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Dark Sector



Editeur
D3 Publisher
Développeur
Digital Extremes
Distributeur
KOCH Media France
Genre
Action Aventure
Statut
Disponible
Date de sortie
  11.04.2008
  25.03.2008
  27.03.2008
Nombre de joueurs
1
Classification PEGI
Prix de lancement
69,00 €
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Annoncé pour la toute première fois avant même le lancement de la Xbox 360, le dernier né de Digital Extremes s’annonçait comme un divertissement particulièrement savoureux. Il faut dire que les jeux d’action futuriste mêlant infiltration, science fiction et combats au corps à corps ne courent pas les rues. Si en plus le héros de l’aventure se ballade avec un gigantesque disque effilé de lames et une demi-douzaine d’armes plus meurtrières les unes que les autres… Les amateurs de boucherie ne pouvaient qu’être hystériques. Mais de belles promesses ne font pas nécessairement un bon jeu…

Tout est dans le style




Dans Dark Sector, vous incarnez Hayden Tenno, un soldat des forces spéciales surentraîné et expert dans l’art de l’assassinat. Envoyé en Europe de l’Est pour stopper les agissements d’un docteur russe développant un agent pathogène, Hayden est malgré lui contaminé par la substance et commence à muter. Il devient une véritable arme de guerre et utilise un disque effilé de lames qui lui permet d’éliminer de loin ses ennemis sans se faire repérer. Rapidement, Hayden prend conscience de sa force et de son pouvoir et décide d’aller jusqu’au bout de sa mission avant de se soigner. Face à lui, une armée de miliciens tente désespérément de lutter contre l’épidémie et les zombies… La lutte sera difficile. Derrière ce scénario sombre mais finalement déjà vu se cache un énième jeu d’action, censé à l’origine être un jeu d’infiltration. Mais contrairement à ce que l’on aurait pu penser, Digital Extremes a préféré privilégier l’action pure et dure à travers des décors post-apocalyptiques excessivement linéaires. Résultat ? Une aventure qui se joue d’une traite et qui ne réserve malheureusement que très peu de surprises.

Pourtant, le soft est bourré de bonnes intentions. S’il faut reconnaître que les longs couloirs qui forment les niveaux du jeu tuent le plaisir de jeu, on ne peut s’empêcher de remarquer que le studio de développement avait de très bonnes idées comme l’arme du héros : simple mais jouissive à utiliser. Il peut aussi bien affronter des ennemis au corps à corps que les déchiqueter à distance. Si le système de jeu offre de nombreuses variantes, allant du lancer puissant à la direction du disque via le pad, il faut reconnaître que le tout est excessivement mal mis en application, la faute à un système de jeu contraignant et peu précis. Si le disque décapite l’ennemi, celui-ci mourra fatalement du premier coup, tandis que si vous visez le reste du corps, il vous faudra plusieurs coups avant d’en venir à bout. Inutile de dire que lorsque dix hommes se faufilent devant vous, le challenge en prend un sacré coup… Mais peu importe, il faut prendre son temps pour les abattre. Le problème, c’est que lorsqu’une zone est plus large, il faut fatalement prendre plus de temps pour éliminer les gardes qui y sont présents. L’action étant extrêmement répétitive, malgré la présence d’arme secondaire, chaque scène finit par se révéler tout bonnement ennuyante, d’autant que la vitesse du lancer est particulièrement lente et que le personnage se déplace d’une manière excessivement molle, et ce malgré la touche de sprint.

Conséquence ? L’aventure se vit passivement et se révèle finalement bien peu intéressante à parcourir. Ajoutez à cela des niveaux très courts et un challenge peu corsé et vous comprendrez que l’intérêt du soft est plus que limité. D’un autre côté, il faut reconnaître que l’univers est travaillé et que certains affrontements ne manquent pas de piquant, mais la caméra mal fixée, la lenteur des combats et les déplacements approximatifs nous empêchent de prendre le plaisir que l’on aurait dû avoir. Dommage.

Un mode multijoueur anecdotique




Niveau durée de vie, le soft reste dans la moyenne des jeux d’action. Il ne faut guère plus de 5 à 8 heures pour boucler l’aventure solo, assez sympathique au demeurant, mais beaucoup trop courte dans l’ensemble. Après quoi vous testez sans doute le mode multijoueur le temps de quelques parties avant de raccrocher. Il faut dire que 5 cartes, c’est peu, très peu même. Le comble, c’est que les modes de jeu ne sont guère plus fournis : entre une refonte ultra classique du team deathmatch et un second mode plus original, le joueur aura vite fait son choix. Il faut dire que le mode Infection est relativement accrocheur. Dans celui-ci, un des 10 joueurs incarne Hayden, tandis que les autres incarnent de simples soldats qui doivent se liguer pour éliminer le « tueur ». Une idée sympathique mais qui est malheureusement mal mise en avant à cause de la jouabilité plus que catastrophique du jeu…

Une technique quasi-irréprochable




D’un point de vue technique, le constat est tout autre : non seulement la bande originale du jeu est plus qu’agréable à écouter, avec des voix en V.O. sous-titrées et des musiques d’ambiance excellentes, mais en outre, les décors ont bénéficié d’une attention toute particulière. La patte graphique globale du soft rappelle clairement Gears of War. Malgré la linéarité du jeu, on ne peut qu’apprécier le traitement visuel très léché du soft qui offre des environnements à l’architecture parfois étonnante et des modélisations souvent sublimes. Malheureusement, le héros semble ne pas avoir bénéficié de la même attention…

Point complet
Si Dark Sector est un jeu au design très travaillé qui peut se targuer d’être beau et fun, il est aussi un titre qui souffre d’une jouabilité peu précise et d’un gameplay trop simple. Plus on avance dans l’aventure solo, plus on se rend compte que le soft est limité et ne tient pas ses promesses. Sous-exploité de bout en bout, Dark Sector est en définitive plutôt décevant et bien trop moyen pour marquer les esprits. Comme quoi, une belle plastique ne fait pas nécessairement un bon jeu.

On a adoré :
+ Fun
+ Plutôt joli
+ Le design général
+ La bande sonore
On n'a pas aimé :
-Le multijoueur anecdotique
-Le gameplay
-Trop linéaire
-La durée de vie
-La jouabilité, approximative


Consulter les commentaires Article publié le 13-05-08 par Etienne F.


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