Test - Wolfenstein: Youngblood - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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Développeur
Machinegames
Genre
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Statut
Disponible
Date de sortie
  26.07.2019
Nombre de joueurs
1
Prix de lancement
29,99 €
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Test - Wolfenstein: Youngblood - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox OneLes deux derniers Wolfenstein ayant réussi à séduire les amateurs de FPS décomplexés, les développeurs n’ont pas résisté à l’envie de produire un nouvel épisode. Pour cette fois, ils ont opté pour un opus demandant d’incarner les filles de notre cher Blazko, l’occasion d’apporter une touche de coopération à une aventure annoncée comme plus condensée mais profitant de divers ajouts pour tout de même assurer la durée de vie. Reste à voir ce qu’il en est...

« Papa papa outai ? »



Le jeu se déroule 19 ans après les événements de The New Colossus. Nous retrouvons un Blazko âgé, voire fatigué, qui s'est isolé à l'autre bout du monde. Il est accompagné de sa femme Anya et, les deux tourtereaux ayant eu deux filles entre temps, de Soph et Jess. Malheureusement leur père va disparaitre sans laisser de trace, laissant comme seule hypothèse un kidnapping de la part de ces satanés nazis ! Soph et Jess vont jouer les « enquêtrices » accompagnées d’Abby, la fille de Grace. Elles trouveront une piste : Direction Paris ! Arrivées à destination, les filles vont devoir s'allier à la Résistance française car celle-ci détient des informations sur l’endroit où se trouve potentiellement leur père… Mais pour y accéder elles devront se débarrasser des nazis qui occupent la ville ainsi que des « 3 frères ». Contrairement à The New Order ou The New Colossus, Youngblood démarre sur les chapeaux de roues et, au bout de 2-3h de jeu, le scénario est complètement mis de côté au profit du "fun" que procure le massacre de nazis.

Il y a très peu de scènes cinématiques et au final ce Youngblood ne nous apprend vraiment rien de nouveau jusqu'à la dernière scène qui nous a fait prendre conscience que le soft n’était qu'un teaser d'un éventuel Wolfenstein 3... Soph et Jess sont charismatiques, voire attachantes, ce qui est un très bon point, même s'il est vrai qu'un détail nous a un poil déçu. Au début de l'aventure, les deux sœurs ne sont pas du tout comme leur père. Elles n'ont jamais tué qui que ce soit et les voir tuer leur premier nazi est extrêmement drôle… Sauf qu'après cinq minutes de jeu, comme par "magie", les deux frangines deviennent aussi impitoyables que leur père et massacrent leurs ennemis comme des pros. C'est vraiment dommage car il aurait été très intéressant de voir l'évolution « mentale » des deux sœurs progressant tout au long de l'aventure. L'idée de départ était vraiment bien trouvée ! Dommage donc que ce Youngblood soit plutôt avare au niveau du scénario et de la mise en scène.

« Fans des années 80… »

Au niveau de la direction artistique, dans l'ensemble, c'est très correct. Le jeu respire les années 80, que ce soit par le style vestimentaire des PNJ, la bande sonore, les références à la pop culture, le design de certaines armes ou encore de certains lieux, tout est fait pour vous plonger dans cette atmosphère "Retro 80s". La partie technique n'a pas à rougir, l'iD Tech 6 tourne toujours aussi bien sur nos consoles de salon, les effets de lumière sont toujours aussi visuellement réussis, la modélisation des personnages est toujours aussi efficace, sans être exceptionnelle, les explosions sont agréables pour la rétine et le jeu tourne en 60FPS constant sans aucune chute de framerate à signaler ! Hélas, une fois encore tout n'est pas rose En effet, il y a un bug très étrange : si vous allumez votre lampe-torche, vous obtenez un bug sonore, le son se coupe ! On espère qu'un patch arrivera assez vite car cela est vraiment pénible ! Quelques bugs liés à la physique sont également à noter mais ils n’entachent pas l’expérience de jeu. Il arrive de voir les personnages avancer sur les fesses à toute allure ou encore les voir progresser en hauteur comme s’ils montaient à une échelle. C'est drôle mais moins sympa pour l’immersion. Au niveau des doublages, la version française est tout bonnement excellente. Nous retrouvons Patrick Poivey (Blazko), Laura Zichy (Grace Walker), Caroline Pascal (Anya), Alice Taurand et Audrey Sourdive dans les rôles de Jess et Soph, bref un casting de qualité ! Pour la bande sonore, Mick Gordon a laissé sa place à Carpenter Brut. Du coup le soft part dans une direction Electro/Synthwave. Autant vous dire que le résultat est très satisfaisant. De plus il y a même des musiques françaises remixées que l'on peut écouter lorsque nous nous promenons dans les catacombes de Paris !

Paris Vs Dishonored

En parlant de Paris, attardons-nous sur son level design. Arkane Studios est venu rejoindre le projet et cela se ressent... Pour le meilleur mais malheureusement aussi pour le pire ! Au niveau de l'architecture nous avions un peu de mal à reconnaître Paris. Certes, certaines zones sont plutôt réussies, comme Petit Berlin ou Boulevard de la victoire qui ont un aspect parisien/nazi mais pour le reste on se croirait tout simplement dans l'Europe de l'Est. Cela manque cruellement de détails. Pourquoi ne pas avoir utilisé certains monuments connus pour mieux mettre en avant notre chère capitale ? Autre point qui risque de faire grincer des dents, le level design s'inspire un poil trop de la série des Dishonored. Le jeu vous fera croire que vous avez plusieurs options pour parcourir un niveau, ce qui est totalement faux. En effet, 90% du temps, vous allez foncer dans le tas, tête baissée, car jouer l'infiltration ne fonctionne jamais... De plus, contrairement aux Dishonored, vous allez rarement passer sur les toits ou les balcons car ceux-ci sont peu nombreux. Vous l'aurez compris, la formule qui a rendu célèbre les Dishonored ne fonctionne absolument pas dans un Wolfenstein ! Rajoutez à cela de nombreux allers/retours que vous allez devoir effectuer entre les mini zones et vous comprendrez que cela devient pénible à la longue, impactant en plus le rythme. Pire, il faut constamment repasser par le métro pour changer de zones, ce qui demande de tuer tous les ennemis ou de se faire oublier, sinon on est bloqué… Plutôt frustrant !

Co-op + RPG , une formule qui fonctionne ?



Attaquons désormais le plus gros morceau de ce Wolfenstein Youngblood. Dans cette partie, nous allons passer à la loupe les grosses nouveautés du soft, l'intégration du mode coop ainsi que le gameplay avec sa touche RPG. La coop en elle-même est une réussite. Bourriner des nazis avec un ami est vraiment jouissif, le tout en 60 FPS et sans lag ! Petite ombre au tableau, les interactions sont limitées à l’ouverture de portes et autant dire qu’il y en a un paquet. Pas de conduite de Panzerhund à deux, nous avons juste le minimum. Malgré ce bémol, le soft est quand même rempli de qualités. Premièrement, il faut souligner l'effort fait par Bethesda en proposant un système de "Budy Pass" (déjà aperçu dans Far Cr 4 ou A Way Out). Concrètement, cela permet de jouer avec un ami qui ne possède pas le jeu, à condition du moins d’avoir acheté la version Deluxe affichée à 39,99€, ce qui reste un prix très honnête ! Une excellente initiative... Mais revenons à nos nazis. Vous vous posez sûrement la question : "si je n’ai pas d'ami avec qui jouer, alors ce Youngblood est-il bien en solo ?". Notre verdict : pas vraiment ! Disons que l'aventure est moins difficile qu'en coop mais l'IA de notre sœur est un peu (beaucoup) suicidaire. Pire, si vous êtes à terre, une fois sur trois elle va vous regarder et vous laisser mourir ! Chose assez pénible car dans ce Wolfenstein il faut partager trois vies avec sa sœur...

Heureusement vous trouverez de temps en temps des caisses de ravitaillement qu’il faut ouvrir avec l'aide de l'IA (ou d’un ami) pour récupérer un cœur. Ce Wolfenstein Youngblood a été pensé pour jouer en coopération et cela se ressent. En parlant d'IA, comme d’habitude les nazis sont toujours formés par Gilbert Montagné. Vous pouvez tuer un ennemi discrètement même si celui-ci est à côté d'un autre groupe de nazis ou alors c'est totalement l'effet inverse qui se produit : les ennemis vous repèrent à des kilomètres alors que vous n'avez effectué encore aucune action. Rajoutez à cela des ennemis qui Pop dans tous les sens et votre stratégie est complément foutue. Un conseil ? Foncez dans le tas, cela sera clairement moins frustrant. Il faut se faire à l'idée que l'IA ne sera jamais améliorée, triste constat... La deuxième grosse nouveauté est l'ajout du style "RPG". Sur ce point, MachineGames s'en sort plutôt bien. Il est désormais possible de prendre de l'EXP afin de monter en puissance tout au long de l’aventure. Vous pourrez acquérir de nouvelles compétences bien utiles comme par exemple l'invincibilité ou encore le fait de stocker les armes lourdes dans votre inventaire ! Mais ce n'est pas tout, grâce à l'argent ramassé en jeu vous pouvez désormais personnaliser votre équipement que ce soit votre exosquelette ou vos armes à feu, il y en a pour tous les goûts !

Les signes sont aussi une nouveauté vraiment sympathique, avec la flèche de Haut vous pouvez envoyer un signe à votre sœur et gagner un "bonus", comme par exemple 50% de dégâts supplémentaires sur vos armes ou remonter votre vie à 100%. Hélas, l'aspect du "farm" va sûrement diviser les fans de la licence. En effet, il faut jouer énormément pour tout débloquer et autant vous dire que seuls les plus téméraires d’entre nous chercherons à acquérir toutes les compétences ainsi que toutes les armes au niveau max. En soit le problème ne vient pas de là mais plutôt du fait qu'une fois les missions principales et secondaires terminées, la seule façon de gagner de l'EXP est de tuer des nazis… et il vous faudra en tuer un paquet ! Pareil pour l’argent, au début il est relativement facile de trouver de l’argent, nous pouvons en trouver dans des coffres ou sur les ennemis mais une fois l'aventure terminée, cela devient plus contraignant de s'en procurer et ce n’est guère avec les missions hebdomadaires que vous allez devenir aussi riche que Crésus. C’est la transition idéale pour vous parler des microtransactions… Rien ne vous oblige à passer à la caisse mais par principe nous trouvons cela un poil "facile" de faire débourser de l'argent aux joueurs alors que les développeurs pouvaient tout simplement proposer des missions rapportant beaucoup d'argent une fois l'aventure pliée… Ou alors ils auraient pu proposer un mode New Game + !

Des gros flingues pour des grands boss !

Si vous avez été déçu du fait qu’il n’y ait pas de boss à affronter dans The New Colossus, sachez que les boss font leur grand retour dans Youngblood ! Vous allez affronter trois gros boss ainsi que des mini boss planqués un peu partout dans la map. Les combats sont particulièrement réussis et mettent vos nerfs à vif car ces derniers sont très coriaces, et ce pour notre plus grand plaisir. Par contre les missions secondaires, même si nombreuses (une bonne trentaine) n’apportent rien d’original et sont plutôt répétitives dans l’ensemble. En plus, la plupart sont très courtes ! Le tout est accompagné par six missions principales ainsi que des « événements aléatoires » qui peuvent apparaître à n’importe quel moment. Vous devrez par exemple tuer un ennemi important, placer un micro sur un téléphone ou encore piéger une voiture, cela apporte une petite diversité bienvenue. A noter que les missions sont rejouables mais vous gagnerez moins d’argent et d’EXP. Au niveau des armes à feu, il y a quelques nouveautés ainsi que des armes connues des fans qui font leur grand retour. Le design et le feeling sont tout simplement remarquables. Chaque arme à son « comportement » et nous avons vraiment l’impression d’avoir des armes de guerre entre les mains. Un bon point, surtout que cet opus est encore plus hardcore que son prédécesseur !

A noter que désormais tous les ennemis ont une barre de vie et que certains ont un point faible… ou alors il faut utiliser une arme spécifique pour les tuer plus rapidement. Par exemple, les soldats standards sont beaucoup plus sensibles aux balles de mitraillettes, contrairement aux soldats lourds qu’il faut exploser à grands coups de fusil à pompe dans le buffet ! Parfois, certains types d’ennemis frôlent le « Sac à PV ». Ne vous attendez pas à les « One Shot », c’est tout simplement impossible ! Pour finir nous allons parler de la durée de vie, comptez entre 8h et 10h de jeu pour finir la quête principale ainsi que quelques missions secondaires, il y a toujours des objets à récupérer notamment des disquettes ou des lunettes 3D. Si vous visez le 100%, il vous faudra au moins 16 à 20h pour y arriver ! Rajoutez à cela le fait de vouloir acquérir toutes les capacités ainsi que toutes les armes au niveau max et vous obtenez une très bonne durée de vie. Reste que le farm à outrance n’est pas foncièrement fun. Dernier point et non des moindres, comme d’habitude les fans de la première heure peuvent toujours s’amuser à relancer quelques parties de Wolf 3D via les catacombes !

L’avis perso de Yoann // Sympa, sans plus…

Après avoir joué plus de 30h et être monté au niveau 67/80 (diable que c’était long !), je suis ressorti de cette aventure avec un avis plutôt mitigé. Le jeu n’est pas mauvais, loin de là, mais certaines idées laissent clairement à désirer et le level design, trop pompé sur celui des Dishonored, n’a strictement rien à faire dans un Wolfenstein. Vieux vaut revenir à une formule plus classique à l’image des précédents. De plus le scénario n’est pas vraiment recherché et la mise en scène laisse à désirer. Je ne reconnais pas la qualité d’écriture de MachineGames. Il est vrai que le scénario n’est qu’un prétexte pour zigouiller du nazi à tout va mais dans les anciens opus il y avait un certain charme que je n’ai pas retrouvé dans celui-ci ! Autre point qui m’a complètement refroidi, j’ai jamais eu l’impression de progresser dans l’histoire à cause de la direction RPG avec les zones ouvertes qui ne fonctionnent qu’à moitié. Rajoutez à cela de nombreux allers/retours qui cassent le rythme, à force de revenir sans arrêt dans les même lieux, le fait qu’il y ait plus que les missions hebdomadaires stupides à faire une fois le jeu fini, et vous comprendrez ma déception liée à ce farm intensif. Malgré cela, avec mon frère, nous nous sommes vraiment éclatés à massacrer du nazi ! Les deux sœurs sont vraiment une réussite, l’aspect coop est une bonne chose ! J’ai beaucoup aimé le système d’upgrade que j’ai trouvé ultra complet, avec les compétences à déverrouiller, les armes que l’on peut adapter à son style de jeu ou encore l’apparition des signes qui apportent un vrai plus ! Certaines armes m’ont régalé. Leur feeling est excellent, comme d’habitude avec les développeurs. C’est fluide, c’est beau, ça pète dans tous les sens, bref, c’est toujours autant jouissif ! Enfin, j’ai été agréablement surpris de voir que les boss sont de retour car cela manquait cruellement à la série. C’était d’ailleurs un défaut que j’avais souligné lors de ma critique de The New Colossus. J’espère que les développeurs corrigeront le tir pour le prochain Wolfenstein côté RPG, level design et farm car après maintes discussions avec les fans de la saga le constat est le suivant : « Sympa mais décevant ! ». Heureusement, le prix doux (29,99€ en édition standard 39,99€ en Deluxe avec le Budy Pass donc) permet de lui pardonner un peu ses écarts.


Point complet
Malgré des qualités indéniables, Wolfenstein Youngblood s’avère être une petite déception. Plusieurs éléments sont en cause, dont le level design inspiré des Dishonored qui ne colle pas à l’univers des Wolfenstein. Les nombreux allers/retours sont pénibles, parfois risibles et cassent le rythme de la progression. Ajoutez à cela des bugs sonores qui, on l’espère, seront vite corrigés, une IA encore une fois à la ramasse (que ce soit l’alliée ou l’ennemie) et des ennemis qui « Pop » sans arrêt ! Pire, la qualité d’écriture n’est pas au rendez-vous, alors que les deux précédents étaient plutôt bien lotis à ce niveau. Fort heureusement, le titre à de belles qualités. Techniquement, il est très propre et fluide. Ca bouge dans tous les sens et jouer avec un ami est particulièrement efficace, même si les mécaniques d’interaction entre les joueurs se limitent souvent à ouvrir des portes. La direction artistique est, comme toujours, une vraie réussite, le doublage français est de très bonne facture et on se délecte de la bande sonore dans le style des années 80. Soulignons aussi l’effort fourni par Bethesda avec le système du Budy Pass qui permet de jouer avec un ami qui ne possède pas le jeu. Autre effort, il est proposé à un prix très abordable. Niveau durée de vie, le jeu n’est pas avare en contenu mais il faut vous mettre en tête qu’une fois le jeu terminé, vous allez devoir « farmer » à outrance si vous souhaitez tout débloquer, ce qui va laisser énormément de joueurs sur la touche ! Quant au côté RPG, globalement l’idée fonctionne, le système d’uppgrade est une réussite, il est très complet mais certains aspects sont à revoir, notamment le cliché des ennemis sacs à PV. Nous saluons la prise de risque mais tout ne fonctionne pas. Espérons que les quelques critiques seront prises en compte pour un éventuel Wolfenstein 3…

On a adoré :
Toujours aussi beau
60 FPS constants solo/co-op
Bourriner à deux, c'est encore mieux !
Une direction artistique superbe
La VF, un régal
Le système du Budy Pass
Système d'upgrade très complet
Les boss sont de retour !
Un prix doux
La bande sonore
Design et feeling des armes
Une bonne durée de vie…
On n'a pas aimé :
Avec le farm à outrance !
Présence de microtransactions
Bugs sonores via la lampe torche
Allers/retours très pénibles
Missions secondaires répétitives
Tuer tout le monde pour changer de zone
Scénario, mise en scène en deçà
Ennemis qui Pop
Les IA (alliée et ennemie)
Mécaniques de coop limitées
Certains ennemis sac à PV
Le level design de certaines map


Consulter les commentaires Article publié le 18/08/2019 par Yoann L.


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