Test - Super Animal Royale - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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Editeur
Modus Games
Développeur
Pixile Studios
Genre
Action
Statut
Disponible
Date de sortie
  01.06.2021
Nombre de joueurs
1
Prix de lancement
0,00 €
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Depuis la mise en lumière du genre en 2017 par PUBG, le genre Battle Royale a vu débarquer toutes sortes d’interprétations plus ou moins inspirées. Simulation militaire, phénomène pour enfants qui construisent des tours sous adderal, challenge à la Takeshi’s Castle, interprétation futuriste ou médiévale et même Tetris (?!), l’univers du Battle Royale est un joyeux mélange de jeux qui partagent tous un seul et même objectif : être le dernier debout !

C’est qui le roi des animaux ?



Super Animal Royale ne déroge pas à cette règle simple. Une différence majeure ici : ce sont des petites boules de poils ou de plumes toutes plus mignonnes les unes que les autres qui s’affrontent jusqu’à la mort dans cette arène. Mais ne vous laissez pas trop attendrir par leurs petites pattes et leurs jolies petites oreilles pendantes, ils savent parfaitement se servir des Kalachnikovs mises à leur disposition… On est donc plus proche de la violence de Conker que de la vie paisible sur l’île d’Animal Crossing ! Loin d’être un nouveau venu dans cette catégorie, le jeu free-to-play développé par Pixile Studios fait en effet ses classes depuis décembre 2018 en Early Access sur Steam. Cette sortie officielle sur l’ensemble des plateformes majeures marque donc la consécration pour le titre qui peut maintenant offrir toute sa mignonnerie à un large public.

Battle Royale oblige, ne vous attendez pas à une scénarisation outre mesure. Le jeu pose quand même le décor : vous êtes un « super animal » génétiquement modifié, issu d’expériences plus ou moins réussies sur des ADN variés et vous allez combattre vos congénères dans un grand parc abandonné : le Super Animal World – S.A.W. ! Un postulat simple mais diablement efficace, renforcé par une présentation débordante de charme. Malgré sa simplicité, la direction artistique très cartoon, douce et colorée, et l’environnement sonore léger et décontracté sont de véritables réussites. La carte en 2D vue de dessus sur laquelle vous affronterez 63 autres joueurs est elle aussi très réussie, variée par les environnements qu’elle propose (désert, lac gelé, forêt de bambous, parc d’attractions, zone de recherche, grottes, cavernes et bien plus…) et remplie de petits détails qui lui confèrent une véritable personnalité. Vous y retrouverez même un musée dans lequel sont affichées les œuvres de la communauté ! Enfin, l’humour omniprésent dans les petits dialogues ou même lors de votre mort vient finir le contraste avec la « violence » du champ de bataille. Violence entre guillemets, le jeu restant accessible à tous même aux plus jeunes avec son PEGI 7.

Wesh alors la zone ?

Vos premiers pas avec le jeu sont tout ce qu’il y a de plus classiques pour un Battle Royale. Vous pouvez vous lancer dans l’aventure en solo, duo ou en équipe jusqu’à quatre joueurs. Une fois votre groupe constitué, vous rejoignez le lobby au centre de la carte le temps que les 64 joueurs se réunissent, l’occasion d’explorer un peu l’environnement, de discuter avec votre hôte le docteur Dogna, un chien scientifique qui pourrait bien vous livrer quelques informations sur les secrets présents sur la carte, ou d’échauffer vos pouces pour le combat à venir. Une fois tout ce petit zoo réuni, vous embarquez à bord d’un aigle gigantesque avant de parachuter à votre guise sur le champ de bataille. C’est là que tout commence. Vous touchez le sol avec votre arme de combat au corps à corps entre les pattes, et il va falloir rapidement looter des armes dignes de ce nom si vous voulez espérer survivre à la première rencontre.

Le jeu se joue comme un twin-stick shooter, dans lequel vous vous déplacez avec le stick gauche et vous visez avec le stick droit. La mobilité en jeu est facilitée par une roulade déclenchée d’un coup de gâchette, assurant des combats toujours dynamiques. L’armement que vous trouverez au sol ou en lootant les joueurs déchus est varié et propose un code couleur indiquant sa puissance et sa rareté. Dans les faits, toutes les armes sont parfaitement viables, qu’il s’agisse de pistolets, fusils d’assaut, fusils à fléchettes, snipers ou autre miniguns… L’artillerie que vous équipez aura un impact sur votre vitesse de déplacement, assurant ainsi un certain équilibrage entre un joueur armé d’une mitraillette compacte peu létale à distance mais très mobile et un autre équipé d’un sniper dévastateur mais très lent. Ajoutez à cela un système d’armure à trois paliers qu’il est par ailleurs possible de réparer, des équipements à lancer type grenade explosive, à gaz ou autres bananes, ainsi que plusieurs options d’upgrades à ramasser. Pour ces derniers, vous ne pouvez en équiper qu’un seul et le jeu n’est pas très clair sur leurs effets, mais vous le découvrirez bien assez vite. Certains permettent de transformer les bananes en objets de soin, de se soigner plus rapidement, de marcher plus discrètement ou encore de mieux résister au gaz de moufette.

Eh oui, au gaz de moufette ! Car comme dans tout bon Battle Royale qui se respecte, la zone de jeu diminue progressivement tout au long de la partie, jusqu’à ne laisser qu’un minuscule cercle dans lequel la place de numéro 1 va souvent se jouer. A vous de faire en sorte de toujours éviter cet horrible gaz vert, quitte à utiliser une boule de hamster ou l’un des émeus de combat présents sur la carte pour accélérer votre fuite. Autre avantage, il est parfaitement possible d’écraser un adversaire depuis votre boule ou de le picorer avec votre émeu. Mis à part ces deux dernières folies, l’arsenal général à votre disposition est globalement très classique et manque un peu de folie comparé au reste du soft.

Pour les joueurs qui n’ont pas l’habitude, il faudra bien entendu quelques parties pour bien s’habituer au gameplay et notamment pour apprendre à bien se déplacer et à viser correctement en même temps. Les touches sont pour leur part relativement intuitives mais peuvent être un peu déroutantes quand vous avez l’habitude de beaucoup jouer à un autre Battle Royale présentant un schéma de contrôles différent. Par chance, le jeu propose un rythme très rapide : la mort peut survenir très vite et vous n’aurez pas de deuxième chance, mais en contrepartie, vous serez de retour en jeu en quelques minutes et vous pouvez ainsi enchainer les parties. Même si vous tirez correctement votre épingle du jeu et accédez au cercle final, vous n’aurez passé qu’une petite quinzaine de minutes au maximum pour arriver au terme d’une partie. Ce rythme soutenu permet d’éliminer le principal élément de frustration du genre, à savoir le fait d’avoir looté pendant une dizaine de minutes avant de mourir instantanément à cause d’un tireur embusqué.

Battle Royale mais toujours kawaii

Une fois la partie terminée, vous récupérez de l’expérience, des fioles d’ADN d’animaux et des fioles de Super Serum. Ces deux dernières, combinées dans le laboratoire du menu principal, vous permettront de débloquer de nouveaux animaux. Le choix est massif, plus de 300 animaux, et peu importe votre espèce favorite, vous devriez trouver votre bonheur dans ce bestiaire. Au sein de chacune de la cinquantaine d’espèces, vous trouverez une multitude de races, la variété finale est donc énorme ! Vous devrez utiliser les fioles d’ADN récoltées en jeu pour débloquer de nouveaux animaux, vous avez par ailleurs la possibilité de cibler quel type d’ADN vous allez recevoir en fin de partie grâce à des aimants à ADN, à activer sur une espèce spécifique pour récolter l’ADN correspondant pour les trois prochains matchs. Vous pouvez donc cibler quel animal vous correspond le plus pour le débloquer, pas de jeu de hasard ici. A noter néanmoins que certaines espèces ne seront accessibles qu’une fois un certain niveau en jeu atteint. Pour pousser la personnalisation encore plus loin, vous pourrez équiper de très nombreux costumes et accessoires sur vos poilus. Vous les débloquerez en partie grâce à des défis en jeu, certains très classiques type gagner 10 matchs, faire 100 frags avec telle ou telle arme, d’autres plus poussés vous invitant à bien observer l’environnement de jeu pour réaliser un petit défi.

Free-to-play oblige, vous aurez aussi l’occasion de transformer votre argent réel en tickets du jeu pour pouvoir acheter des cosmétiques payants dans la boutique, ou pour obtenir un « pass animal » regroupant du contenu à débloquer lors de la saison en cours. A noter que ces derniers bénéficient d’un accès permanent même en dehors de la saison en cours, vous pourrez donc débloquer l’ensemble du contenu à votre rythme, sans craindre de ne pas arriver au bout du pass pour lequel vous avez payé. Les versions payantes du jeu ne donnent aussi strictement aucun avantage concurrentiel sur les adversaires ne possédant qu’une version gratuite, on est ici sur un modèle exclusivement esthétique. Un vrai free-to-play donc, sans mauvaise surprise. Enfin, sachez que si vous trouvez la mort aux pattes d’un charmant shiba inu affublé d’une couronne de roi, d’une paire de lunettes en cœur et d’un Thompson orange, c’était très probablement nous !

Point complet
Aussi mignon qu’addictif, Super Animale Royale arrive officiellement sur nos consoles dans une version 1.0 au pelage bien fourni. Un contenu riche, un gameplay simple et accessible et des parties bien rythmées en font le jeu parfait pour des petites sessions ponctuelles, tout en ayant ce petit plus qui vous fera dire « allez, une dernière » jusqu’au milieu de la nuit. Chacun y trouvera donc son compte, joueurs occasionnels de Battle Royale comme hardcore gamers qui prendront plaisir à aiguiser leurs skills et à enchainer les victoires. Un titre sur lequel on revient avec plaisir, histoire de se détendre dans un univers tout doux qui ne se prend pas trop au sérieux !

On a adoré :
Incroyablement mignon
Gameplay simple, efficace
Plus de 300 animaux
Plein d’options de personnalisation
Un vrai free-to-play
Modèle économique ne jouant pas sur les durées limitées
Un arsenal complet…
On n'a pas aimé :
Qui manque un peu de folie
Manque de lisibilité du loot ennemi au sol
Pas de présentation de l’effet des différents upgrades à ramasser


Consulter les commentaires Article publié le 13/09/2021 par Arnaud D.


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