Test - Sixty Second Shooter Prime - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

Se connecter  -  S'inscrire 
 
 



Nombre de joueurs
1

Présenté à l'occasion de la conférence pré-E3 2014 de Microsoft,

Sixty Second Shooter Prime

est l’un des premiers titres du programme ID@Xbox tourné vers les développeurs indépendants. Pour autant, le twin-stick shooter de Happion Laboratories n'est pas une nouveauté à proprement parler, puisqu'il est déjà paru sur PlayStation Vita et mobile Android en octobre dernier. Quoi qu'il en soit, est-ce que le constructeur peut se targuer d'apporter aux joueurs hardcore la pépite qu'ils méritent ?

Seul contre tous




Rare représentant du shoot them up sur le Xbox Live de la console nouvelle génération de Microsoft,

Sixty Second Shooter Prime

est un twin-stick shooter décapant dans la droite lignée d'un certain Geometry Wars. Le concept de base n'a donc pas bougé d'un pouce, à savoir que l'on est aux commandes d'un petit vaisseau ayant pour but de détruire les nombreux ennemis qui nous assaillent de toute part, le tout en réalisant le meilleur score possible. Là où le titre de Happion Laboratories se démarque des classiques du genre, c'est qu'ici nous ne disposons que de soixante secondes avant l'écran de game over, tout cela avec une seule vie. Inutile de dire que ces données lui insufflent un rythme endiablé couplé à un mécanisme idéal pour de petites sessions de jeu histoire de décompresser après le travail. Plongé directement dans l'arène, le joueur peut de prime abord se sentir perdu face à des symboles désignant des power-ups pas forcément compréhensibles d'emblée. Fort heureusement, la section Aide et Options, disponible sur l'écran du menu principal, répond pleinement à nos interrogations et au bout d'une poignée de parties, on sait identifier facilement chaque power-up ainsi que leurs rôles respectifs. Après cela, on est à même de découvrir l'un des twin-stick shooters les plus rapides qu'il nous a été donné de jouer. Soixante secondes, c’est une éternité passée à amasser autant de points que possible sans être touché par nos ennemis, tout en passant les portails de chaque niveau donnant lieu à l'apparition de nouveaux ennemis aux capacités plutôt variées.

On découvre en effet notre double maléfique, qui nous colle aux basques et suit le moindre de nos déplacements, le Zozio qui résiste aux projectiles et à des blocs qui, en explosant une fois touchés, se divisent en de nombreux petits cubes qui à leur tour nous attaquent. Ainsi, on apprend à hiérarchiser nos cibles pour ne pas se retrouver acculé dans un coin de l'arène, en gardant à l'esprit de mettre la main sur un power-up dévastateur qui saura faire le ménage dans ce guêpier et accessoirement booster notre score. Au début de la partie, notre vaisseau chétif n'est pourvu que d'une simple mitrailleuse à faible cadence de tirs. En récupérant des sphères d'énergie (en gros la barre de progression du titre pour tout ce qui est à déverrouiller dans le jeu), on débloque l'accès à des missiles, mitrailleuses couvrant aussi bien l'avant que l'arrière du vaisseau, en passant par des sabliers qui ralentissent le temps ou encore un bouclier de collision permettant de foncer sur nos opposants pour les détruire. Pour faire face à des adversaires de plus en plus oppressants, les développeurs ont ajouté "la réaction en chaîne". Après un enchaînement de 50 éliminations, on bénéficie effectivement d'un slow-motion et chacune de nos attaques se modélise à l'écran par de nombreuses explosions franchement bien stylisées qui délivrent une impression de suprématie ultime pendant quelques secondes. A ce moment, les points s'enchaînent plus rapidement tandis qu'au cas où vous seriez tombés sur un bonus multiplicateur juste avant, vous verriez déjà le tableau des scores scander votre nom. Grisant.

Malheureusement, tout n'est pas rose, à commencer par un contenu au final assez chiche. Il nous a fallu une demi-heure pour débloquer l'intégralité du contenu du jeu et glaner au passage plus des deux tiers des succès disponibles. On a beau avoir droit à un mode infini qui reprend les ingrédients du fameux "60 secondes", deux musiques, la possibilité de débuter les parties à partir du niveau 5, histoire de gagner du temps et booster d'emblée le nombre d'ennemis à l'écran, sans parler de l’accès à cinq thèmes visuels différents, c'est au final bien maigre. D'ailleurs, sachez que l'ambiance visuelle n'est pas l'un des points forts du titre qui, contrairement à Geometry Wars ou Ikaruga, ne fait qu'effleurer l'aspect chatoyant tant aimé des joueurs. Au lieu de ça, le bébé de Happion Laboratories se contente de s'appuyer sur des vaisseaux ennemis rouge et bleu, tandis que les effets d'explosion sont d'un acabit très mesuré. Ceci dit, lorsqu'une réaction en chaîne est amorcée (ce qui vaut aussi pour la Floraison Mortelle dont nous ne parlerons pas pour ne pas vous gâcher la surprise), des gerbes d'étincelles fourmillent à l'écran, de quoi donner lieu à un ballet enivrant qui flatte véritablement la rétine et nous replonge de fait dans les plus grands standards du genre. Nous regrettons seulement que les effets visuels ne soient pas plus soignés que ça, puisque c'est justement ces situations intenses un brin confuses qui réjouissent les fans hardcore du genre.

Point complet
Sixty Second Shooter Prime est un twin-stick shooter fait pour les mordus du genre nourris au scoring. Idéal pour de petites sessions de jeu, le titre de Happion Laboratories s’offre une belle entrée sur Xbox One grâce au programme ID@Xbox, surtout que le prix n’est pas trop élevé. Mais ce que ce jeu gagne en sensations grisantes, il le perd de l'autre côté à cause d'une variété des types d'ennemis plutôt faible et d'un contenu, notamment au niveau de l'équipement, trop peu étoffé. Le fait est que Microsoft continue peu à peu à étoffer son catalogue avec un représentant du shoot them up décapant. Il serait dommage de passer à côté malgré tout.

On a adoré :
+ Difficile, rapide et brutal
+ Destinés aux fans hardcore
+ De bonnes idées
+ Extrêmement exigeant
+ Son prix (4,99€)...
On n'a pas aimé :
- Mais contenu très chiche
- Visuels à retravailler


Consulter les commentaires Article publié le 27/06/2014 par Kévin F.


Actuellement, les membres connectés sont :
Flux RSS | A propos | La rédaction, nous contacter
Xbox Gamer est un magazine online de jeux vidéo informant sur les consoles Xbox Series X|S, Xbox One, Xbox 360 et Xbox de Microsoft. Copyright XGN © 2002-2024