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Microsoft et OneDrive : (Encore) une balle dans le pied
Publié le 13.04.2016 à 10:07 par Vegakiller

Depuis quelques années déjà, Microsoft propose gratuitement (avec bien entendu des options payantes) son propre stockage cloud : OneDrive (anciennement SkyDrive).
Le cloud est intégré d'office à votre compte Microsoft, ce qui est plutôt pratique : depuis votre boite mail Outlook, vous avez accès en 1 clic à votre stockage.

Jusque là, tout était beau, tout était rose. Microsoft proposait gratuitement 15 Go de stockage, et 15 Go supplémentaire de "Pellicule" pour sauvegarder les photos et vidéos prises avec votre Windows Phone (ce qui est mon cas, par ailleurs).

Sauf que, il y a quelques jours :

"Changements concernant OneDrive
Nous souhaitons vous informer de certains prochains changements apportés à OneDrive qui vous concerneront. Le 13/07/2016, la quantité d'espace de stockage associée à OneDrive va passer de 15 Go à 5 Go. Nous mettons également fin au bonus de pellicule de 15 Go. Pour en savoir plus, consultez notre FAQ.
Vous n'avez pas besoin de faire quoi que ce soit, car votre compte OneDrive est actuellement en dessous des nouvelles limites d'espace de stockage. Même si vous n'êtes pas actuellement affecté, nous souhaitons vous tenir au courant de tous les changements importants concernant OneDrive. Si vous souhaitez vérifier votre compte, accédez à la page concernant le stockage.
Nous réalisons qu'il s'agit de grands changements pour un service sur lequel vous comptez. Veuillez nous excuser pour tout inconvénient que cela pourrait occasionner. Nous avons pris une décision difficile, mais celle-ci nous aidera à faire fonctionner durablement OneDrive à l'avenir.
Nous vous remercions d'avoir choisi OneDrive.
– L'équipe OneDrive"

Oui, Microsoft vous dit gentiment : vous aviez 30 Go ? Ben maintenant démerdez vous avec 5 ! Le pire, c'est en lisant le fameux FAQ. Vous avez plus de 5 Go de stocké ? Et bien payez ! Ou alors prenez notre super offre avec Office 365, gratuit la première année, et l'année prochaine on vous en mettra une belle en vous forçant à payer, puisque l'abonnement est "reconduit automatiquement" et que vous avez été obligé de nous laisser votre numéro de carte bleue pour l'année "gratuite".
Ah oui, et puis vu que notre Windows Phone marche super bien, ben on va vous sucrer le cloud pour vos photos, faudra payer si vous le voulez, ça va booster les ventes ça !

Ce mail est arrivé sur une de mes adresses qui n'a pas (et de loin) dépassé la limite de 5 Go. Sur mon adresse "hors-forfait", toujours pas reçu de mail. Il y a fort à parier que Microsoft fait déjà passer la pilule à ceux que ça ne concerne pas vraiment, avant de commencer à s'occuper des fesses des autres.

Microsoft, ou l'art de flinguer sans raison ses points positifs.


Heroes Reborn
Publié le 11.02.2016 à 10:10 par Vegakiller

Alors que la saison 1 vient tout juste de s'achever sur SyFy, on sait déjà depuis le mois dernier qu'il n'y aura pas de saison 2. Petit résumé d'une série à fort potentiel très mal exploité...



Souvenez vous. En 2006 débarquait Heroes sur nos petits écrans. Encore une histoire de super héros ? Certes, mais cette fois-ci, avec un traitement différent et un scénario très bien écrit, des personnages attachants (Hiro Nakamura en tête de liste), de l'action, des supers-pouvoirs, des effets spéciaux de qualité (pour l'époque)... Bref, un série vraiment prenante. D'ailleurs, le succès est immédiat au Etats-Unis, avec près de 15 millions de téléspectateurs pour cette saison 1. Mais plus les saisons passent, plus le scénario devient bancal et brouillon et la série perd en qualité au fil des épisodes. A la fin de la 5ème et dernière saison, les audiences ont été divisées par 3, et NBC annule tout simplement la série, malgré la 6ème saison en cours d'écriture. Ceci dit, la grève des scénaristes à l'époque ( 2007-2008 ) n'y était pas pour rien, de nombreuses autres séries en avaient aussi fait les frais.

5 ans après, Heroes est donc de retour, sobrement intitulé Heroes Reborn, annoncé comme une "mini-série". Ce qui veut dire, en langage de producteur : " On vous dit qu'il n'y aura sûrement qu'une saison, comme ça si ça marche, on en fera une 2ème et tout le monde sera content, et si ça se plante, on dira qu'on avait prévu de n'en faire qu'une seule de toute façon".
Cette saison 1 s'ouvre sur un attentat terroriste où de nombreux "évos" (ceux qui ont des pouvoirs) y laisseront la vie. On retrouve Noah Bennet, un an plus tard, a qui on a visiblement effacé la mémoire et qui va devoir se battre pour la retrouver, et au passage sauver le monde (comme c'est étonnant...) d'une violente éruption solaire.
Premier constat, les effets spéciaux sont franchement dégueulasses. On a l'impression d'être revenu 10 ans en arrière, quoique même ceux de la saison 1 d'Heroes étaient plus convaincants. S'ajoute à ça une narration poussive et pas toujours très claire, et des scènes d'action aussi impressionnantes et dynamiques qu'un combat à l'épée entre deux tétraplégiques. Ceci dit, ces scènes s'améliorent un peu dans la deuxième partie de la saison. Le scénario lui se perd dans les recoins d'une histoire pourtant extrêmement simple mais qui veut en faire des caisses.
Pire encore, la série se paye le luxe de scènes complètement ratées, comme celle dans un jeu vidéo (si si) ou une autre où un humain se construit un costume pompé sur celui d'Iron Man pour palier son absence de pouvoir. La palme d'or revient tout de même à tout le concept de déplacement "temporel", puisque les scénaristes n'ont pas du comprendre que lorsqu'on est dans le futur, on s'en tape un peu de ce qu'il se passe dans le présent, même si tout est en train de s'y jouer à la seconde près, puisque le héros peut revenir à la seconde précise qu'il désire. Bref. Sans trop dévoiler toute l'intrigue, la "destinée", dans le passé, de Hiro Nakamura est elle aussi d'une profonde connerie.
Dans les points positifs, puisqu'il y en a quand même, on note une mise en scène plutôt réussie (mais pas toujours appropriée au sujet), des personnages convaincants et attachants, et un "fan service" bien présent. Malgré tous les défauts de la série, on reste quand même jusqu'au bout, les épisodes étant construits de façon à créer un irrésistible besoin de voir la suite. En revanche, le final est loin d'être à la hauteur de ce à quoi qu'on pouvait s'attendre, et même, qu'on était en droit d'attendre. Petite mention spéciale aux 5 dernières minutes du dernier épisode qui essaient de planter rapidement une intrigue pour l'hypothétique, au moment du tournage, saison 2.

Pour résumé, Heroes Reborn est oubliable. A trop vouloir en faire, l'histoire se perd dans sa propre narration. Les effets spéciaux, si le budget était trop serré, auraient gagnés à être plus discrets ou simplement "suggérés" afin de pouvoir investir dans les plans qui le nécessitait vraiment. Et un peu plus de rythme n'aurait pas fait de mal non plus. Pourtant, la trame de fond est intéressante à suivre, et les personnages (et leurs histoires) sauvent vraiment la série du néant. A réserver donc aux accros inconditionnels à la sci-fi ou à ceux qui rêvent encore de Sylar, Claire Bennet et Hiro Nakamura la nuit..

Kali Linux, le hacking à la portée de tous
Publié le 03.02.2016 à 09:56 par Vegakiller

"Kali Linux | Penetration Testing and Ethical Hacking Linux Distribution"
Voilà ce qu'on peut lire sur l'en-tête du site. Remettez vos pantalons, il s'agit ici de pénétration de site web.
Littéralement, il s'agit d'un outil de test de pénétration de hacking "éthique".

Mais ça veut dire quoi ? Globalement rien, c'est du blabla juridique pour dire qu'il ne faut pas utiliser l'OS pour des choses illégales. Sur le site, les développeurs insistent bien sur le fait qu'il s'agit de tester la sécurité de son propre réseau/site afin de corriger les failles de sécurité. Dans la pratique, vous pouvez vous en servir pour faire ce que vous voulez, même si ni moi, ni Xbox-Gamer ne cautionne ni n'encourage toute activité sortant du cadre de la loi.

Kali Linux se base sur Ubuntu avec une interface Gnome. Ça ressemble à ça :



Plutôt sympa, non ? Et là soudain, vous remarquez le menu déroulant "Applications", dans lequel vous trouverez ça :



Oui oui. Des outils de hack de mot de passe, de résau Wifi (donc de clé WEP/WPA) ou de base de données de site web...
Si certains outils rebuteront la plutpart utilisateurs (la plupart fonctionne via des lignes de codes à taper dans une terminal), d'autres sont d'une simplicité déconcertante : un bouton à appuyer, et quelques heures plus tard le prog vous livre la clé WEP/WPA de votre choix (la vôtre, bien entendu) sur un plateau d'argent (dans la plupart des cas, même si ça arrive que l'opération échoue).
Et pour les outils plus complexes, des tutos très détaillés fourmillent sur le net.

Je suis donc complètement sur le c*l. N'importe quel guignol avec plus de 2 neurones peut venir vous emmerder avec ça. Alors certes, il faut appréhender Linux, avoir deux ou trois notions en informatique et en programmation, mais avec l'aide du web, rien n'est impossible.

Bref, si vous voulez y jeter un oeil, vous trouverez sur le site officiel des isos pour 32 ou 64bits, en français, en DDL ou en torrent. Et vous pouvez bien entendu l'installer en dual-boot avec Windows.

Star Wars Episode VII
Publié le 13.01.2016 à 11:16 par Vegakiller



A moins de vire au fond d'une grotte au fin fond de l'Ouzbékistan, impossible d'être passé à côté de la sortie de Star Wars VII. Disney aux commandes, les produits dérivés et objets publicitaires divers et variés ont littéralement inondés notre quotidien, jusqu’à l’overdose. Une recette connue et exploitée parfaitement, puisque les petits gars du marketing ont bien compris qu’il y avait plus d’argent à se faire en vendant des figurines ou des serviettes jetables à l’effigie d’un film qu’avec le long métrage lui-même. Alors forcément, quand on parle d’une saga connue er appréciée à l’échelle mondiale, on met les petits plats dans les grands…



J’ai donc décidé hier soir, accompagné de mon paternel, d’aller juger de la qualité du film par moi-même. Oui oui, je sais, le film est sorti il y a un mois. Mais il n’y a pas plus grand plaisir d’aller voir un film dans une salle quasi vide, où une vingtaine de personnes se partagent les 190 places de la salle 8, et où on a l’immense plaisir de n’être que 2 sur toute la rangée de sièges, placés parfaitement en face de l’écran. Toutes les conditions étaient donc réunies pour passer un moment cinématographique d’exception. Mais….
N’y allons pas par quatre chemins, Star Wars VII est un bon divertissement, bourré de « fan service » et… d’un scénario complètement creux et sans aucune ombre d’originalité ni d’innovation. Les personnages cultes sont là, les vaisseaux emblématiques, le côté obscur de la Force… Oui mais c’est à peu près tout. Non seulement le film se paie le luxe de pomper le scénario du tout premier film, mais s’applique à n’absolument rien créer de différent ou de nouveau.
Le pitch ? Le Premier Orde (qui à dit l’Empire ?) a crée une super méga arme de la mort qui tue prénommée Starkiller (qui à dit l’Etoile Noire ?), et les gentils soldats de la Résistance doivent se rendre sur place pour détruire l’arme, avec un appui de force de l’intérieur pour percer leurs défenses et au passage récupérer l’une des leurs. Je ne sais pas vous, mais chez moi ça résonne complètement comme le scénario de l’épisode 4. Au-delà-ça, le film passe son temps à reprendre des scènes cultes des films précédents, soit par fainéantise, soit par peur de décevoir le fan de la première heure. Le résultat est cependant le même, on a tout le long du film une désagréable impression de déjà vu : le début du film avec Ray sur Jakku ressemble à s’y méprendre à Luke sur Tatooine, la scène de la Catina est copie-collée, la base de la Résistance elle aussi est une jumelle de celle des Rebelles. Pire encore, on nous ressort la scène du père tentant de ramener avec lui son fils, le tout sur une petite structure au dessus du vide sur fond de côté Obscur de la Force. Et le film est intégralement construit comme ça. On aurait pu lui pardonner si on avait eu quelque chose d’original à se mettre sous la dent… Mais non ! On pourra reprocher ce qu’on veut à l’Episode 1 de Star Wars, mais au moins on avait de vraies nouveautés : l’impressionnante course de Pod-Racer, la bataille sur Naboo. Ici strictement rien. Ah si, un super méchant sans charisme sous les ordres d’un autre plus méchant encore, qu’on dirait tout droit sorti d’Alien (le Space Jockey), un sabre laser en forme de croix (WTF ?) et c’est à peu près tout.
Alors attention, à part un scénario à peu près aussi consistant que celui d’un film pornographique, on a tout de même le droit à des effets spéciaux de très haute voltige, magnifiées par une 3D plutôt convaincante quoique parfois (rarement) un peu trop tape-à-l’œil. On doit aussi reconnaitre à J.J. Abrams , le réalisateur, un certain talent concernant la mise en scène et la composition de plan. Le film est bien fait et se paie même le luxe d’offrir de très beaux plans avec un vrai parti-pris esthétique, et d’autres très dynamiques plutôt sympathiques. Cependant, en venant voir un Star Wars, qui plus est en 3D, on s’attend à s’en prendre plein les mirettes, à se prendre de grosses poussées d’adrénaline, en gros, à prendre son pied. Encore une fois, on passe un bon moment, mais on est bien loin de la grosse claque qu’on était en droit d’attendre, tout reste gentillet, et surtout déjà vu. Pour comparaison, Pacific Rim en 3D m’en avait mis 100 fois plus dans la tronche. Le pire dans tout ça, c’est qu’on est obligé d’attendre la seconde moitié du film avant de voir le premier combat de sabre ( ! ) ou une vrai bataille aérienne entre X-Wings et chasseurs Tie.

Au final, on se retrouve avec un film sympa, mais pas vraiment original ni exceptionnel. On passe un bon moment, mais on ne se jettera pas sur le Bluray à sa sortie.
Un petit classement ? Du pire au meilleur : SW 2 > SW 3 > SW 7 > SW 1 > SW 5 > SW 6 > SW 4

Metal Gear Solid 1 sous Unreal Engine 4
Publié le 12.01.2016 à 10:29 par Vegakiller

Article rédigé d'après une idée de Derkaone, avec son aimable autorisation

Peu importe ce qu'on peut penser du dernier Metal Gear Solid, tant au niveau scénaristique que du gameplay, dans la saga, un seul épisode s'est élevé au rang de jeu culte, ets'agit du tout premier épisode. A ce jour, seul le 3ème opus, Snake Eater, n'aurait pas à rougir de la comparaison.

Je ne referais pas une éloge du Metal Gear Solid 1, Derka l'a très bien déjà fait sur son blog. C'est néanmoins sur ce fond de nostalgie et d'admiration qu'un moddeur au pseudo de iRam a décidé de reprendre l'épisode pour le faire tourner sous l'Unreal Engine 4, sous le doux nom de projet Shadow Moses. Rien que ça.

Un projet d'une ampleur conséquente, car non seulement toute la modélisation est à reprendre (ce n'est pas avec les modèles très cubiques de la version PSOne ou même Gamecube qu'on peut avoir rendu exceptionnel sous UE4), sans parler de la transposition du gameplay et de l'IA. Ceci dit, le moddeur lui même parle de "démo technique pour voir à quoi ressemblerait le jeu sous l'Unreal Engine 4", autant dire qu'il n'est pas sûr d'avoir un jeu complet un jour (même si je ne pense pas que d'autres moddeurs laisseraient mourir ce projet comme ça). De plus, le résultat est du niveau de certaines productions AAA actuelles, jugez en par vous même :



Et si vous avez une envie irrésistible de tâter la bête (x64 uniquement) :

https://mega.nz/#!IBQ1SBZB!0neyWQUTDHToK-ccLikDI1NguIx-kase_iIU31V5hJc

Vous pouvez le suivre sur sa page Youtube : https://www.youtube.com/user/MeTrOtE/featured
ou sur Facebook : https://www.facebook.com/ShadowMosesUnreal/videos?ref=page_internal

Nintendo et l'échec de la Wii U
Publié le 08.01.2016 à 22:48 par Vegakiller

12,4 millions de consoles vendues. Voici le bien triste nombre de Wii U distribuées dans le monde, soit près de 10 fois moins que la Wii (101,18 millions). Pour être précis, dans le même laps de temps (la Wii U est sortie fin 2012), il s'en ai vendu presque 7 fois moins (67,45 millions de Wii fin 2009).
Pour comparaison, il s'est vendu plus de Playstation Vita que de Wii U...

Mais pourquoi un tel bide ? Voici quelques éléments de réponse.

L'objet de toutes les convoitises...

Pour bien comprendre l'échec de la Wii U, il faut comprendre le succès de la Wii. Pourtant, ce n'était pas gagné dès le départ : il s'agissait juste d'une Gamecube overclockée avec des manettes à détection de mouvement.. Mais si les gamers purs et durs ont plutôt boudés cette console, une toute nouvelle catégorie de "clients" prenait de l'ampleur : les casuals gamers.
Ainsi, des personnes de tout âge, n'ayant jamais ou très peu joué à des jeux vidéos se sont mis à acheter en masse la Wii. Pourquoi ? Pour son indéniable simplicité et sa convivialité. Quoi de mieux que de jouer au bowling dans son salon avec ses invités ?
La ménagère de -40 ans (ou même de plus) découvrait le monde merveilleux et divertissant du jeu vidéo, enfin surtout celui édulcoré de Big N.
Un peu comme l'iPhone, la Wii était devenu le "jeu de société intéractif" que monsieur tout le monde devait avoir pour être dans l'air du temps. Le mot clé ici étant "jeu de société intéractif". Car combien d'entre eux ne la sortait que lorsqu'ils recevaient du monde, et qui la rangeait soigneusement dans un placard le reste du temps ? Combien d'entre eux achetaient seulement Wii Fit sans avoir compris qu'il fallait la console avec (véridique) ?

Tout se passait bien, Nintendo était heureux, il pouvait vendre des Wii par camions entiers, en se faisant un max de blé en refourguant un hardware dépassé joliment emballé, faisant des pieds de nez aux gamers sur 360 et PS3.

Seulement voilà, Nintendo à voulu réitérer le succès...

...Et celui du regret

Fin 2012 donc, 1 an avant la sortie de la PS4 et de la One, Nintendo nous pond son nouveau bébé : la Wii U.
Même recette : hardware dépassé (cette fois-ci digne d'une 360/PS3) et joli emballage, avec en prime, une tablette contrôleur et toujours les Wiimotes. Se laissant une année d'avance sur ses concurrentes, Nintendo n'avait plus qu'à s’asseoir sur son tas de billet amassé grâce à la Wii et attendre que pleuve à nouveau l'oseille.
Mais rien n'est vraiment tombé.

Pourquoi donc ?
Il faut savoir déjà que la Wii continuait à très bien se vendre (environ 14 millions entre 2009 et 2010, et 12 millions entre 2010 et 2012), et que les spots publicitaires ont incités les gens à investir dans la Wii jusqu'au dernier moment.

A sa sortie, le fameux monsieur tout le monde n'a pas vraiment senti en quoi la Wii U était différente de la Wii (n'étant pas sensible à l'évolution graphique), et n'allait très certainement pas mettre 350€ dans un "jeu de société" qu'il avait déjà.
Pour ne rien à arranger, personne n'a vraiment compris la fonction du Wii U Gamepad, entre manette, tablette bridée et console portable (cette dernière fonction inutile pour le "casual" et faisait doublon pour ceux qui avait la 3DS).

Les gamers, eux, ont bien évidemment boudés encore cette console, étant donnée qu'elle exploitait le même hardware que les machines qu'ils cherchaient à remplacer...

Pour ne rien arranger, les jeux sortaient au compte goutte, et n'était que des suites (Mario Kart 8 en tête de liste).

Un échec prévisible ?

Pour résumer, la Wii U s'est plantée simplement parce que la Wii était un phénomène de mode, porté majoritairement par des personnes étrangères au monde du jeu vidéo et qui ne voyait en elle rien de plus qu'un passe-temps en société, mais qui du coup n'était pas prêtes à investir à nouveau dans ce qui leur paraissait être exactement la même chose.
Mais avec des graphismes à la hauteur de ce qui se fait sur PS4 ou One, il y a fort à parier que la console aurait trouvé plus de preneurs...

Ghost In The Shell 2.0
Publié le 19.12.2015 à 22:30 par Vegakiller

Il y a quelques jours, je postais un petit billet sur le nouveau "jeu" qui est en charge de massacrer et de déshonorer l'univers de Ghost In The Shell. Mais ce qui m'avait poussé à tomber là dessus était tout autre chose : Ghost In The Shell 2.0, un "dépoussiérage" du premier GitS sorti en 2008 (le dépoussiérage hein, pas l'oeuvre originale ).

Soyons clair, je suis un fan inconditionnel du premier film, qui est pour moi un vrai chef d'oeuvre d'animation japonaise, et un vrai chef d'oeuvre cinématographique tout court. Le deuxième volet était bien moins inoubliable, en revanche, les séries (notamment GitS Stand Alone Complex) était vraiment géniales, quoiqu'un peu parfois éloigné du trip original. Bref, revenons en à nos moutons.

En 2008 est donc sorti la bouse Ghost In The Shell 2.0. Oui oui, la bouse. Pourquoi ? Pour plusieurs raisons malheureusement.

On aurait pu leur pardonner le repiquage des effets spéciaux (de tirs et étincelles entre autres) ou l'étalonnage hasardeux (on passe du bleu à l'orange sur certaines scènes...) tous les deux complètement inutiles et dénaturants le film de base. J'aurais pu passer par dessus l'effet de lueur diffuse (ouais ouais, moi aussi je sais m'en servir sur After Effects) qui est bien à la mode sur les animes récents. J'aurais pu lui pardonner tout ça....
MAIS PUT** DE BORD** DE MER** POURQUOI AVOIR FAIT CES FOUTUES SCÈNES EN 3D ?????
Non seulement elles sont moches (le film de Final Fantasy en CG avait fait largement mieux à l'époque), mais elles ne s'incrustent pas DU TOUT dans le reste du film, et se paient même le luxe de massacrer certaines des plus belles scènes (esthétiquement parlant) du film ! Sans parler de toutes les scènes de vision "numérique" (d'écran d'ordi si vous préférez) passées elles aussi à la moulinette...
Même si de nos jours ça fait un poil kitch (un peu comme Blade Runner), ça faisait partie de la COHÉRENCE globale du film. C'est comme si on incrustait des scènes de Star Wars 7 dans celui de 1977, ça n'aurait aucun PUT** de sens !

Vous l'aurez compris, je suis énervé
Mais je ne conçois pas qu'on puisse faire ça. Ils auraient pissés sur la version original que ça aurait pas été pire. Même une version 3D stéréoscopique faite à l'arrache aurait été mieux que ça, si l'objectif était, comme je le pense, de se faire plus de pognon sur un film déjà rentabilisé depuis longtemps.



Ghost in the Shell: Stand Alone Complex - First Assault Online
Publié le 16.12.2015 à 10:20 par Vegakiller

Bon. Au temps le dire tout de suite, je suis un fan inconditionnel de Ghost In The Shell (surtout du premier film diront nous). Alors forcément, tout ce qui est adaptation vidéoludique, je suis de très très près.

Le premier sur PSOne était un peu à côté de la plaque, un genre de jeu de tank un peu fadasse.
L'opus PS2 quand à lui manquait de finesse, mais avait le mérite d'être un parfait hommage, et surtout, permettait enfin d'incarner Motoko Kusanagi et Batou.

Mais voilà que sort de nul part Ghost in the Shell: Stand Alone Complex - First Assault Online, un FPS en ligne donc, se déroulant dans l'univers de la saga.





Alors là, je dis... Je dis bof...
Graphiquement, c'est pas terrible, mais merde quoi, on dirait juste du Call of Duty. Et si vous matez la vidéo de gameplay, ça ne fera que le confirmer... Pas de hacking, pas de Ghost In The Shell, c'est tout. Ils auraient pu appeler ça "Soldier of Fortune : First Assault Online" personne aurait vu la différence.

Quel est l’intérêt de sortir ce genre de jeu alors qu'il ne s'adressera principalement qu'au fans ?

Franchement, si on prend le peu qu'il y a de bon dans Assassin Creed, qu'on le mélange avec Mirror's Edge et Remember Me, on pourrait avoir un jeu complètement énorme basé sur GitS. Mais non, mais non, continuez à faire de la merde !


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