Édité par GameMill Entertainment et développé par Odaclick Game Studio, The Karate Kid STREET RUMBLE est un beat them all qui ravira les fans des 3 premiers films cultes de la franchise et des années 80 en y reprenant beaucoup de codes comme les personnages et les lieux iconiques, une direction artistique pixel art très réussie, des musiques 16 bits, du multijoueur local à 4, des niveaux bonus typiques des jeux d’arcade de l’époque comme Street Figher II.
Bien que l’histoire voudrait que vous choisissiez Daniel Larusso pour revivre l’aventure. Il vous sera possible de débuter seul ou à plusieurs en choisissant parmi les 4 protagonistes principaux du Dojo Miyagi dont M. Miyagi lui-même, Ali Mills, Kumiko ou encore Daniel.
Le jeu reprendra sur 18 niveaux dont six mini jeux bonus l’histoire des trois premiers films Karate Kid. Chaque partie de films esquissera une mini cut-scène sous forme de Comics animé. Vous débuterez par l’arrivée de Daniel à San Fernando en Californie en 1984 lorsqu’il rencontre Ali pour la première fois et qu’il essuiera des mauvaises rencontres à son premier jour d’école. Parfait pour nous donner l’occasion de castagner des vagues d’ennemis en scrolling horizontal et vertical ! La suite de l’histoire reprendra la chronologie des films, vous revivrez les fêtes d'Halloween, le premier rencard, le tournoi de All Valley, le dojo des Cobra Kai, les retrouvailles d’un vieil ami de M. Miyagi, l’éternelle compétition avec Johnny Lawrence, l’absence de pitié de John Kreese et la manipulation de Terry Silver sans oublier les petits arbustes, le combat final et la technique iconique de la grue que tout le monde a certainement déjà imitée après avoir regardé les films…
Le jeu ne révolutionne clairement pas le genre : il reprend les codes habituels du beat them all des années 80, mais il le fait bien. Chaque personnage possède ses propres attaques basées sur les frappes simples, les choppes, les frappes aériennes, les frappes chargées et les attaques spéciales. Les décors et les ennemis sont variés bien qu’ils restent dans l’univers des films. Le joueur dispose de plusieurs vies pour traverser le niveau en affrontant des ennemis aux poings, d’autres avec des armes contondantes, certains avec une technique au sol, d’autres plutôt aériens, d’autres plus massifs, des boss intermédiaires et des boss de fin de niveau. Les patterns des boss sont uniques à chaque personnage et transmettent parfaitement le caractère qu’ils exposent dans les films. Aussi, certains objets du décor sont destructibles et cachent parfois des bonus ou de la vitalité.
L’évolution de l’expérience du personnage tout au long de l’histoire qui débloquera au fur et à mesure sa palette de coup est une excellente idée qui nous rappellera en quelque sorte l’apprentissage et l’assiduité de Daniel tout au long de ses entrainements. Cerise sur le gâteau, des mini jeux bien pensés, nous permettrons de diversifier le rythme et le gameplay, tout en nous permettant de revivre des scènes particulières mêlant adresse et humour avec le senseï.
Le multijoueur local jusqu’à quatre joueurs en simultané vous procurera beaucoup de plaisir. Il est juste dommage qu’internet n’existe pas encore en 1980 pour ouvrir davantage de possibilités dans le jeu.
Seul ombre au tableau, l’alignement horizontal avec les ennemis est perfectible et de temps en temps cela peut être gênant de ne pas pouvoir frapper ses ennemis pour quelques millimètres d’écart de hauteur.
Après avoir terminé le mode histoire en environ 3 heures, d’autres modes de jeu se débloqueront :
Si les modes apportent d’autres façons de revisiter le jeu, aucune surprise ou évolution ne sera apportée par rapport au mode histoire les rendant assez vite obsolètes, surtout en solo.
On a adoré : Le multijoueur local très fun jusqu’à 4 joueurs La direction artistique au style pixel art rétrogaming très réussi La nostalgie des films La possibilité de jouer avec les personnages emblématiques des 3 films Les patterns des boss très réussis L’évolution progressives de la palette des coups des personnages Les niveaux bonus intermédiaires Les niveaux inspirés des lieux emblématiques La musique des années 80 |
On n'a pas aimé : Pas de multijoueur en ligne Répétitivité du gameplay propre au genre beat’em all Problème d’alignement horizontal pour toucher un ennemi Mode histoire pas très long Pas de surprise dans les autres modes par rapport à l’histoire |
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