Tests membre Alan Wake - Xbox 360

Le studio finlandais Remedy (studio à l'origine du très fameux Max Payne), nous fait saliver depuis près de 5 ans avec Alan Wake en nous dévoilant les infos au compte-gouttes. Alan Wake se distinguerait des autres survival horror par son scénario poussé et inspiré d'un Twin Peaks à la sauce Stephen King. Ce thriller psychologique à la troisième personne est il à la hauteur de nos espérances ?

Shérif fais moi peur !

Une fois le jeu lancé, nous y voila...dans cette dite "ambiance psychologique" représenté pour l'instant par un phare des plus banal qu'il soit, entouré d'une épaisse brume qui laisse apercevoir au loin une ville, Bright Falls. Rappelons l'histoire, Alan Wake, écrivain à succès et victime de la maladie de la page blanche, part en vacances avec sa femme Alice dans une petite ville, calme du nom de Bright Falls. Mais dès leurs premières nuit, Alice va disparaitre et Alan partir à sa recherche tout en tentant de ce rappeler ce qu'il à fait la semaine suivant la disparition de sa femme. Car celui-ci à soudainement perdu la mémoire... C'est alors que nous allons découvrir que Bright Falls n'est pas si paisible que ça...

L'écrivain en série TV.

Le jeu est composéde six épisodes, avant chaque nouvel épisodes, le joueur a droit à un bref résumé des évènements précédents l'épisode. C'est alors que nous nous rendons compte que les doublages français sont d'une qualité remarquable ainsi que les soundtracks.
Remedy a fait un travail incroyable au niveau des jeux d'ombres et lumière, c'est impressionnant de voir à quel point c'est travaillé et que d'allumer des feux à mains rend bien et fais plaisir à voir.

Alan Wake, alias Rambo...Ou pas ?

Passons maintenant au gameplay !
Que dire, que dire sur le gameplay et la maniabilité d'un écrivain pressé de retrouver sa femme et de connaitre la raison de sa disparition ? Eh bien tout simplement que c'est plus que satisfaisant... Bien que certains diront le contraire, ce gameplay la suffit amplement. Comme indiqué plus haut, il s'agit d'un thriller psychologique. Le joueur va donc se sentir opresser rien qu'en se rendant à son objectif, même si il n'y a pas d'ennemis à l'écran ni aux alentours. Alors le joueur va vouloir se dépecher, il va se mettre à faire courir le petit Alan dans sa veste en tweed et la... 10 secondes de course et c'est l'essouflement général ! On devra attendre avant de pouvoir courir à nouveau que le sportif en herbe ai repris des forces.

Venons en maintenant au choix des armes, il y a en tout un peu moins d'une dizaine d'arme à porter incluant les grenades et feu à main. Certes c'est peu, mais rappelons qu'Alan Wake n'est pas censé faire la Guerre Mondiale mais ce battre contre des ombres... Donc ce choix d'armes est largement acceptables. Mais il vous arrivera d'utiliser, lors de courtes séquences, des gros projecteurs qui réduiront à néant un possédé en un rien de temps.

La bête noire d'Alan.

Ne perdons pas de temps, venons en directement aux points faibles du jeu, les déf

Longtemps attendu le bébé du studio Remedy est enfin arrivé ! Souvent décrié comme le nouveau messie pour la line-up 360 par Microsoft, qu'en est-il en réalité ?

Dès le début nous sommes happés par une histoire qui laisse entrevoir un grand nombre d'interrogations et de suspens. Rien de tel pour nous mettre dans l'ambiance du jeu. Et la les développeurs ont fait très forts! Noyé dans les ténèbres Alan (le héros)n'aura de cesse de retrouver ça femme emportée par l'ombre noire. Très bien ficelé le scénario réussi à nous surprendre, nous tenir en éveil, nous donner envie d'en savoir plus car il faut bien comprendre qu'Alan Wake est tout sauf un jeu banal sur ce point la.

Nous aurons donc pour mission de "combattre" les ténèbres à grand coup de lampe torche, fusées éclairantes, ... afin de se frayer un chemin vers la lumière (la vérité?). Très bien mis en scène par des graphismes somptueux (effets de lumière, paysages) et disposant d'une véritable identité notre héros n'aura de cesse de se frayer un chemin dans l'obscurité de la forêt. Ici on touche un point faible du jeu où finalement on se retrouve souvent à faire la même chose même si la trame scénariste fait largement passer la pilule! Autre regret la durée de vie relativement courte pour un jeu en développement depuis si longtemps. Remedy nous promet des DLC (pour ceux qui n'y sont pas allergiques), dont un gratuit pour ceux qui ont acheté le jeu neuf.

Au final on se retrouve avec un jeu très sympathique avec un scénario "frais" et envoutant, et de très jolis graphiques. Dommage que la fin arrive si vite car on aimerait poursuivre les aventures de notre héros, mais n'est ce pas là la marque des grands jeux ?