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Peter Jackson's King Kong : The Official Game of the Movie



Editeur
Ubisoft
Développeur
Ubisoft
Genre
Action
Statut
Disponible
Date de sortie
  17.11.2005
  21.11.2005
Nombre de joueurs
1
Classification PEGI
Son
5.1
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Après des notes plus ou moins moyennes obtenues par les adaptations du Seigneur des Anneaux, développées au moins autant pour les dollars que pour l’amour du bon gameplay, Peter Jackson avait annoncé avec surprise un partenariat avec Ubisoft pour son nouveau projet d’envergure : l’adaptation de King Kong. C’est ainsi que Michel Ancel et son équipe de Montpellier ont obtenu la licence, de la demande même d’un réalisateur ayant apprécié le travail de ce premier sur Project BG&E. Comme à l’habitude avec le papa de Rayman, King Kong se révèle être un titre surprenant, anthologique par moment et diablement efficace. Un plaisir que l’on se devait de partager sur Xbox-Gamer…

Le King, c’est moi !




L’histoire de King Kong raconte l’arrivée de Carl Denham, un producteur, et de son équipe sur une île lointaine, abandonnée et peuplée d’indigènes qui vénèrent une créature mythique : Kong. C’est dans ce cadre pour le moins particulier que le cinéaste compte réaliser son prochain film. Malheureusement pour lui et ses acolytes, l’aventure commence assez mal puisque leur navire s’échoue sur les plages bordant l’île. Un bien mauvais départ qui amène les protagonistes à tenter de se frayer un chemin à travers les rochers bien peu accueillants du bord de mer.

Ce King Kong est divisé en deux parties : une première où vous dirigez Jack Driscoll, l’un des membres de l’équipage qui tente sauver la belle Ann Darrow, prisonnière du Kong. Ces phases se jouent à la première personne, tel un bon vieux FPS et se révèlent beaucoup plus orientées action que les quelques moments de plates-formes et de combat avec King Kong, peu nombreuses, à la troisième personne et moins évidentes.

Par rapport à l’ensemble du jeu, ces phases où l’on dirige King Kong représentent environ un quart des parties. Cependant, il faut avouer que ces quelques scènes font parties des meilleures. Le but consiste en une succession de passages de plates-formes et de combats contre des T-Rex géants. Là où Ancel et son équipe marquent des points, c’est dans ces terribles affrontements où le gorille déverse toute sa fureur à travers une multitude de coups, le tout sans ralentissement et avec des animations criantes de réalisme.

Durant les phases en vue subjective, Jack est, à la différence du gorille, secondé d’une équipe. Contrairement à d’autres FPS, King Kong ne propose pas le moindre renseignement à l’écran sur la vie du personnage ni sur ses munitions. Franchement original et novateur, il est également appréciable de dialoguer avec ses compagnons ou encore d’échanger ses armes. Autre particularité de ces phases de jeu : un stress garanti en raison de votre petite taille face aux mastodontes que vous combattez. A ce titre la première rencontre avec un T-Rex est un moment de jeu vidéo assez dantesque.

Cependant une question de taille devait encore être résolue : en l’absence de toute indication, comment savoir où l’on en est ? C’est bien simple, Michel Ancel a une fois de plus pensé à tout : une fois touché par un dinosaure, la vision se trouble et à chaque nouveau coup, la visibilité décroît, poussant le joueur à s’éloigner pour récupérer. Si vous n’arrivez pas à vous en défaire, c’est la mort qui attend au tournant. Une mort qui survient rarement étant donné que King Kong reste assez simple à boucler, ne demandant pas une adresse surhumaine.

Silence, on tourne !




La succession de niveaux à travers l’aventure se fait très simplement et les quelques objectifs proposés restent toujours clairs et précis. Il faut tout de même préciser que le jeu est extrêmement linéaire et ne laisse que très peu de marge au joueur. On se retrouve bien souvent “coincé” dans un parcours qui conduit linéairement du début à la fin du niveau, avec quelques judicieux objets pas difficiles à trouver sur le passage. En dehors de quelques bâtons enflammés pour faire brûler des herbes qui vous empêchent de passer, le gamer peut également utiliser les nombreuses munitions disponibles de ci de là pour éliminer quelques insectes géants qui serviront de dîner aux T-Rex. Une possibilité vraiment intéressante qui donne un sens réfléchi au jeu.

En plus de toutes ces qualités, King Kong se voit également pourvu d’une maniabilité très simple. Le manque d’indication à l’écran ne gêne pas, au contraire même puisqu’il propose une approche pour une fois différente du genre FPS. Les phases où l’on dirige Kong sont parfois moins inspirées et plus difficiles, étant donné les nombreux changements d’angles, mais le plaisir reste immense, là est le principal.

Le plus gros défaut de King Kong, en dehors de sa linéarité, est sans aucun doute sa durée de vie, allant de quatre à cinq heures tout au plus. Certes, ce sont cinq heures de plaisir intense et de sensations rarement procurées mais au prix actuel des jeux il a de quoi avoir du mal à avaler la pilule. Une unique fin alternative a été introduite en vue de vous faire recommencer l’aventure. Inutile de dire que l’intérêt n’y est pas une seule seconde et que les joueurs occasionnels auront tendance à revendre le soft le lendemain de leur achat…

Une identité particulière




Sur le plan technique, King Kong est tout aussi admirable que dans son gameplay. A commencer par la bande sonore d’un réalisme et d’une réussite à souligner : bruitages excellents, voix françaises du meilleur effet et musiques épiques entraînantes. Nul doute que cette bande-son est pour beaucoup dans le charisme du jeu et dans l’emprunte qu’il laisse une fois terminé.

Le moteur graphique du jeu, particulièrement réussi, a lui aussi rien à envier au reste. Si les modélisations restent dans l’ensemble assez sommaires et les effets spéciaux somme toute très communs, on admire la touche esthétique très stylée et l’animation excellente des différents protagonistes. Une chose est sûre : On ne revient pas sain et sauf de ce périple.

Point complet

Parsemé de moments d’anthologie, King Kong fait partie de ces titres à part, à mi-chemin entre vrai chef-d’œuvre et simple jeu. Sa linéarité et sa durée de vie très courte (une demi dizaine d’heures) l’empêchent hélas d’accéder à une dimension supérieure. Cependant, King Kong reste une véritable expérience à tenter, à condition d’avoir le goût de l’aventure bien entendu.

On a adoré :
+ Une expérience unique
+ Une touche graphique sublime
+ Bande Son de qualité
+ Des idées géniales
On n'a pas aimé :
- Ultra linéaire
- Très court


Consulter les commentaires Article publié le 04-12-05 par Etienne F.


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