Commençons par une petite définition : qu'est-ce que le dreamcore ? Concrètement, il s'agit d'un art qui s'inscrit entre le rêve et la réalité, optant pour des visuels qui nous inspirent à la fois de la crainte, de la nostalgie, ou tout simplement nous transportent dans un monde surréaliste. Alors quand Dreamcore débarque, on se doute qu'on va, normalement, découvrir quelque chose d'atypique et d'immersif. Avec 2 niveaux disponibles pour le moment (les autres sont en mode "coming soon"), Dreamcore se lance sur consoles et PC en ce mois de janvier. C'est parti pour notre avis !
La question se pose : Dreamcore peut-il être considéré comme un véritable jeu vidéo ou est-il davantage une "expérience". Pour le moment, nous allons plutôt le considérer comme une expérience, qu'on peut considérer comme réussie. Clairement, il ne se passe pas grand-chose dans Dreamcore, voire quasiment rien. On découvre son environnement, on s'enfonce dans la noirceur de certains couloirs, et on se retrouve rapidement désorienté. Où aller ? Que faire ? Comment trouver la sortie du niveau ? On entre dans un espace liminaire, avec cette drôle de sensation de se sentir observé alors que tout est vide et abandonné. C'est un peu dérangeant, voire même flippant parfois, avec un sound design qui parvient à coller une certaine pression. Le premier lieu, sorte de grande piscine qui n'en finit plus, enchaîne les couloirs et des salles plus ou moins grandes, certaines donnant le tournis.
Peut-on réellement parler d'horreur psychologique ? Sans doute pas, le concept restant au final très basique. Mais on se prend au jeu, et l'immersion est au rendez-vous. Le style bodycam et le filtre VHS participent beaucoup à cette immersion, et les visuels sont plutôt réussis également avec de beaux reflets et effets de lumière. La pauvreté de certaines textures est masquée par l'image volontairement cradingue, ne gâchant pas le réalisme de l'ensemble. Le deuxième niveau se déroule dans une sorte de lotissement, avec plusieurs habitations reliées entre elles par de grandes allées. Côté durée de vie, il faut compter environ une heure par niveau. Reste à voir ce que proposeront les suivants et s'ils parviendront à proposer de la variété.
Le soleil se lève et se couche, et on découvre les différentes baraques, ouvrant les portes en se demandant où on va débarquer. Aucun objectif n'est signalé au joueur, et on comprend rapidement qu'il va falloir mettre la main sur une clé pour ouvrir une porte bien spéciale. Ce deuxième niveau est plus long et propose une ambiance à la The Truman Show vraiment prenante et un sound design toujours aussi réussi. Le gameplay est très basique, et les interactions réduites au strict minimum. Il faut toutefois être observateur, car quelques petits indices peuvent se cacher dans les environnements.
On a adoré :![]() ![]() ![]() ![]() |
On n'a pas aimé :![]() ![]() ![]() |
Partager : |
![]() ![]() |