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Test - Dragon Age : The Veilguard : Bioware revient des enfers

- Publiée le 23.11.2024, à 09:30
- Par Mathieu D.
Test - Dragon Age : The Veilguard : Bioware revient des enfers

Bioware est un studio complexe qui est passé par des moments plus que compliqués. Dragon Age 2, Mass Effect Andromeda ainsi que le tristement célèbre Anthem. Tant de titres qui suscitent la crainte des fans du studio sur son état de santé et sa capacité à faire un projet cohérent et fini. Dix ans après l’opus Inquisition, Bioware décide de sortir la suite du jeu qui reçut le tout premier trophée du jeu de l’année des Game Awards. Est-il à la hauteur de son prédécesseur, ou rejoindra-t-il les nombreuses déceptions. C’est ce que nous allons voir à travers cette critique réalisée à partir d'un code reçu de l'éditeur.

Dragon Age : The Veilguard

Des donjons et des dragons

L’histoire nous placent huit ans après les événements du précédent opus, plus précisément de son DLC. Solas, ancien dieu elfique, décide de réparer ses erreurs passées. Ce qui a pour but de libérer des démons et accessoirement créer une fin du monde. En tentant de l'arrêter et de mettre fin au rituel, cela a provoqué la libération de deux dieux elfiques corrompus par l’enclin. Nous incarnons Rook, fraîchement enrôlé par Varric pour recruter une équipe et contrer leur tentative de corruption du monde de Thédas.

Comme tout bon RPG qui se respecte, cela commence par la création de votre personnage. Vous avez le choix entre quatre peuples : les Humains, les Nains, les Elfes et les Qunaris. Que nous puissions personnaliser comme bon nous semble, et n'a aucune incidence sur le reste de l’aventure. Cela emboîte le choix de notre classe parmi les 3 disponibles qui sont le voleur, le guerrier et le mage. Qui ont elles-mêmes trois spécialisations accessibles dès le niveau 20 via l’arbre de compétences. Ensuite, le choix de la faction vient à nous, qui sont au nombre de six. Ces dernières proposent 3 avantages chacun et propres à elles-mêmes. Comme des bonus de réputation, des bonus de dégâts envers un type d’ennemi, ou bien une potion supplémentaire. Mais aussi la façon dont certains personnages vous aborderons, ainsi que des choix de dialogues. Et pour finir, nous avons la possibilité de personnaliser l’inquisiteur(ice), personnage que nous incarnons dans Dragon Age: Inquisition, ainsi que certains choix effectués dans ce dernier.

Tout ceci fait, nous nous réveillons dans ce qui nous servira de hub, le Phare, lieu plongé dans l'immatériel (le monde des rêves). C’est ici qu'à la manière du Normandy de Mass Effect, les interactions sociales avec nos compagnons ainsi que leurs quêtes respectives se déclencheront. Nous avons aussi un personnage nommé la Vigie. Qui, à l'aide de son atelier, nous permettra d'améliorer notre équipement ou bien de les enchanter, qui a pour but de rajouter une statistique supplémentaire. Ce dernier est aussi améliorable via de la Connaissance obtenable via des quêtes propres à la Vigie, ou bien en récupérant certains objets pendant les phases d’exploration.

Pour ces dernières, Bioware a opté pour non pas un open-world, mais des zones plus restreintes qui se développent avec votre avancée dans l’aventure. Ce qui permet une exploration plus agréable et maîtrisée que ne l'était dans son aînée. Et on peut dire qu’ils ont donné carte blanche à leurs artistes pour nous livrer une direction artistique sublime, et un style graphique qui donne une vraie identité au titre. Ces mêmes phases seront ponctuées par des combats, qui ont pas mal changé et opté pour un côté beaucoup plus action. Chaque classe est dotée des classiques attaques faibles et fortes et d’une attaque à distance, mais aussi de certaines spécificités. Comme le guerrier qui a la possibilité d’alterner entre l’épée bouclier à une arme à deux mains, ou bien le voleur qui est doté d’un arc faisant de redoutables dégâts.

Dragon Age : The Veilguard

Pour ce qui est des ennemis, nous en avons certains ayant de l’armure et par conséquent vulnérables aux attaques lourdes. Ou bien de barrières, qui sont plus vulnérables à des attaques à distance. Nous avons aussi un système de contre en effectuant la parade au bon moment, ou bien d’esquive parfaite. Il y a aussi le retour de la pause active, qui comme son nom l’indique, met en pause le combat, et permet d’utiliser vos compétences ainsi que celles de vos compagnons. Nous pouvons en équiper que trois par personnages, et ainsi faire des combinaisons pour déclencher des synergies, à l’image de ce que nous avons dans Anthem. Nous pouvons aussi les utiliser via des raccourcis via les touches associées. Accompagnés d'un arbre de compétences plutôt touffu, vous permettant de redistribuer les points obtenus sans coût. Et pour compléter tout cela, une barre d'étourdissement qui, une fois rempli, vous permet de faire un finish-move et faire énormément de dégâts. Et on peut dire que ce n’est pas le point fort du titre, nous les trouvons assez répétitifs dut à un bestiaire et d'archétypes très restreints. Heureusement, certains combats de boss sont beaucoup plus travaillés et intéressants.

Qui dit combat de boss, dit mises en scène. Et nous pouvons constater qu’un vrai effort a été fait, ce qui renforce agréablement l’immersion lors des moments forts, mais aussi pendant les phases de dialogues. Ces derniers sont vivants et ne se contentent pas de bêtes contre champs. Ce qui nous amène à parler de la narration, qui a de réels soucis de rythme, notamment sur les dix premières heures. Mais qui une fois passé ce cap s’améliore étrangement. Notamment les quêtes liées à certains de vos compagnons et bien entendu la quête principale, qui proposent de vrais moments d’émotions. Ou bien enrichissant le lore et faisant des clins d'œil aux opus précédents. Pour ce qui est de la musique, c’est un peu tiède avec très peu de thème marquant, malgré un travail sur le son de qualité. Et pour finir, parlons durée de vie, car il nous a fallu pas loin d’une soixantaine heures pour clôturer l’aventure et toutes ces quêtes secondaires.



Point complet
On peut dire que le titre va diviser, entre les nouveaux venus et les plus fidèles. Que ce soit avec son système de combat beaucoup axé sur l’action et très répétitif. Des dialogues pas toujours très travaillés, notamment sur sa première partie. Des musiques en deçà, sur ce qui était fait sur Inquisition. Bioware nous livre son titre le plus abouti depuis des années. Une mise en scène qui offre immersion et moments forts. Des lieux agréables à explorer malgré sa linéarité, renforcé par une patte graphique qui lui donne une identité et une direction artistique de haut niveau. Une aventure qui a ses défauts, mais réussit à nous emporter. Avec un Bioware qui revient de loin et qui, pour la première fois depuis des années, sait où il va.

On a adoré :
D.A sublime
Graphisme qui lui donne une identité
Mise en scène
Exploration linéaire mais agréable
Sa deuxième partie beaucoup plus rythmé
On n'a pas aimé :
Bestiaire très pauvre
Combats repetitifs
Sa première partie



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VOS REACTIONS
Posté le 23.11.24 @ 10:20

Il a l'air vraiment bon, je vois que des bonnes critiques, je vais passez mon chemin pour le moment en attendant qu'il soit dans le coffre EA.(1 ans 😜)
Posté le 23.11.24 @ 10:35

J'ai tellement de jeux à faire que je vais attendre, je suis pas pressé.
Posté le 23.11.24 @ 17:24
Testeur


Je l'ai terminé hier soir, pas loin de 80 hr au compteur, j'ai adoré. On retrouve bien l'univers Dragon Age et la faculté qu'a Bioware à créer une team de personnages à laquelle on s'attache. Je ne pensais pas revoir un Dragon Age à ce niveau, ni un jeu Bioware d'ailleurs. Pour moi, c'est le meilleur opus avec Origins. Le 2 avait été sacrifié par EA (seulement 18 mois de développement), le 3 m'avait énormément déçu avec son côté mmo solo (gameplay mou et 80% du contenu composé de quête fedex totalement osef et répétitives). Là, on est face à un jeu qui sait ce qu'il est, il y a une direction.
En plus, la version PC est vraiment impeccable, bien optimisée, pas de bugs.

Et comme d'hab, les polémiques à la con sur le jeu n'avaient pas lieu d'êtres. Toujours les mêmes ouin-ouin qui viennent crier au wokisme et autres conneries car la question du genre est abordée. Franchement sur toute la durée du jeu, ça doit représenter quoi ? 30 min de contenu max ?

Franchement, pour mon GOTY 2024, ça va se jouer entre lui et Wukong.
Posté le 23.11.24 @ 23:20

Est ce que c'est vrai que le jeu ne te donne pas la possibilité d'être un bad guy en orientant les réponses et façons de réagir??
Si c'est oui je trouve çà dommage pour un RPG, style de jeu ou tu es censé incarner un personnage que tu façonne à l'envie, bon ou mauvais soit il.
Posté le 24.11.24 @ 00:43

@Necromentor Il est vrai qu'il manque cet aspect Good/Bad dans les choix. Néanmois de vrais conséquences reste présente selon ces derniers.
Posté le 24.11.24 @ 01:33
Testeur


Effectivement, tu ne peux plus jouer un gros salopard purement mauvais. La nuance se fait au niveau du caractère de ton Rook. Tu peux incarner un perso bon, drôle ou dur/pragmatique mais pas un pur bad guy. T'as quand même quelques choix qui permettent d'être plus méchant et des conséquences assez dramatiques en fin de jeu si tu ne fais pas certaines choses.
Posté le 24.11.24 @ 15:16

Je le fais en ce moment et j'aime bien ce côté action, bizarrement c'est ce côté qui me faisait le plus peur et j'adhère donc ça va être un des meilleurs jeu fait cette année pour moi.
Posté le 30.11.24 @ 00:18

Bioware revient des enfers grâce à ce jeu mais y restera finalement tant qu’il sera sous EA 😭

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