Qu’on se le dise, la seconde guerre mondiale a encore la cote auprès des joueurs et des développeurs de jeux vidéo. Electronic Arts nous a invité il y a quelques semaines à la présentation de l’un des futurs acteurs du créneau : Medal of Honor : Airborne. Mis en valeur par son producteur Patrick Gilmore, Airborne se veut le nouvel ambassadeur d’une guerre pourtant vue et revue.

Pour autant, les développeurs préviennent d’emblée qu’ils ont essayé de faire quelque chose de différent. Non pas que la Suisse ait ici décidé d’entrer en guerre, mais plutôt en tentant de proposer au joueur une expérience encore inédite dans le jeu vidéo. Ainsi, qui dit Airborne dit début de chaque mission à bord d’un avion remplit à craquer de parachutistes. L’intérêt de faire incarner au joueur un parachutiste est de s’affranchir ainsi des contraintes telles qu’un point de départ identique pour la même mission (ici, l’atterrissage peut se faire à n’importe quel endroit de la zone de jeu en dirigeant tant bien que mal le parachute) ou d’un enchainement scripté des objectifs. Libre au joueur de prendre les chemins qu’il souhaite pourvu qu’il parvienne à terminer sa mission qui sauvera la veuve et l’orphelin.

Nous n’avons pu assister qu’à la présentation d’un unique niveau, mais l’on sait déjà qu’il n’y en aura que six autres dans la version finale. Forcément, à 70 euros le jeu, cela semble peu. On peut même se demander si le fait que la replay value de chaque niveau soit importante n’ait pas eu une incidence au moment du choix du nombre de missions dans le jeu final.

Quoi qu’il en soit Medal of Honor : Airborne propose une aventure en dehors des sentiers battus et techniquement soignée, avec un résultat qui ne devrait pas rougir face au troisième Call of Duty. Le soft devra néanmoins présenter d’autres atouts avant de convaincre, notamment en ce qui concerne son mode multijoueur qui reste la grande inconnue. Notre avis complet lors du test, dont le débarquement est prévu à la fin du mois d’aout.