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Les tracés quant à eux sont fidèles à leurs originaux et les habitués reconnaitront sans peine Laguna Seca ou Hockeneim. Ils bénéficient d’un bump mapping du plus bel effet et le bitume est plus vrai que nature. Néanmoins, ceux-ci restent assez vides et les abords rappellent plus Moto GP que Racing Evoluzione et rester concentré sur sa conduite ne sera pas un problème. Fort heureusement, TOCA 2 ne nous emmène pas que sur des circuits classiques et les compétitions de Rallycross ou sur glace notamment amèneront un brin de diversité. Les effets météo quant à eux sont assez réussis et piloter sous l’orage en devient presque agréable. Tout cela défile sous vos yeux à 60 fps sans jamais sourciller, luxe non négligeable de nos jours où même certaines productions phare préfèrent un 30 fps constant bardé de détails à un 60 fps moins impressionnant. Chacun y trouvera son compte mais il est certain que TOCA2 aurait sans doute mérité plus d’attention envers son plumage, d’autant qu’il reste ça et là, en cherchant bien, un chouïa d’aliasing.
Pour en finir avec la technique, notons que l’environnement sonore, quant à lui, a bénéficié d’un soin tout particulier et que les rugissements des moteurs sont plus vrais que nature, de même que les crissements de pneus et les chocs. Bon point, les messages radio de vos stands sont parfaitement audibles et compréhensibles. C’est suffisamment peu le cas ailleurs pour le signaler ici.
On est donc globalement satisfait par ce que propose TOCA 2 à nos sens mais cela serait sans doute vain sans un gameplay au petits oignons. Et là, nous sommes bien obligés de rendre les armes, car TOCA 2 est la digne suite de son grand frère. Le gameplay soigné du premier a été reconduit ici pour le plus grand plaisir des fans de simulation. Même s’il est harmonieusement mixé à quelques touches d’arcade pour le rendre moins rébharbatif, TOCA 2 est donc résolument axé sur la simulation, comme l’indique sont sous-titre (pompeux ?) Ultimate Racing Simulator. En effet, point de salut pour vous si vous ne savez pas doser vos accéleration, prendre les bonnes trajectoires et freiner au bon moment. De plus, vos adversaires savent eux-aussi piloter et ne vous feront aucun cadeau, surtout si vous avez le malheur d’être sur leur trajectoire. Il est d’ailleurs assez plaisant de voir que les pilotes de l’IA se tirent la bourre entre eux aussi et se vont parfois à la faute quand vous êtes pressant dans leur rétro. Point positif à signaler, les collisions sont réalistes et contrairement à d’autres productions ne sont pas systématiquement en votre défaveur. Entorse à l’aspect simu du titre, il reste donc possible d’emboutir rageusement un imprudent qui aurait osé fricoter avec votre par choc. Cela se traduira par une jolie figure de style mais votre adversaire en sera quitte pour tournoyer aussi.
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Comme on l’a signalé plus tôt, TOCA 2 gère les dommages sur les véhicules et plutôt de belle façons. Il ne s’agit pas ici uniquement d’un aspect esthétique puisque ces déformations auront une réelle incidence sur la conduite. Certes il en faudra quand même une bonne dose pour rendre la voiture inconduisible mais certaines comme les Formule Ford, déjà assez rétive et peu encline à vous faciliter la tâche surtout si vous mordez le gazon, sont en plus assez fragile. On se rend alors compte que piloter sur trois roues est assez difficile… Les différentes catégories de course offertes à votre gourmandise de pilote vous mettent d’ailleurs à l’épreuve en permanence puisque, vous vous en doutez, on ne pilote pas une DTM comme un Supertruck.
TOCA 2 reprend le principe du premier opus en proposant un mode carrière scénarisé. Vous incarnez un jeune pilote qui va de course en course afin de gagner en popularité et vous inscrire dans des championnats plus cotés grâce aux primes glanées. Simple dans le principe et relativement fluide, il restequand même relativement frustrant puisque vous n’avez généralement que peu de choix entre les courses proposées. Et une fois terminée une épreuve vous ne pouvez revenir en arrière pour en faire une autre : vous suivez l’histoire. On signalera d’ailleurs que les différentes cut-scenes font un peu cheap, surtout pour qui a déjà goûté à Ninja Gaiden… Cependant, ce mode carrière est suffisamment long et sa difficulté bien dosée pour vous occuper un bon moment et vous permettre de gouter à tous les types de conduite proposés avant de vous lancer sur le Xbox Live.
TOCA 2 ne nécessite donc pas d’add-on pour accéder au Live et c’est tant mieux. Codemasters a retenu la leçon du premier opus. Techniquement, le support Live est correct sans plus puisque l’on note quand même un soupçon de lag pour peu que l’hôte ait une connexion moyenne (à 512 K). Une connexion 1024 ou 2Mbps vous permettra de créer un partie où 12 concurrents pourront se disputer lors de parties uniques ou de championnats. Chaque course vous donne ou vous enlève des points selon les adversaires que vous avez battu ou qui vous on mystifié. Ainsi remporter une course avec des adversaires mal classé vous rapportera peu de points alors qu’être battu vous en aurait enlevé un nombre plus élevé. De même, vaincre des concurrents mieux classés vous verra empocher un joli pactole. Cependant, à l’instar de Moto GP, certains concurrents n’hésitent pas à couper sur le gazon et il faut espérer qu’un patch verra bientôt le jour afin de sanctionner ces tricheurs. On notera aussi que l’anglais est toujours adepte du pourissage de partie en roulant à l’envers dès qu’il ne peut plus gagner…
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On a adoré : + Modèle physique impeccable + Excellente jouabilité + Bonne durée de vie offline + Que des véhicules prestigieux + Très bonne IA |
On n'a pas aimé : - Pourrait être plus beau - Encore du lag - La triche sur le Live |
Consulter les commentaires | Article publié le 03-05-04 par Dante |