Test - Vietcong : Purple Haze - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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Vietcong : Purple Haze



Genre
FPS
Statut
Disponible
Date de sortie
  15.09.2004
  01.10.2004
Nombre de joueurs
1 à 10
Online
- Contenus
- Jeu en ligne
- Classements
Classification PEGI
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Surfant sur le succès des jeux portant sur la guerre du Vietnam, Vietcong : Purple Haze s'oppose à du gros, très très gros mortiers puisque pas moins de quatre opposants s'offrent à lui en cette fin d'année. Pas facile de tenir la position quand on est déjà un retraité dans le domaine… Et le pire c'est que notre petit père ne s'est même pas fait un lifting et est donc venu avec ses armes d'époque. Alors, hécatombe ou renaissance ?

L'éclat d'obus, ça fait mal !




Sorti au mois d'Avril 2003 sur PC, Vietcong fut reconnu par la presse comme une petite surprise de part son ambiance angoissante, bien conforme à l'idée que l'on peut se faire d'une jungle farcie d'ennemis, et son histoire sympathique. Le thème qu'aborde le jeu, à savoir la guerre du Vietnam, était peu courrant à l'époque il faut dire. Les ventes furent importantes, à tel point que les développeurs n'allaient pas laisser leur licence pourrir dans les placards. Après un add-on de qualité bien que sorti un peu trop tard, Vietcong nous revient donc sur PS2 et Xbox avec principalement son mode de jeu en ligne qui a fait son succès à l'époque. Mais il n'empêche que les adaptations consoles de FPS réputés sur PC n'ont jamais été vraiment réputées. On se souvient tous bien du cas d'un certain Soldier of Fortune 2 qui était passé du grade de bombe au grade de petit jeu de seconde main. Fort heureusement, d'autres titres comme le dernier Wolfenstein contrebalançaient cette impression et c'est le cœur en paix donc, mon carma remis à zéro depuis mes derniers meurtres à Shellshock, que je me lance dans l'aventure de ce Vietcong : Purple Haze.

Quand le classicisme tue :



Tout commence très bien avec une introduction vous mettant dans la situation des années 70 et un bref historique du conflit, on sent que l'ambiance est là et tant mieux ! Après cela, hop les menus. Plusieurs choix s'offrent dès lors à vous avec le mode solo bien entendu tout en haut, clic, c'est parti ! Après une courte cinématique qui vous met parfaitement dans l'ambiance un premier constat s'impose : le titre a mal vieilli… Soit, on commence donc la mission à la tête d'une escouade de soldats d'élite à la solde du gouvernement. En face de vous, des petits viets, mal organisés, frêles, mauvais au billard (cherchez pas le rapport…) et cerise sur le gâteau : armés d'AK 47. C'est qu'ils sont nombreux les petits jaunes, en effet je n'ai tenu qu'un peu plus d'une minute sur le champ de bataille, et cerise sur le gâteau, ce n'est pas un viet qui m'a éliminé mais une de ces saletés de piège !



Mais c'est qu'ils sont vicieux ces petits gars. Bon, repartons donc, allez, on avance plus prudemment, on demande au guide de nous trouver un chemin sûr dans la forêt, on fait attention où on met les pieds, on snipe ça et là, on fait quelques pauses pour se ravitailler auprès du sapeur et du médecin et on continue. Juste dommage que les potes qui nous accompagnent soient dotés d'un QI inférieur à 50 pour arriver à se perdre dans cinq mètres de jungle, c'est vraiment risible, et le pire c'est que cela s'applique aux ennemis aussi. Tel sera le schéma classique pour avancer dans le dangereux monde de Vietcong : Purple Haze. Ma foi, ça me va, j'aime plutôt bien les jeux tactiques. Seulement voilà, souvent, on s'ennuie, on attend inlassablement qu'on nous indique l'objectif suivant qui tarde à s'afficher, on cherche désespérément des munitions sur le cadavre abattu quelques mètres plus loin et qui vient de disparaître, on abat calmement les ennemis qui lèvent la tête par-dessus un muret pour ensuite se rabaisser… Pas très folichon non ? Notez, on peut aussi mettre des asymptotes en limitant le terrain à 19 missions dont deux exclusives à cette version console. Chaque mission se bouclera en environ dix à quinze minutes et les objectifs seront bien entendu plutôt variés avec des escortes de soldats blessés, des missions d'infiltration, des destructions de matériel volé, des assauts de positions, des défenses de forts et j'en passe. Tout cela évoluant calmement au fil des missions.

L'armement lui aussi défile avec à chaque fin de mission, une nouvelle arme débloquée que vous pourrez dès lors choisir pour votre prochain devoir. Et à chaque fois rebelote, armement, vidéo, mission, vidéo et armement… La lassitude n'est vraiment pas loin dite donc. Même si l'on peut calquer cela sur le schéma classique d'un jeu de la trempe, pourquoi avoir réalisé un titre si peu ordonné ? En effet, l'on ne comprend pas réellement le rapport entre chaque mission, l'histoire en étant logiquement touché.

La laideur ne tue pas… Avec Vietcong si !



Non, c'est méchant de juger un jeu juste sur son esthétique, j'en conviens. Quoi qu'il en soit, si l'on excepte une réalisation graphique tout bonnement horrible, nous y reviendrons, ce Vietcong se démarque quelque peu grâce notamment à sa la bande-son avec ses musiques des années 70-80, ses bruitages plutôt réalistes, son ambiance (ici, le moindre bruit vous fait stresser, vous regardez constamment vos botes en priant de ne pas marcher sur une piège) et sa maniabilité qui s'en sort bien, comme dans n'importe quel FPS sur Xbox en fait.

Cependant tout est loin d'être parfait dans le meilleur des mondes puisque Vietcong possède de nombreux aspects négatifs qui entachent fortement le plaisir du Gamer. A commencer par la durée de vie du solo qui pourra facilement se boucler en une bonne après-midi après quoi vous vous lancerez sur le Live pour quelques heures de plus. Mais le plus gros défaut du jeu signé Gathering c'est bien entendu son moteur graphique qui nous plonge quelques années dans le passé. Personnages parfois carrés, végétation digne d'un jeu PSOne, effets spéciaux ridicules, tout laisse présager le pire et ce n'est qu'en voyant par exemple la modélisation d'une rivière que vous comprendrez que vous avez touché le fond (de la rivière accessoirement). L'eau est tellement laide qu'on aurait presque envie de se marrer. Même état des faits pour la structure des cartes, on croirait vraiment qu'on a déposé les éléments sur une plaine, la fameuse rivière, un rocher ça et là, de la végétation et c'est terminé… Bref, l'on n'a pas l'impression d'être dans un décor naturel mais bien dans un monde polygonal digne de notre bonne vieille Nintendo 64. Après cette désagréable compréhension, on se lance donc dans ce qu'ils appelaient l'expérience ultime : le Live.

Le Live, ultime sauveur ?




Fort heureusement, Vietcong sauve quelques meubles dans cette partie du test avec un mode Live tout simplement excellent, bon ce n'est pas du Rainbow Six mais cela s'en rapproche tout de même ! En dehors du téléchargement de contenu supplémentaire, on retrouve donc toutes les options bien classiques avec coopératif, capture du drapeau et l'inévitable deathmatch. Des modes en pagaille, tous plus funs les uns que les autres. La durée de vie s'en retrouve donc vite doublée pour peu que l'on accroche. A noter que les parties ne sont pas trop déserte. Enfin, sachez que je n'ai pas vu le moindre petit lag…

Point complet
En bref, Vietcong est un FPS qui conviendra uniquement aux possesseurs du Xbox Live tant son mode solo est inintéressant, dommage aussi qu’il soit vendu à 60 euros car pour le même prix vous pouvez investir dans bien d’autres titres plus palpitants…

On a adoré :
+ L’ambiance
+ Le Live
+ La bande son
On n'a pas aimé :
- Laid
- Simple d’esprit en solo
- Le solo
- L’IA
- La durée de vie du solo


Consulter les commentaires Article publié le 24-10-04 par Rédempteur


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