Test - Burnout Revenge - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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Burnout Revenge



Développeur
Criterion Games
Genre
Course
Statut
Disponible
Date de sortie
  16.03.2006
  07.03.2006
  23.03.2006
Nombre de joueurs
1 à 6
Online
- Jeu en ligne
- Classements
Classification PEGI
Thème
Automobile
Résolutions gérées
720p
Son
5.1
Prix de lancement
69,00 €
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Oyé oyé braves gens, les broyeurs de tôles font leur entrée sur Xbox 360 ! Plus méchant et plus hargneux que jamais, il n'ont qu'un mot en bouche : revanche. C'est donc sous ce titre très évocateur, Burnout Revenge, que la série se voit agrémentée d'un nouvel opus. Quand les courses ont déjà une longue histoire et tout autant de plaisir de jeu derrières elles, difficile de proposer un quatrième opus qui doit se démarquer de ses prédécesseurs déjà très convaincants. Trop difficile ? Chauffez le moteur, faites crisser les pneus et rendez-vous à la fin de la course pour le verdict final !

Les versions Xbox et Xbox 360 du titre ne comptant que très peu de différences, seules les parties graphique et verdict du test Xbox ont été mises à jour pour correspondre à la 360.

1 + 2 + 3 = 4




Derrière cette équation très mal équilibrée se cache pourtant une formule des plus efficace. D'opus en opus, le titre de studios de Criterion s'est indéniablement enrichi et amélioré en proposant à chaque fois de nouvelles possibilités, de nouvelles sensations le tout en revoyant les points faibles du prédécesseur. Bref inutile de vous le cacher plus longtemps, ce Bunout Revenge ne déroge pas à la règle et sait offrir multiples sensations pour offrir au Gamer, une fois de plus, la sensation d'avoir en main le jeu le plus rapide et de piloter à travers les courses les plus funs dans le monde du jeu vidéo.

Mais que trouvons-nous dans cet épisode 4 ? Tout ce qui a fait le succès des softs des années passés avec des éléments comme : toujours plus de courses et de véhicules inédits, des modes de jeu à foison, toujours plus de vitesse et j'en passe des meilleurs et des meilleurs. Cependant faire un best of de la série n'aurait point suffit au jeu d'Electronic Arts pour surpasser son prédécesseur. Alors en plus des nouveaux circuits et des nouvelles voitures qui font grande impression, nous en reparlerons plus amplement tout à l'heure, la principale nouveauté du soft ne réside non pas dans un mode de jeu spécial mais plutôt dans une nouvelle façon de mener à biens vos courses et de les gagner : la vengeance. Plus agressif, beaucoup plus agressif, mais aussi plus rapide et surtout plus vaste car vraiment moins linéaire que ses aînés, Burnout Revenge aborde un nouvel aspect tout en préservant ses origines. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que cela est accompli avec brio.

La Vengeance est un plat qui se mange chaud, très chaud...




Vous décrire tous les modes de jeu de cet opus ne serait pas chose utile et il est bien plus simple, et par ailleurs plus précis, de prendre le soft dans sa généralité pour vous en dégager les éléments qui le constituent. Cependant rien ne m'empêche de vous les énumérer et ainsi nous retrouvons un mode course, qui au fur et à mesure des années n'a cessé de s'agrandir avec des types de courses comme Road Rage, Éliminateur, Grand Prix etc. etc. ainsi que des nouveaux challenges qui rentrent directement dans l'ambiance avec Panique dans le trafic par exemple, un mode Crash et toutes les épreuves qui vont avec, le fameux Tour du monde et enfin le Multijoueur dans toute sa splendeur.

Bref si il y a déjà un point sur lequel les Gamers peuvent être certain, c'est que ce Burnout Revenge offre une durée de vie énorme. Ce n'est pas seulement grâce au multijoueur, et les interminables parties sur le Live et entre potes, mais aussi grâce au mode solo qui vous laissera la pad entre les mains durant des heures et des heures. Mais quel est donc cet aspect ici nommé vengeance et qui entoure cet opus d'une ambiance si spéciale ? L' impression obtenue lors de la première course est sans doute la meilleure explication. En effet, l'on est très surpris par ce sentiment de puissance qui nous entoure lorsque l'on fonce dans les voitures de la circulation en créant des carambolages de folie sans se cracher, ce dernier point étant très important car les fans remarqueront de suite cette nouveauté alors que ceux qui s'essaient à la série pour la toute première fois ressentiront un plaisir extrême à semer la panique dans le trafic routier. Agressivité, il faut croire que pour les développeurs de Criterion ce mot est en corrélation directe avec la vengeance puisque, comme écrit précédemment, ce Burnout conserve certes son adrénaline et son stress de base avec les voitures qui viennent en contre-sens et que nous devons toujours esquiver mais cette fois, l'un de vos atouts sera de pouvoir rentrer en contact avec les voitures du trafic allant dans le même sens que vous afin de créer des accidents d'une ampleur incroyable et gênant, entre autre, la progression de vos adversaires.

Ce nouveau point est donc ce qui constitue en majorité le renouveau de la série. Mais avec cette nouvelle possibilité d'action, les développeurs ont crée tout un univers, une nouvelle ambiance qui vient non pas remplacer mais s'ajouter à celle existant depuis le premier opus de la saga. Ainsi le Gamer se retrouve plonger dans une optique très simple et pourtant si jouissive, faire du mal, le plus de dégâts possible, le tout pour arriver non seulement premier à chaque course mais surtout en ayant semer la terreur dans le trafic et malmener vos adversaires tout au long de la course. Ces derniers raviront d'ailleurs les adeptes de Burnout. Dans quel sens ? Encore une fois le coté agressif de la bête explique le pourquoi du comment avec donc des adversaires qui, dès les premiers niveaux, n'hésiteront pas à employer tous les moyens pour vous mettre hors course et faire envoler votre voiture dans un amas de tôles et de verres. Ce qui n'est pas pour nous en déplaire car les courses prennent une toute autre ampleur et la difficulté, ainsi que le stress et la pression, gagne un cran supplémentaire. Bref une orientation que Criterion a pris le risque de prendre sans pour autant renier la recette des opus passés, le résultat étant un plaisir de jeu encore plus présent qu'auparavant.

Ca passe ou ça casse !




Inutile de déblatérer pendant des heures, le gameplay de ce Burnout Revenge reste en tout point fidèle à la série et ne change pas d'une touche ! Très arcade, les fans de la série ne seront donc en aucun cas dépaysés alors que les autres trouveront soient leurs marques dès la mannette en main, soient seront totalement abasourdi devant tant de facilité de prise en main. Facile d'accès certes, mais peu importe. C'est dans cette optique que la série s'est toujours dévoilée et elle est ici bien respectée. Il en est de même avec les Takedowns Aftertouch et autres Crashbreakers qui prendront toute leur ampleur sans la moindre difficulté.

Cet opus semble donc s'organiser de manière analogue que les années passées mise à part quelques détails qui viennent, ici et là, améliorer le tout. Ainsi dans le Tour du monde, que l'on peut comparer à un mode carrière par exemple, vous accumulerez des points, ici sous forme d'étoiles, selon une position obtenue lors d'une course ou d'un grand prix, selon les dégâts occasionnés en Crash ou encore en Panique dans le trafic, ces points vous permettant ainsi d'améliorer votre niveau de vengeance. Parallèlement, vous débloquerez courses et voitures pour acquérir toujours plus de puissance et progresser dans les niveaux. Bref beaucoup de courses et autres défis sont au programme et ne laisseront en aucun cas de temps de répit au Gamer. On aime enchaîner toutes ces épreuves à tel point que les heures défilent bien plus vite que l'on ne le pense. Autre point très intéressant et agréable à souligner, les circuits disposent d'une multitude de chemins empruntables et ainsi la linéarité, que certains Gamers déploraient par le passé, n'est plus et laisse place à la variété.

Ce ne sont surtout pas le mode live et le multijoueur qui vont tarir à ces impressions. Alors que Burnout Revenge est le jeu à sortir pour les soirées entre potes, il est tout autant un soft incontournable sur le live. En plus de montrer vos talents de pilotes au monde entier grâce à la publication de vos statistiques et autres records personnelles, vous pourrez vous confronter face à qui vous désirerez et ainsi prouvez à quel point la Vengeance vous va si bien ! De plus, tous les types de jeu sont proposés en multi pour permettre aux Gamers de s'affronter sur tous les terrains et ainsi de donner sa chance à chacun, selon votre spécialité. Revenge est donc également une réussite sur ces points et, nous allons le voir, se dote d'une réalisation technique des plus réussies.

Y'a quoi sous l'capot ?

Nous avions peur que ce portage de Burnout Revenge sur Xbox 360 se contente du minimum sur le plan graphique mais il semble que les développeurs aient franchement mis du cœur à l’ouvrage. Si les voitures impressionnent guère après le passage du superbe Project Gotham Racing 3, difficile de nier en revanche la qualité de certaines textures et plus particulièrement le revêtement des routes. Les pavés, la terre, l’asphalte, disposent non seulement d’un effet de relief plus prononcé que sur Xbox, mais reflète également bien mieux le soleil au point d’éblouir le joueur par moment. Les centaines de bâtiments modélisés sont toutefois un peu décevant et atteignent difficilement le niveau d’un Full Auto. On voit bien que la majeure partie des textures ont été uniquement lissées et que l’augmentation importante de la résolution est pour beaucoup sur la qualité graphique du jeu par rapport à la version Xbox. Les décors demeurent immersifs et proposent une variété qui vous emmènera des routes en pleines forêts au plein cœur de divers centre ville, en passant par les traditionnels chemins de haute montagne le tout, dans des effets de toute beauté, la lumière se reflétant magnifiquement sur les voitures et sur les routes par exemple. Les voitures quand à elles sont attractives sans pour autant atteindre des sommets, dommage.

En plus d'être beau, ce Burnout quatrième du nom se dote d'une réalisation technique à toute épreuve. Fluide, rapide, extrêmement rapide, la sensation de vitesse est des plus remarquable même si elle atteint un tel niveau que le tout devient un peu brouillon parfois. Mais l'impression est là, nous sommes bels et biens à plus de 350 km/h et nos réflexes doivent s'adapter à ce rythme ahurissant. L'utilisation du boost fait aussi parler d'elle avec une impression de vitesse encore plus grande qui s'agrémente de petits détails graphiques et sonores des plus présent, comme l'espèce de flou artistique qui submerge l'écran et le son des voitures que l'on frôle à pleine allure.

Burnout 3 Takedown avait vu l'apparition, sur le plan sonore, d'une sorte d'animateur radio qui était là pour décrire les circuits, narrer les défis et autres blagues forts sympathiques. Devant l'accueil assez mitigé sur ce point, l'idée n'a pas été reconduite. L'univers auditif de Burnout se dote d'effets sonores très persuasif, comme évoqué précédemment, qui se lient à merveille avec l'ambiance du soft et principalement l'impression de vitesse. Le vent, les tôles qui s'entrechoquent, le crissement des pneus sur le bitume... tout cela saura vous satisfaire. Il en est de même avec les musiques qui, si toutefois ne vous conviennent pas, peuvent être substituées par vos propres bandes-sons pour une motivation encore plus forte !



Point complet

Cette version Xbox 360 du hit de Criterion conserve toutes ses qualités et s’avère visuellement agréable sans pour autant nous en mettre plein la vue. Il est cependant dommage que la facture s’élève de dix euros. Mais la nouvelle touche apporter à la série fait fureur et redonne un souffle à un concept qui n'en demandait pas tant. Les fans ne seront en aucun cas dépaysés par le nouveau virage pris par ce Revenge et seront ravis de retrouver tout ce qui a fait les succès passés. Quand aux autres, il est encore temps de s'initier au plaisir de la conduite en furie avec toutes les impressions et sensations démentes que cela procure.

On a adoré :
+ Fun
+ Long
+ Impression de vitesse
+ Bande-son de qualité
On n'a pas aimé :
- Trop bourrin ?
- 10 euros de plus que la version Xbox pour le même contenu


Consulter les commentaires Article publié le 05-04-06 par Jeremy F. & Nicolas T.


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