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Avis - ATOM Controller de Turtle Beach

- Publiée le 31.01.2023, à 13:21
- Par Vincent P.
Avis - ATOM Controller de Turtle Beach

Nous le rappelons à chaque fois, Turtle Beach s’est avant tout fait connaître pour ses casques audio. Mais l’équipementier a vu les opportunités qui s’offraient à lui et a élargi sa gamme de périphériques et accessoires, avec notamment le développement de manettes, dont celles prévues pour une utilisation sur PC, PlayStation et Xbox. Avec l’avènement du cloud gaming, Turtle Beach s’est dit qu’il était de bon ton de développer des solutions adaptées aux joueuses et joueurs nomades. Après la Recond Cloud, pour laquelle vous pouvez toujours lire notre avis ici, le constructeur nous propose de découvrir l’ATOM Controller, une manette moins traditionnelle qui mise sur son aspect compact. Pour le meilleur ? C’est ce que nous allons voir avec cet avis réalisé à partir d’un exemplaire envoyé par Turtle Beach et essayé avec un Redmi Note 8 Pro.

ATOM, les joysticiens !
Si la Recon Cloud a certains avantages, dont le fait d’être une manette à part entière utilisable en plus sur la console en filaire et de passer aisément en manette pour smartphone sous Android avec une fixation simple et pratique, il faut bien reconnaître qu’elle est loin d’être transportable et de permettre de jouer aisément dans les transports en commun ou dans la rue par exemple. Avec l’ATOM Controller, Turtle Beach adopte une autre philosophie, celle de proposer un périphérique qui soit le plus compact possible. Dès que l’on aperçoit l’emballage, on constate que tout a été mis sur ce point. Nous avons reçu la version jaune et noire de l’ATOM, seul modèle des trois disponibles qui soit sous licence officielle Xbox, ce qui a permis au constructeur d’ajouter un mois gratuit de Xbox Game Pass Ultimate pour les nouvelles et nouveaux venu(e)s ou encore le petit bouton Xbox sur le module de gauche.

Concrètement, le packaging est étonnamment petit. Minimaliste, il renferme l’ATOM, une pochette de rangement et un câble USB-C vers USB-A d’un mètre, en plus d’un guide de démarrage et d’un autocollant avec le logo du constructeur. La manette est surprenante puisqu’elle est composée de deux modules indépendants qui s’imbriquent grâce à un système coulissant et un aimant pour le maintien. Il est donc super aisé de séparer les deux modules ou de les assembler. En version compacte, le contrôleur est vraiment pratique puisqu’il mesure 13,25 cm de long par 10,21 de large, avec une épaisseur de 4,2 cm. Concrètement, il rentre dans les poches avant et arrière de notre pantalon même si c’est peu pratique avec le stick qui accroche lors de la manipulation et que ça prend un certain volume. En revanche, dans les poches sur le côté des cuisses de nos baggys, l’ATOM trouve parfaitement sa place. Dans tous les cas, la petite pochette noire avec le logo du constructeur permet de glisser la manette dedans et de la trimballer très aisément à la main, dans un sac, dans une sacoche ou autre. En plus, avec 180g sur la balance, l’ATOM est suffisamment légère pour ne pas gêner lors du transport ou lors de l’utilisation.

Côté conception, les plastiques sont de bonne qualité, et les bosses à l’arrière de chaque module permettent une bonne prise en main. Les touches sont très correctes même si on peut regretter que les gâchettes LB et RB sont assez bruyantes, bien plus que LT et RT en tout cas. En revanche, les quatre gâchettes sont texturées, ce qui est agréable au doigt. Pour allumer le module de gauche, il suffit simplement d’appuyer quelques petites secondes sur le bouton Xbox. Une led blanche au-dessus du bouton permet de s’assurer de la mise en tension, tandis qu’une led bleue située sur la tranche inférieure vise à indiquer si l’appareil est appairé ou s’il tente de le faire. Si vous lancez pour la première fois la manette, ne faites pas comme nous et lisez le manuel de démarrage… Cela vous évitera de passer à côté d’une information primordiale : il faut appuyer quelques secondes sur le bouton menu du module de droite pour le mettre sous tension. Les deux modules communiquent entre eux via une connexion sans-fil à 2,4 GHz, ce qui assure une latence très basse. Pour le reste, le périphérique se connecte aisément à l’appareil mobile, à condition qu’il soit sous Android (8.0 au minimum) et d’assurer l’appairage avec le bouton prévu à cet effet qui est situé sur la tranche inférieure du module gauche. Pour éteindre les deux modules, il suffit simplement de rappuyer quelques secondes sur le bouton Xbox.

Pour caler le téléphone entre les deux modules, chacun d’eux dispose d’une pince ajustable, ce qui permet d’intégrer un téléphone mesurant de 67 à 92 mm de large et de 6 à 10,5 mm de profondeur. Autant dire que notre Redmi Note 8 Pro est passé sans problème. Si les pinces assurent un bon maintien, nous devons avouer que nous avons quelques réticences sur la qualité du maintien dès lors qu’on tire un peu les modules vers l’extérieur. On voit qu’ils se détachent assez aisément. Mieux vaut donc faire attention de ne pas avoir de mouvements brusques pour éviter tout accident. Même si l’ATOM est compatible avec le GeForce Now, le Steam Link et d’autres jeux mobiles (compatibilité à vérifier au cas par cas dans ce cas), c’est avec le Xbox Game Pass, via le xCloud donc, que nous avons pu tester la manette. Et à ce niveau, il n’y a rien à redire. Les touches (même si elles sont un peu serrées et rapprochées), les gâchettes et les sticks tombent parfaitement sous les doigts. Les temps de réponse sont bons, tout répondant au doigt et à l’œil. Même les zones mortes sont parfaitement ajustées.

Au besoin, vous pouvez toujours télécharger l’application ATOM dédiée pour régler cela, mettre à jour les modules et vérifier l’état de puissance de chacun. Côté autonomie, le constructeur annonce 20H et nous pouvons vous confirmer que nous avons légèrement dépassé ce temps, sans pour autant chronométrer à la minute près. La charge quant à elle, qui ne s’opère qu’avec les deux modules assemblés, dure environ 2H30. Il n’y a donc rien à redire à ce niveau. En revanche, Turtle Beach étant un spécialiste de l’audio, nous sommes surpris de ne pas avoir de possibilité de connecter un casque… Comme les ports du téléphone sont obstrués une fois le téléphone glissé entre les deux modules, cela limite l’utilisation d’un casque ou d’écouteurs à du sans-fil… Sinon, il faut se contenter du son du haut-parleur de son système sous Android. Le souci est un peu le même pour la charge du téléphone puisque le port dédié n’est plus accessible. Impossible donc de jouer en étant branché. Et cela vaut également pour les modules puisque la charge ne se fait que lorsqu’ils sont assemblés.


L’avis perso de Vincent / onizukadante // L’ATOM devient vite un allié du quotidien
Avec un tarif fixé à 99€, l’ATOM Controller se positionne dans la moyenne par rapport aux prix pratiqués par la concurrence, hors promotions du moins, comme le Razer Kishi, en V1 ou V2, ou encore le NACON Holder MG-X Pro ou le MOGA XP7-X de PowerA. C’est un certain prix, il faut bien le dire, mais il se justifie assez bien par la qualité de conception de cet ATOM Controller et par son aspect compact séduisant. Il était malin de proposer deux modules qui s’imbriquent pour gagner en place et en facilité de transport. Avec la licence officielle, la version Jaune & Noire arbore en plus le bouton Xbox et un design noir très sobre avec entre autres quelques pointes de jaunes assez classes sur les boutons, les gâchettes et les pourtours de l’écran. Le design est super, la prise en main est immédiate et agréable, sans parler du fait que les sticks, les boutons et les gâchettes tombent parfaitement sous les doigts. En jeu, le temps de réponse est excellent, si la connexion Internet permet d’avoir une bonne fluidité en xCloud, alors tout répond au doigt et à l’œil. Bien sûr, nous avons quelques petits regrets, comme l’impossibilité de charger les modules ou le téléphone tout en jouant, le bruit de LB et RB, l’absence de connectique audio sur les modules pour en profiter avec un casque filaire ou encore le système d’accroche avec les pinces sur chaque module qui peut être mis en défaut si on tire les modules vers l’extérieur un peu brusquement (oui nous chipotons !). Pour le reste, il n’y a rien à redire, le contrôleur de Turtle Beach est pratique, compact, facilement transportable, avec de bonnes finitions, des plastiques assez qualitatifs et une prise en main très bonne. L’appairage est facile et rapide, le temps de charge est très correct (2H30) et l’autonomie d’une vingtaine d’heures est largement suffisante.

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