Autre mode, autre nouveauté sympa : le mode combat personnalisé, qui permet de créer vos propres scénarios de combat et aussi de les partager. Il est également possible de jouer aux créations des autres joueurs, ce qui permet de faire quelques fantaisies et surtout d’allonger la durée de vie du jeu. Il faudra donc choisir le type de combat (seul, en équipe…) puis les personnages, jusqu’à 5 par équipe, en choisissant les combattants, les PNJ des dialogues, le titre, la miniature et les mots-clés. Le rendu final dépendra de vos choix, rassurez-vous : les tutos sont bien expliqués, et vous permettront au final de faire des choses plutôt sympas. Le rendu final ressemble à un court épisode de la série, avec un mini synopsis, un titre, le combat puis la conclusion.

En jouant vous validerez des défis auprès de Zen’ô, rapportant pas mal de bonus dont des Dragon Balls. Avec celles-ci vous pourrez invoquer l’un des 3 Shenrons, chacun donnant des récompenses différentes, qui permettent en vrac d’obtenir de l’argent, de l’expérience, des cosmétiques ou de déverrouiller des personnages par exemple. La boutique permet d’acheter des costumes, des personnages, des cosmétiques, des voix ou des objets de capacité, qui sont des capsules qu’il est possible d’équiper à vos personnages pour donner des bonus, utilisables en combat.

Vous pourrez évidemment personnaliser vos combattants avec l’attirail que vous aurez débloqué, on salue l’initiative d’avoir faire une boutique qui ne réclame pas votre carte bleue, c’est assez rare pour être signalé (mais oui, il va y avoir des DLC payants) Reste la galerie, regroupant une encyclopédie assez sympa sur chaque personnage, avec la possibilité pour chacun d’activer un petit commentaire vocal conjoint de Bulma, Chichi et Videl, une petite attention rigolote et originale ! Vous pourrez aussi consulter vos stats ou revoir vos combats enregistrés.



Point complet
Quelle aventure, alors oui certains points pourraient nécessiter un petit coup de polish, mais dans sa globalité, Dragon Ball : Sparking! ZERO est une belle réussite, étant à la fois un bon jeu Dragon Ball, mais aussi un bon jeu de baston, assurant à la fois le spectacle à l’écran tout en procurant une vraie satisfaction à la manette. Il y a un avant et après Sparking! ZERO, qui définit désormais ce que doit être un jeu de combat de la saga Dragon Ball.

On a adoré :
Joli et superbement animé
Gameplay bien adapté
La variété des modes
La création de combats
Le système de points de combats en ligne
Le roster, quoi qu’en disent certains
La quantité de défis
La boutique avec l’argent du jeu
Les what-if du mode Episodes de Combat
On n'a pas aimé :
Le mode histoire trop centré sur DBZ
Manque de variété sur Dragon Ball à la sortie
Les musiques originales payantes
Quelques animations buggées à la sortie
La lourdeur des menus d’entraînement



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VOS REACTIONS
Posté le 11.10.24 @ 18:23
Testeur


J'avais dit que j'attendrais les tests mais j'ai craqué, je dois recevoir mon exemplaire demain. Dragon Ball c'est presque une religion pour moi, LE truc de mon enfance.
Le test XG confirme ce que je pensais. Gros roster, c'est beau, c'est fun... mais avec un mode histoire un peu décevant. Bon, on s'en doutait et puis comme précisé dans le test, Kakarot est là pour ceux qui veulent un truc 100% axé sur ça.
J'ai quand même un peu peur pour le online ou ça va jouer les persos pétés H24 (coucou Gogeta SS4)

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