10h48 p.m. C’est l’heure d’aller travailler pour Emily. Toujours la même rengaine. Toujours cette impression d’être sur un rail qui ne s’arrête jamais et conduit inéluctablement la jeune femme vers la grande faucheuse. Emily est une pute. Pas une escort, ni une prostituée. Non, c’est une pute des bas quartiers. Chaque soir, un peu avant 11h p.m., elle se maquille rapidement, enfile une veste, un bustier, des bas légèrement troués, une culotte plus ou moins propre, une mini jupe excitante, et elle descend dans la rue. Elle n’a que quelques centaines de mètres à parcourir pour arriver sur son lieu de travail, situé à deux rues de là. La suite ? Il s’agit d’un simple travail de séduction. Penser à se pencher bien en avant et à serrer les bras pour faire ressortir la poitrine lorsqu’une fenêtre s’ouvre. Ne pas hésiter à faire l’un ou l’autre petit clin d’œil pour donner l’impression qu’elle aussi est intéressée, que ce n’est pas que pour l’argent. Puis, accompagner le monsieur Dieu sait où dans sa berline, bien souvent dans un hôtel, pour quelques heures de sexe brut. Des amants, Emily en a vu beaucoup. Pour elle, les hommes sont tous les mêmes : des bites montées sur pieds. Ils ne réfléchissent pas plus loin que leur pénis. Dès lors, il est facile de jouer avec eux, le tout, c’est de bien simuler pour qu’ils soient fiers de leur prestation, même si c’était d’une médiocrité inavouable.

Ce soir, elle n’a pas eu à attendre longtemps pour qu’une berline s’arrête juste devant elle et qu’un homme d’affaire la dévisage. Elle est montée. Le bonhomme n’était pas très causant, mais c’est assez courant dans cette profession. Il avait la quarantaine, beaucoup d’argent vu son costume, ses habitudes, son style. Nul doute qu’il devait être PDG d’une très grosse boite… Sur le trajet, il lui a demandé une fellation. Elle s’est exécutée directement, en prenant soin de lui malaxer frénétiquement les testicules. Les hommes aiment que les femmes prennent les choses en mains, ils aiment se sentir dominés par des êtres qu’ils considèrent souvent comme inférieurs. Mais attention, cette règle n’est pas valable en public. Emily le sait : elle n’est rien. Elle est juste un énorme trou à bites, qui en a vu passer un sacré paquet. Lors de ses séances, parfois, elle a le privilège d’être maitresse, un rôle qui lui confère un certain pouvoir, mais qui n’est qu’un rôle, un masque qu’elle pose sur son visage pour une ou deux heures.

Ils sont arrivés à l’hôtel. Emily descend en prenant soin de se coller à l’homme d’affaires. Ses clients apprécient que l’on voie qu’ils sont bien entourés en public. Mais la stratégie ne trompe pas tout le monde. A l’accueil de l’hôtel, les employés regardent avec mépris Emily. Ils sont au courant. Ils devinent. Ils ont l’habitude. Pour eux, Emily n’est qu’une trainée, un morceau de viande que se déchiquettent les hommes d’affaires. Elle n’a pas non plus beaucoup de respect pour ces personnes. Après tout, elle gagne souvent plus qu’eux, et en outre, son job est moins pénible. Le sexe devient vite une habitude, et pour peu qu’on y mette un peu du sien, cela peut demeurer supportable.

Sur tout le trajet, son client n’a pas dit un seul mot. Le garde du corps qui les accompagnait est resté en dehors de la chambre. Sans doute va-t-il aller se servir un verre pendant que son patron se détend avec la fille de joie. Emily a un étrange pressentiment, comme si quelque chose de terrible allait arriver, mais elle doit jouer le jeu. Dans la chambre, l’homme d’affaires a ouvert d’emblée trois bouteilles de champagne. Il boit beaucoup, elle un peu moins. Il a beaucoup d’argent, beaucoup beaucoup d’argent. Cette soirée pourrait rapporter très gros à Emily, si elle fait tout ce qu’il lui demande.

- Danse, salope !

Emily n’aime pas être traitée comme ça, mais elle le doit. C’est sa profession qui veut ça. Si elle était Escort girl, elle pourrait choisir des clients plus convenables et bénéficier d’un service de sécurité. Malheureusement pour elle, elle n’est qu’une pute sans prétention. Elle prend sur elle cette remarque et s’exécute pendant que son client met un peu de musique.


- Vas-y, bouge tes fesses, montre moi tes seins putain !


Les hommes aiment injurier les femmes lorsqu’ils font l’amour. Une fois de plus, Emily sait que ce n’est qu’un rôle et elle obéit à la lettre. Tout en continuant à se trémousser de manière très sexy dans sa mini-jupe, elle commence à enlever sensuellement son top, qui dévoile son buste majestueux et des sous vêtements affriolants. Ses doigts glissent sur sa peau avec une douceur extrême. Doucement, elle commence à dégrafer son soutien gorge, puis l’enlève, dévoilant ainsi sa large poitrine de taille 90D. Du 100% naturel. La seule chose dont elle est fière. Elle tient ses seins entre ses mains, les effleure, joue avec. Son client semble très excité. Déjà, il a glissé une main dans son pantalon et a commencé à se masturber. Il continue de boire beaucoup d’alcool. Si cela continue, il ne sera plus capable de tenir debout, ni de payer. Emily doit se rapprocher pour l’arrêter. Petit à petit, elle accélère le mouvement. Elle se retourne et entrouvre sa mini-jupe, qu’elle fait doucement glisser le long de ses jambes pour dévoiler un fessier ferme mis en valeur par un string rouge. Comme toutes les putes, Emily aime le rouge : la couleur du sang, du sexe, de l’amour, du désir, de la violence, de l’audace, de la grandeur et de la décadence. Ce n’est pas un hasard si toutes les putes portent du rouge à lèvre rouge pétant et ont leurs ongles de la même couleur. Elles sont conditionnées pour aimer ça, et se doivent de le porter. C’est une marque de fabrique, un peu comme l’imperméable des inspecteurs ou le maillot rouge des gardes côte californiens.

A présent, Emily ne se tient plus qu’à quelques centimètres de son client. Elle entame une lapdance torride contre le corps du quarantenaire. Elle sent que ce dernier est prêt, mais elle veut le pousser à bout. C’est un client de premier choix, elle doit lui offrir le service premium. Des gouttes de sueur coulent sur ses joues. Elle sait qu’elle représente son fantasme ultime. Peut-être même est-ce la première fois qu’il se paye une pute dans un hôtel du centre-ville ? Elle sent son pénis, dur comme un piquet, qui frotte doucement contre elle. D’un coup, elle se retourne. Il est temps de passer à l’action. Doucement, elle abaisse son pantalon. Elle découvre le pénis de l’homme d’affaire, se met à genoux, et commence à le sucer. Son pénis n’est pas très grand, à peine un peu plus que la moyenne.

- Oh oui, suce moi sale chienne !

Emily y met tout son cœur. Elle pense aux centaines de livres Sterling qui l’attendent. L’organe sexuel entre et sort de sa bouche à intervalles réguliers. Elle lui fait la totale. Sa langue lui caresse le bulbe, elle fait glisser le bout contre la paroi de sa joue. Régulièrement, elle fait affluer la salive dans sa bouche, pour que cela pénètre plus facilement son orifice buccal et cela soit plus plaisant pour son client. L’excitation monte chez lui. Elle sent que son pénis se rigidifie un peu plus dans sa bouche. Bientôt, il va éjaculer. Mais cela ne l’inquiète pas. C’est bien connu, les hommes aiment passer deux fois par le même trou. Celui là n’échappera pas à la règle. Après avoir éjaculé dans sa bouche, il se reposera quelques minutes, puis sera partant pour un second round, qui sera cette fois plus sportif. Ca y est, les premières contractions se font ressentir à la base de l’organe, le sperme coule à travers le canal, évitant les tissus spongieux du pénis. L’organe en est sans doute à sa taille maximale à ce moment. Le sperme commence à s’écouler de sa bite. Emily utilise sa bouche comme un réceptacle pour accueillir le précieux liquide, qui coule le long de ses lèvres, puis le long de sa poitrine, excitant de plus belle son client. Le quarantenaire vient sans doute d’avoir la trique de sa vie. Doucement, elle continue à le sucer. Les hommes aiment ça, même s’ils n’y arrivent plus. Cela leur donne une fois de plus une impression de puissance sur leur partenaire, humiliée par une couche de sperme sur le visage. Bien sûr, ils ne vous le diront pas comme ça, mais cela n’empêche pas que c’est la vérité.

Elle se relève. Elle a fini la première partie de son job. A présent, elle doit se rendre dans la salle de bain pour se nettoyer, se sécher et se remaquiller. Son sac contient les accessoires de base pour se pomponner en un temps record. Elle ne passera pas plus de sept minutes dans la salle de bain. Derrière elle, elle laisse son client, qui s’essuie le bout du pénis avec un mouchoir de papier. En entrant dans la pièce, elle jette un dernier regard dans la chambre. Elle l’aperçoit en train de tenir la bouteille de champagne, prêt à ingurgiter quelques centilitres supplémentaires de la précieuse boisson.

Mh, ce n'est pas à but raccoleur Grenesis, et je ne suis pas du genre à faire ce type d'histoire. L'histoire qui va suivra va être un drame profond. C'est basé partiellement sur des faits réels. J'ai interviewé 4 escorts de Londres pour ça, et non je ne rigole pas Et non c'était bien des interviews académiques Je sens venir le vegeta

Donc tu verras dans la suite une histoire dramatique et profondément encrée dans la réalité. Le style est plus académique que mes précédents bouquins, très traditionnel mais c'est ce qui donne son réalisme à cette histoire.