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Turok



Développeur
Propaganda Games
Genre
FPS
Statut
Disponible
Date de sortie
  07.02.2008
  05.02.2008
  10.04.2008
Nombre de joueurs
1 à 16
Online
- Contenus
- Jeu en ligne
- Classements
Classification PEGI
Mémoire
124 Ko
Résolutions gérées
720p, 1080i, 1080p
Son
Dolby Digital
Prix de lancement
49,00 €
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Après quatre épisodes acclamés par la critique sur Nintendo 64 et un épisode qui a été sujet à une vive polémique sur la précédente génération de consoles, la série des Turok est enfin de retour ! Pourtant, l’éditeur en charge de la licence avait fait faillite. Tout prédestinait alors cette série à être oubliée. Heureusement, Disney a racheté la licence, après quoi Buena Vista a repris les choses en main pour finalement la confier à Touchstone. Un véritable parcours du combattant pour cette nouvelle adaptation de la série phare qui tente de se refaire une petite place au soleil en mêlant quelques vieux éléments de la série à un gameplay beaucoup plus classique. Un mélange explosif sur le papier qui s’annonçait même plutôt prometteur. Mais cela est-il suffisant pour nous satisfaire ?

Moi Turok, chasseur de dinosaures… et mercenaire




On le sait depuis le début, ce nouvel épisode de la franchise fait table rase du passé et nous propose une nouvelle incursion dans l’univers de la série. Cette fois, Turok est un mercenaire qui travaille en équipe, mais qui est relativement peu apprécié de ses coéquipiers. Bien décidé à mener sa mission à bien sur la planète voisine, il se remémore également son entraînement avec ses maîtres qui lui ont tout appris. Mais sa maîtrise de l’arc et la précision de ses tirs pourront-ils lui sauver la peau une nouvelle fois ? Assurément non, car Turok a changé et le temps de l’arcade pure et dure est définitivement révolu.

Bien décidés à donner un petit coup de jeune à cette série vieillissante, les développeurs de ce nouvel épisode de Turok ont décidé d’abandonner les acquis des précédents volets et de repenser intégralement la série. D’une part, on retrouve donc l’univers type de la saga, mêlant l’univers futuriste et la sauvagerie de la forêt vierge, mais d’autre part, le soft a cédé au champ des sirènes pour rallier à sa cause la baston des FPS dits classiques. Fini donc les longues escapades dans des décors vastes et fouillés, fini le tomahawk, fini les gerbes de sang par hectolitres, fini les vols planés à dos de ptérodactyles, fini aussi les armes déjantées et les combats de boss stupides, place à un nouveau jeu à la progression nettement plus classique dans lequel le joueur avance sur un rail et shoote à tout bout de champ des dinosaures qui apparaissent aussitôt le script dépassé. Oui, on sait, ça fait mal au cœur de lire ça… Mais telle est la dure réalité de la vie.

Heureusement, si le soft est relativement linéaire et répétitif au niveau de l’action, il n’en demeure pas moins agréable à parcourir. Le design général de l’univers et le gameplay, mêlant phase d’infiltration (avec tranchages de gorges au couteau), fusillades et Quick Time Events, n’y sont d’ailleurs pas étrangers. Si l’infiltration n’est clairement pas le point fort de ce nouvel épisode, on soulignera néanmoins que les phases au couteau et au sniper permettent de varier la schématique classique d’action, tout en apportant un peu de baume au cœur des joueurs. Quoi qu’il en soit, le principal intérêt du soft demeure les affrontements à la mitrailleuse et au shotgun, avec des ennemis relativement difficiles à éliminer et des affrontements particulièrement dynamiques, puisque la plupart des dinosaures s’avèrent suffisamment rapides pour se jeter sur vous sans que vous ne le remarquiez. La grosse surprise du jeu, c’est sans nul doute l’apparition d’un certain niveau de stress puisque la plupart des raptors qui vous sauteront dessus arriveront généralement en groupe et, vu leur résistance aux balles et leur manie à se cacher dans les hautes herbes avant de vous attaquer, vous risquez bien d’y perdre quelques gouttes de sueur tant le stress est palpable et l’ambiance pesante.

Boum !




Pour ajouter un peu de piment aux affrontements, sachez qu’un système de Quick Time Events a été introduit (vous savez, les touches à presser quand elles apparaissent sur l’écran). Un concept extrêmement classique qui s’avère finalement assez fun à utiliser pad en main vu la violence des finishing moves. Si Turok parvient sans trop de difficulté à nous scotcher au pad grâce à son gameplay ultra-dirigiste mais néanmoins ravageur, on regrettera que le soft ne soit pas si épique que cela. Difficile en effet de croire à 200% aux nouvelles aventures de notre indien préféré qui est projeté au beau milieu d’un scénario stupide dans lequel il est question de lointaines planètes, d’expériences et de mercenaires. Difficile également d’adhérer au dirigisme des niveaux qui nous obligent continuellement à avancer tout droit sans nous proposer la moindre alternative. Heureusement pour le soft, si le début de l’aventure s’avère relativement lourd à jouer, voire même carrément ennuyant par moments, la suite a tendance à s’avérer plus intéressante et plus sensationnelle. Ceci grâce à la présence d’aires de jeu plus vastes et d’affrontements plus nombreux.

Certains pesteront sans doute contre ce nouvel aspect adopté par Touchstone (ou Disney ou Buena Vista, qu’importe, on s’y perd). Mais l’un dans l’autre, Turok s’avère relativement agréable à parcourir et se révèle même sensiblement plus long que la majorité des FPS du moment. Malheureusement, le titre a perdu de son génie et de sa créativité pour laisser la place à un gameplay beaucoup plus classique. L’un dans l’autre, la pilule aurait peut-être pu passée si les décors avaient été plus variés, le bestiaire plus vaste (5-6 espèces de dinosaures, c’est peu), les combats de boss plus intéressants et les possibilités de chemin à utiliser plus nombreuses. Mais malgré ces nombreux défauts, cette cuvée 2008 du célèbre FPS est parvenue à nous convaincre.

En plus d’un mode solo relativement long, Turok propose également de nombreux modes multijoueurs en ligne, assez agréables eux aussi et relativement bien pensés. Vous pouvez y affronter d’autres humains, mais aussi des dinosaures qui se baladent où bon leur semble sur la carte. Si les modes de jeu s’avèrent une fois de plus assez classiques, le résultat demeure suffisamment convaincant pour nous tenir en haleine quelques heures durant. C’est bien tout ce que l’on attendait de ce mode de jeu, sympathique, mais assurément pas révolutionnaire.

Une plastique avantageuse




Techniquement, Turok assure le principal avec principalement une bande sonore de haute volée, composée de quelques musiques d’ambiance bien choisies et de voix qui collent parfaitement aux personnages. Si on ne peut s’empêcher de penser que cela aurait pu être plus épique, le constat demeure une fois de plus relativement positif. Par contre, si les graphismes sont assez jolis et détaillés de loin, on regrette qu’ils soient si moches de près. Les développeurs ont en effet opté pour la simplicité, avec un rendu « plastique » relativement efficace pour cacher les textures minables, mais qui colle finalement assez bien au jeu. Turok parvient donc à garder notre attention grâce à une esthétique sensiblement supérieure à la moyenne et un univers finalement de bonne facture. Dommage que tout cela n’ait pas été peaufiné et que le tout manque cruellement de variété. Avec 6 mois de développement supplémentaires, Turok n’aurait sans doute eu aucune difficulté à nous convaincre, mais en l’état actuel des choses, le titre n’est finalement rien de plus qu’un croisement assez douteux entre Pariah pour le gameplay et King Kong pour l’univers. Gageons que la licence saura rebondir sur cette base plus ou moins solide qui laisse tout de même augurer de bien jolies choses pour l’avenir.

Point complet
Si Turok Evolution était parvenu à convaincre bon nombre d’amateurs de FPS, son petit frère ne plaira sans doute qu’à quelques rares passionnés peu exigeants. Beaucoup trop linéaire et banal, le soft de Touchstone Pictures n’arrive pas à la cheville de ses prédécesseurs, et ce malgré des graphismes des plus corrects et des affrontements parfois très stressants. Difficile en effet de fermer les yeux sur ses trop nombreuses imperfections. Toutefois, le soft est agréable à parcourir. Il se classe même sensiblement haut dessus de la moyenne. Reste qu’en matière de FPS, on a déjà vu beaucoup mieux. Dommage puisque les FPS nous confrontant à des hordes de dinosaures affamés ne courent pas les rues et, l’un dans l’autre, le produit devrait plaire à pas mal de joueurs, du moins le temps de quelques heures si on ne s’attend pas à une perle.

On a adoré :
+ Graphiquement correct
+ Agréable à prendre en main
+ Le mode multijoueur
+ Le gameplay
+ Les dinosaures
+ Le stress garanti
On n'a pas aimé :
- Trop banal
- L’histoire, basique
- Beaucoup trop linéaire
- Manque de variété des décors
- Peu d’espèces animales


Consulter les commentaires Article publié le 15-02-08 par Etienne F.


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