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Avis - Streets of Rage 4 Mr. X Nightmare & MaJ

- Publiée le 23.07.2021, à 21:43
- Par Vincent P.
Avis - Streets of Rage 4 Mr. X Nightmare & MaJ

Streets of Rage est une licence chère à la Megadrive qui a vu le jour en 1991. Le beat them up de Sega a ensuite eu le droit à deux suites, SoR 2 en 92 et SoR 3 en 94. Une fois la trilogie terminée, plus aucun projet officiel n’a vu le jour, à part bien sûr les divers portages de ces trois volets sur divers supports à travers le temps… Jusqu’à un beau jour d’août 2018. Le miracle eut lieu, Dotemu annonça Streets of Rage 4, une véritable suite développée par Lizardcube et Guard Crush Games. 30 avril 2021, le projet arrivait sur nos consoles pour le plus grand plaisir des fans de la licence, offrant une recette modernisée tout en conservant les bases. Même si les développeurs avaient fait de l’excellent travail, ils n’en sont pas restés là puisqu’ils ont tenu à proposer un peu plus d’un an plus tard un DLC et une mise à jour. Nous ne reviendrons pas sur le contenu original (d’autant que le jeu est disponible dans le Game Pass pour les intéressés) mais si besoin est nous répondrons à vos questions en commentaires. En revanche, nous tenons à vous parler de tout ce contenu supplémentaire…

La Mise à Jour




Que vous jouiez à Streets of Rage 4 avec une version que vous avez achetée ou via le Game Pass, vous n’avez peut-être pas envie de débourser pour du contenu supplémentaire. Malgré tout, les développeurs vous invitent à vous relancer dans l’expérience grâce à une mise à jour qui apporte deux belles nouveautés, le mode Entraînement et la difficulté Mania+. Le mode Entraînement aurait pu être présent de base, surtout qu’il reste un bel outil pour les néophytes. En effet, il donne accès à 17 leçons permettant d’apprendre à contrôler les bases, les saisies, les coups spéciaux, l’utilisation des armes, les techniques offensives et défensives ainsi que chacun des personnages SoR4 (les cinq de base et les trois arrivés en DLC). Si certaines parties des leçons sont parfois un peu ridicules, comme celle qui demande juste de saisir une arme par exemple, d’autres sont bien plus utiles, notamment pour apprendre à maîtriser complètement un personnage et à se rendre compte de l’étendu des combinaisons possibles avec les attaques à disposition. Mieux, un mode Entraînement Libre permet de mettre tous les acquis en pratique en réglant divers paramètres, dont la difficulté, les ennemis à affronter (on peut en placer jusqu’à six différents, avec un multiplicateur de 1 à 4, soit jusqu’à 24 ennemis simultanés), etc.

La difficulté Mania+, quant à elle, offre un challenge un peu plus corsé, notamment par le fait que les ennemis, toujours aussi nombreux, voire un peu plus, sont plus rapides qu’en mode Mania. De quoi titiller les amateurs de scoring pour aller chercher les rangs S, ce qui n’est pas foncièrement évident, les ennemis arrivant à placer plus d’interruptions qu’en mode Mania. Plus anecdotique, la mise à jour intègre également trois variations supplémentaires pour chaque personnage de SoR 4, jouant sur un changement de couleurs pour les habits, la peau et les cheveux. On aime ou non les rendus, tous n’étant pas foncièrement réussis à nos yeux, mais ça reste un petit plus appréciable. Les développeurs ont également apporté divers équilibrages au gameplay, diminuant par exemple le coût en points de vie après une chute, retravaillant les sons de plusieurs armes, corrigeant certaines imprécisions dans les sons liés aux personnages rétro, ajoutant plus de frames d’invincibilité aux persos de SoR 1 après l’attaque étoilée… Les personnages de SoR 2 sautent plus vite et chacun a eu le droit à ses petits ajustements individuels, Axel version SoR 4 ayant par exemple gagné en longueur de saut et en puissance (dégâts infligés) pour l’ensemble de ses attaques. Bref, la mise à jour a de quoi faire plaisir puisqu’elle vient parfaire un gameplay qui était déjà excellent, tout en apportant du défi pour ceux qui ont déjà fait le tour du jeu et un bon point d’entrée pour les néophytes et ceux qui voudraient se perfectionner pour partir à la chasse au scoring.

Mr. X Nightmare




Avant de parler du DLC, rappelons que le jeu de base est vendu à 24,99€ et qu’il est disponible dans le Xbox Game Pass. Ceci étant dit, le contenu téléchargeable baptisé Mr. X Nightmare est affiché à 7,99€ de base. Le prix chute à 7,19€ si vous avez le Game Pass Ultimate et à 6,79€ si vous vous décidez à l’acheter avant jeudi prochain (29/07/21). A ce prix-là, on a le droit à plusieurs choses : trois nouveaux personnages jouables (quatre en vrai), un mode Survie, de nouvelles techniques pour les personnages, ainsi que de nouvelles armes et des ennemis supplémentaires.

Du côté des nouveaux personnages jouables, il n’y a pas de nouvelle création à l’image de Cherry Hunter et Floyd Iraia mais la réutilisation de trois personnages qui font office de boss dans le jeu principal, à savoir Estel Aguirre, Max Thunder (perso présent dans SoR 2 et 3, jouable dans le 2) et Shiva (perso présent dans SoR 2 et 3, jouable dans le 3). Pour autant, cela n’a pas facilité le travail des développeurs puisque si nous retrouvons bien les modèles des boss et une partie de leur palette des coups, les développeurs ont dû abattre un certain travail pour les transformer en personnages jouables. Ils l’ont fait de belle manière puisque chacun apporte sa touche. Estel est un personnage assez facile à contrôler qui dispose d’attaques lui permettant de traverser rapidement l’écran. En plus d’être relativement efficace au corps à corps, elle peut se projeter vers l’avant en balançant un coup de poing qui peut être suivi d’un bel enchaînement avec un roulé boulé dévastateur offrant une ouverture pour un nouvel enchaînement. Max est un catcheur qui est plus lourd dans ses déplacements mais qui s’avère intéressant pour tous les corps à corps et surtout pour les projections.

Quant à Shiva, c’est un personnage extrêmement complet qui est une véritable petite bombe à contrôler. Aussi à l’aise au sol que dans les airs, il dispose de combinaisons très appréciables qui permettent de faire de très gros scores assez facilement. Si les trois personnages sont très réussis, il est clair que Shiva est notre gros chouchou. Dans l’intro de cette partie, nous disions qu’il y a « quatre personnages en vrai ». En effet, après une petite manipulation sur l’écran d’accueil du jeu, on peut débloquer Roo version SoR3. Le kangourou, présent en tant que barman dans un des niveaux de SoR4, enfile ses gants pour donner quelques coups avec son look rétro dans l’esprit des autres personnages SoR3 (dommage car le visuel SoR4 existe, ça aurait pu faire une belle surprise moderne supplémentaire).

Côté mode de jeu, on peut désormais se lancer dans le mode Survie. Comme son nom l’indique, il demande simplement de survivre le plus longtemps possible à diverses vagues d’ennemis. Plus concrètement, une fois passé un petit niveau d’entraînement, on doit enchaîner les niveaux, en sachant que nous avons un boss (ou plusieurs réunis) tous les quatre niveaux et que la difficulté se corse juste après. Bien sûr, on n’a qu’une vie. On enchaîne donc les arènes en profitant d’une génération aléatoire du loot (armes et objets) et des ennemis. Il existe une poignée d’arènes au look travaillé, en sachant que certaines sont modernes et d’autres rétro, ces dernières appliquant un filtre pour adapter le personnage et les sons à l’ambiance. D’ailleurs, on souligne le travail réalisé sur la bande-son, qui s’est quelque peu enrichie pour l’occasion. Parmi les particularités dudit mode, on note la présence de divers pièges (des mécanismes activés au sol, des geysers de feu, des rayons lasers, des missiles qui s’abattent sur l’arène, des éclairs ou encore des grosses boules accrochées au plafond qui envoient tout le monde valser dès qu’elles sont en mouvement). Ceux-ci apportent du piment aux affrontements, permettant même de jouer avec pour se débarrasser de certains ennemis sans trop d’efforts. Toutefois, les développeurs ont parfois un peu abusé, jusqu’à nuire à la lisibilité de l’action, comme lorsqu’on a le ring de boxe avec un trou central, quatre grosses boules et en prime des mécanismes qui propulsent des flammes au sol, sans parler des protections électriques autour de l’arène sur lesquelles on rebondit avec une bonne décharge. Heureusement, cela n’est que ponctuel et il faut apprendre à jouer avec, même s’il est rageant de subir un mauvais enchaînement avec plusieurs propulsions qui nous font perdre une bonne dose de notre vie.

Bien entendu, en frappant les ennemis et en enchaînant les hits, on gagne des points, points qui permettent de gagner des étoiles pour placer les attaques étoilées dévastatrices. Mais ce n’est pas tout puisque, en plus des armes à utiliser et des pièges à activer/esquiver, chaque fin de niveau se traduit par l’obligation d’activer un des deux (ou trois après les boss) atouts proposés. On peut ainsi améliorer l’endurance des armes, gagner un saut supplémentaire, ajouter un effet à une attaque (poison, électricité, feu…), et ce qu’il s’agisse de la dernière attaque d’un combo, d’une attaque chargée, d’une attaque spéciale, d’une attaque blitz ou même à chaque fois que l’on utilise une arme, etc. On peut même générer un allié aléatoire contrôlé par l’I.A. D’ailleurs, ajoutons un petit bémol, en associant un maximum d’effets aux attaques de Blitz, souvent dévastatrices et avec une grosse portée, les joueurs se retrouvent finalement à spammer au maximum cette attaque pour se faciliter la vie dans les niveaux, surtout lorsqu’il y a beaucoup d’ennemis. On perd donc en technique au profit de l’efficacité. Plus on progresse, plus on cumule d’atouts, avec certains qui se cumulent (augmentation de l’effet, comme un effet qui dure plus longtemps, une résistance ou une force augmentée…) et d’autres qui offrent un bel avantage en contrepartie d’un sacrifice (dont : ne plus pouvoir sauter, subir plus de dégâts, ne plus pouvoir ramasser les objets de soin…). A chacun de bien choisir l’atout à sélectionner, en sachant que certains peuvent même être attribués de manière aléatoire.

Si vous mixez l’ensemble, vous obtenez un mode de jeu vraiment bien pensé, certes répétitif sur la longueur, mais offrant une véritable rejouabilité grâce à deux éléments essentiels : le scoring (il n’y a pas de limite aux vagues, il faut aller le plus loin possible, le niveau 30 octroyant un succès et certains paliers permettant de débloquer des sets d’artworks et concept arts liés au DLC) et les éléments aléatoires qui renouvellent sans cesse l’expérience. Si vous souhaitez un peu plus de stabilité, il y a toujours le défi hebdomadaire à relever, celui-ci déterminant l’ordre des arènes et des personnages à affronter. Dans tous les cas, l’objectif est le même, survivre le plus longtemps possible et se hisser le plus haut dans les tableaux des scores.

Si nous passons rapidement sur les nouveaux ennemis ajoutés qui proviennent des opus originaux ou sont des variantes des existants ou encore sur les nouvelles armes dont certaines sont très appréciables (on pense au parapluie entre autres), nous ne pouvons pas faire l’impasse sur l’autre gros point fort de ce DLC : les nouvelles attaques ! En effet, en parcourant le mode Survie avec un personnage, en fonction de son score et du perso en question, on débloque une ou plusieurs nouvelles attaques. Plus précisément, on débloque une attaque étoilée alternative pour les persos de SoR1, quatre attaques alternatives pour les persos de SoR2 et SoR3 et cinq attaques alternatives pour les persos de SoR4 et pour Roo version SoR3. Mieux encore, une fois une attaque alternative débloquée en mode survie, on peut l’utiliser dans tous les autres modes du jeu. Ainsi, on peut complètement redécouvrir le gameplay d’un personnage en optant pour toutes ses attaques alternatives (blitz, offensive, défensive, aérienne et étoilée pour ceux concernés).

Par exemple, Estel qui fait appel à la police avec son attaque étoilée (Tactical Support) se retrouve à infliger une attaque dévastatrice au couteau avec Surgical Strike, conservant même la lame après ses huit coups portés. Nous ne ferons pas l’inventaire de toutes les attaques alternatives, ce n’est pas le but, mais on peut noter par exemple que Shiva, notre chouchou, peut troquer son blitz de base contre un Flying Kick qui permet de traverser une partie de l’écran avec un coup de pied puissant qui emporte tout sur son passage. De même, son attaque étoilée alternative, Spirit Dancer, crée trois occurrences virtuelles de notre personnage pour multiplier les coups. Une technique de choix contre les boss, surtout quand on se retrouve contre des boss plus difficiles que les autres comme X fois Cherry, Mr Y ou Ms Y. Le gameplay gagne en profondeur, en souplesse (on peut choisir individuellement entre l’attaque de base et l’alternative, ce qui permet d’avoir un personnage dont les techniques sont à la carte pour s’adapter au mieux à son propre style de jeu) et bien entendu en rejouabilité.


L’avis perso de Vincent / onizukadante // Un excellent DLC !
Streets of Rage 4 était bien un jeu complet lorsqu’il est sorti, un excellent jeu de surcroît. Si le mode entraînement lui manquait, la mise à jour fraîchement arrivée (donc plus d’un an après la sortie du jeu) a enfin corrigé le tir. Le mode Mania+ qu’elle ajoute également est un bonus appréciable pour ceux qui voudraient repartir pour un run plus corsé sans frais supplémentaires. Nous sommes plus dubitatifs sur les modèles alternatifs (modifications des couleurs des vêtements, de la peau et des cheveux) des personnages de SoR4 mais l’initiative est à saluer. Bien entendu, au-delà de la mise à jour qui a en plus apporté pas mal d’améliorations et d’ajustements au niveau du gameplay, ce qui nous intéresse c’est le DLC. Nous sommes rarement friands de cette pratique, même si elle s’est généralisée depuis plusieurs années. Alors peut-être qu’un certain fanboyisme nous voile les yeux mais il faut reconnaître que le rapport contenu/prix de ce Mr. X Nightmare est excellent. Non seulement nous avons le droit à trois personnages vraiment travaillés (quatre avec Roo en bonus à débloquer) et à un mode Survie extrêmement bien pensé (par contre on n’aurait pas craché sur quelques arènes supplémentaires pour gagner en diversité et sur une meilleure gestion des effets associés à l’attaque Blitz qui permettent de spammer l’attaquer, privilégiant son efficacité à toute technicité) mais en plus les développeurs permettent de débloquer des attaques alternatives à attribuer ensuite à la carte… Et utilisables dans tous les modes. Cela augmente encore beaucoup la rejouabilité puisque les combinaisons permettent de trouver divers ajustements pour perfectionner ses enchaînements et ainsi gratter de précieux points au niveau du scoring. Bref, pour 7,99€ (voire moins pour les abonnés au Game Pass Ultimate), il est bien difficile de critiquer négativement ce contenu qui apporte un véritable vent de fraîcheur au jeu et ajoute de bonnes heures au compteur pour débloquer toutes les techniques alternatives, les tester dans tous les modes de jeu et grimper au maximum dans les niveaux en Survie.

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