BOn courage pour tes livres sa a l'air prometeur

en tout cas j'espère que ton livre ne raconte pas le future ... car bon je m'apelle Jonathan ... si j'ai une fille je crois que je n'irai jamais au parc

hésite pas à nous dire ou il sera disponible (ou uniquement par internet) car sa me ferait bien plaisir de lire ce livre

En s’intéressant à la biographie d’Etienne Froment, on remarque que l’auteur travaille en parallèle sur plusieurs ouvrages. Il est donc difficile d’imaginer qu’un si jeune romancier arrive à rester cohérent dans tous ses récits et qu’il réussisse en plus à intéresser le lecteur. Pourtant celui-ci crée la surprise avec son tout premier roman, à savoir La Libellule Bleue qui, en plus d’éveiller la curiosité du lecteur, réussit à toujours rester cohérent. Néanmoins, certains amateurs de littérature moins avisés risquent bien de se sentir perdus dès les premières pages… A cela une raison : le génie créatif de l’auteur. A la différence de beaucoup d’auteurs contemporains, il ne se contente pas d’une pauvre énigme soutenue qui sera résolue rapidement. Non, on sent vraiment le désir de créer un univers réaliste auquel on peut s’identifier avec des interrogations qui se complexifient au fil des lignes et une aventure qui devient à la fois intrigante, « surréaliste » et surtout prenante. Le texte fourmille d’indices et de messages en tous genres qui aideront les lecteurs aguerris à vraiment comprendre toutes les subtilités de l’histoire, car il faut bien l’avouer, certains des aspects abordés qui sont capitaux pour comprendre le texte ne sont pas à la portée de tous.

De plus, les personnages principaux sont attachants et leur caractère est relativement détaillé pour coller avec une majorité d’individus qui pourra s’identifier à eux. Compassion, méprise, douleur ou attachement, les sentiments que l’on éprouve envers chaque héros vacillent toujours pour au final donner une part de mystère à chacun. Au final on en vient même à douter de la répartition classique des rôles qui est faite inconsciemment, à savoir celle du « qui est la victime ? » et de « qui est le bourreau ? ». Mais ceci n’est pas vraiment important puisque tout dans la tête se bouscule et s’enchaîne à un rythme effréné pour éviter que le lecteur puisse s’ennuyer un instant. Cependant, certains passages plus dynamiques sont souvent contrastés par des passages plus calmes qui laissent le temps de réfléchir au message qui se cache derrière ainsi qu’à la signification de celui-ci. Car au fond c’est vraiment là le but de l’auteur ! Au-delà des mots, au-delà des paragraphes se cachent des énigmes et des messages destinés à stimuler l’imagination et la réflexion de l’individu. Dommage que beaucoup passeront à côté de cela pour n’y voir finalement qu’une histoire fantastique menant un personnage à réfléchir sur sa condition même.