Qui n’a pas rêvé de devenir archéologue en regardant la trilogie de films Indiana Jones. Devenue une énorme icône de la pop culture, la licence a connu quelques remous ces dernières années, notamment avec les deux derniers films. Côté jeux vidéo, c'était le calme plat, jusqu'à l'annonce et révélations en début d’année de la part de Bethesda. Et c’est Machine Games qui s’y colle, connu pour le reboot des Wolfenstein, autant dire qu’ils y étaient prédestinés. Est-ce une réussite ou bien un flop, c’est ce que nous allons voir dans ce test effectué sur Xbox Series X, à l'aide d’une clé envoyée par l'éditeur.

Sa place est dans un musée

L’histoire nous place entre les Aventuriers de l’Arche Perdu et la Dernière Croisade. Dans la peau de notre archéologue favori qui, suite à un cambriolage au Marshall College, part à la recherche de son agresseur. Et nous n’en dévoilerons pas plus afin de laisser la surprise, car oui l’histoire et la narration est l’une des grandes forces de ce titre, rappelant énormément l’ambiance des trois premiers films. Avec des personnages relativement bien écrits, surtout les antagonistes. Accompagné d'une bande originale de très grande qualité, signé Gordy Haab qui a déjà succédé à John Williams sur les derniers jeux Star Wars. Autant dire que l’immersion est à son paroxysme et renforce le choix de la vue à la première personne du studio.

Car oui, c'est seulement lors de certaines phases de plate-forme que nous aurons le loisir d'apprécier la silhouette du héros (ou pendant les cinématiques). Notamment les phases d’escalade, particulièrement celle qui nécessite l’utilisation du fouet. Ces dernières sont particulièrement réussies, spécifiquement dans les zones ouvertes offrant diverses approches, rappelant des titres comme Prey ou Dishonored. Celles-ci offrent de nombreuses énigmes secondaires, plutôt plaisantes et agréables. Notons qu'il existe plusieurs modes de difficulté allant de Facile à Très difficile, ainsi que deux modes pour les énigmes (l'un avec plus d'aide que l'autre). Et pour récompenser les plus curieux, vous trouverez des livres de compétences, offrant divers bonus de santé, d’endurance ou de dégâts.

Ces dernières sont déblocables à l’aide de points d’aventures, que nous récupérons en terminant des quêtes secondaires ou bien des énigmes comme cités précédemment. Nous avons aussi l'occasion de récupérer de l’argent, qui a son utilité chez le marchand. Ce dernier vend principalement les emplacements de la plupart des collectibles de chaque zone. Mais aussi des objets indispensables à notre aventure, comme l’appareil photo servant à photographier divers lieux. Nous donnant la possibilité de gagner des points d’aventure supplémentaires. Nous avons aussi le voyage rapide qui est sous forme de panneaux de direction, permettant de retourner aux divers points principaux de la zone. C'est vraiment un vrai régal de se balader dans l'univers d'Indiana Jones.

Hey Junior !

Le jeu offre aussi des phases beaucoup plus linéaires et ponctuées d’action. Ces dernières sont pour la plupart réussies. Avec un système de combat à mains nues vraiment cool, nous offrant la possibilité d’utiliser de nombreuses armes assez variées. Comme un débouche toilette, des outils de jardin ou même une tapette à mouche. Chacune avec une durabilité qui lui est propre. Vous trouverez également des armes à feu, même si une certaine rigidité lors des phases de shoot est assez désagréable compte tenu du passif du studio. Ces dernières sont agrémentées de phases d’infiltration, dans lesquelles l’IA des ennemis n’est pas sous son meilleur jour. Celles-ci peuvent être contournées à l’aide de divers déguisements, récupérables lors de l’aventure ou bien pendant les phases d’exploration. Et justement, il faut bien avouer que toute la partie exploration est magnifiquement immersive et qui laisse la partie action un peu en retrait. Pour les joueurs en recherchent d'un jeu pur action, ce Indiana Jones n'est pas semblable à un Wolfenstein.

En tout cas, on ne s'ennuie pas dans ce Indiana Jones au point de ne pas ressentir de lassitude. Avec ceci une diversité dans les décors plutôt plaisante, offrant un bon rythme qui a rendu nos 30h de jeu très agréables. Mention spéciale à la VF qui est de qualité, avec Richard Darbois qui reprend son rôle de doubleur d’Harrison Ford pour le plus grand plaisir des fans francophones. Contrairement aux anglophones qui n'ont pas le droit à un doublage par Harrison Ford.

Point complet

On a adoré : Visuel réussi Ambiance travaillé Narration maîtrisée Exploration grisante Enigmes satisfaisantes Combat CàC plutôt cool VF de qualité

On n'a pas aimé : IA aux fraises Phases de shoot rigide

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