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Screencheat



Genre
FPS
Statut
Disponible
Date de sortie
  01.03.2016
Nombre de joueurs
1 à 8
Classification PEGI
Prix de lancement
14,99 €
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Screencheat est un FPS 100% multijoueur en écran partagé (local ou réseau) pouvant accueillir jusqu’à 8 joueurs. La particularité du titre est que vous ne verrez jamais vos adversaires sur votre écran, vous devez donc vous repérer sur les autres écrans car vous avez le visuel sur les écrans de tous les joueurs ! Comment aborder ce titre ? Est-il à mettre entre toutes les mains ? Ou est-il simplement destiné aux férus de shoot traditionnel ? Notez que ce test se base sur plusieurs sessions « solo » en ligne et une soirée complète en local ! Les parties ont toutes été jouées avec 4 joueurs, je ne parle donc pas des parties à 8 joueurs pourtant bien présentes.

Tricher, c’est jouer !



Nous allons commencer ce test par un point important : le matchmaking, le jeu ne se jouant qu’en multi (local ou online). En ligne, je me suis retrouvé, pour la majorité des parties, avec trois bots ou au mieux un seul joueur et deux bots. Il m’est arrivé que le jeu ne me trouve aucune partie à deux ou trois reprises, aucun lobby n’étant disponible. Soucis de matchmaking réel ou bien peu de joueurs sur le titre ? Aucune idée mais j’ai envie de dire : on s’en fiche royalement ! En effet, le titre est à 200% fun, et que cela soit contre des bots ou des joueurs réels, surtout en local, d’autant que les bots ne sont pas des manchots, loin de là. Visuellement, le jeu n’est pas une méga claque (si les graphismes faisaient le jeu, cela se saurait…), les niveaux sont sympathiques et font un peu old school dans le rendu. Ils sont au nombre de huit et cela va de la cour d’un château à l’intérieur d’une villa sur plusieurs étages, en passant par un décor avec un temple type japonais par exemple. Chaque map est divisée en plusieurs zones, avec à chaque fois une couleur différente pour pouvoir se repérer plus facilement. Elles sont sur plusieurs niveaux, avec des escaliers/ascenseurs/propulseurs pour s’y rendre. Les modes de jeu vont du Deathmatch, Roi de la colline, Pinata (tenir la pinata 80 secondes cumulées pour gagner), Ruée vers l’or (être celui ayant le plus de pièces à la fin du chrono ; mourir = perdre des pièces et donc en filer potentiellement à un ennemi), Survivant (être le dernier en vie), Bombe (faire exploser les bases ennemies et être le dernier avec sa base non explosée), Juggernaut ou encore One Shot ou bien Indice. Nous avons exclusivement joué en mode « fête » qui choisit aléatoirement map et mode.

Le mode One Shot est assez particulier. La partie commence avec un compte à rebours de 16 secondes directement. Si vous tirez, vous ne pouvez recharger qu’à la fin du chrono ou si tous les joueurs ont tiré ! Il est donc essentiel d’être sûr de son coup quand vous tirez sous peine de se faire punir direct derrière ! Indice est un mode « compliqué » mais fun : vous commencez sans arme avec trois cartes : une indique une couleur, une autre une arme, et la troisième indique un score. Pour avoir ce fameux score, il faut récupérer l’arme de la carte 2 et faire un frag dans la zone de la couleur de la carte 1 ! Tout autre kill donne 0 point ! Juggernaut est un mode bourrin à souhait. Un joueur est le juggernaut et doit coller 8 frags. Pour devenir Juggernaut ? C’est simple, faut le buter ! On passe dans un mode où on cherche tous le Juggernaut quitte à ne pas tuer un autre joueur pour empêcher le Juggernaut de prendre du score. Lors du mode Pinata par exemple, celle-ci laisse une petite traînée qui permet de voir où est passé le joueur qui tient l’objet convoité. En mode Juggernaut, celui-ci émet une légère aura orangée autour de lui. Dans les autres modes, il faut se fier aux effets visuels lorsqu’un joueur tire, regarder les autres écrans pour repérer la zone dans laquelle ils se situent, s’ils sont cachés derrière une partie du décor, etc. Vos armes peuvent être changées à chaque fois que vous allez respawn et uniquement à ce moment-là (sauf en One Shot, où tous les joueurs ont la même arme, et dans Indice où il faut aller récupérer l’arme au sol) : mousquet, fusil de chasse, lance plasma, fléau, cheval et épée en bois, lance-nounours explosifs... Votre perso, bien qu’invisible à 99% du temps, va du plongeur avec scaphandre au poulet ou au dino, en passant par le bouffon ou le chevalier.

Fun immédiat, garanti à 200%



Vous comprenez donc ici aussi tout le sérieux du jeu, ce qui pousse l’ambiance générale à la rigolade. Et donc manette en main, cela donne quoi ? Jouissif à souhait ! La prise en main est immédiate ! LT/RT pour tirer, LB/RB pour changer d’arme, A pour sauter, X pour ramasser les items (bombe/pinata) et les deux joysticks pour bouger/viser. Au début, la subtilité et la conception du jeu ne sont pas forcément super évidentes (aller reluquer les autres écrans pour tuer ses potes en faisant gaffe de ne pas se faire attraper à son tour..) mais en quelques minutes on s’y prend très vite et on est vite happé par le jeu. On ne voit alors plus le temps passer. Le titre prend toute son ampleur dès lors que vous jouez avec vos potes. En local, cela promet de bons moments ! Nous créons une partie, choisissons nos mode et map, voire des atouts (à débloquer en montant en niveau, comme par exemple ajouter le double saut ou d’autres petites subtilités. On ne va pas trop vous spoiler). Il n’est pas rare, lorsqu’un joueur est proche de la victoire, qu’une alliance se forme entre les autres joueurs, du moins temporairement, pour aller le dégommer rapidement et l’empêcher de remporter la victoire. Une fois lancées, les parties s’enchaînent et on a du mal à s’arrêter, même si des fois le jeu est tellement sympa qu’il nous claque une copie conforme de la partie faite à l’instant : même mode et même map. Certains modes sont vraiment énormes, comme Roi de la colline qui envoie du gunfight de tarés, One Shot et Indice qui demandent de réellement réfléchir à ce qu’on va faire et comment, sans non plus jouer à la petite prude du coin, alors que le mode Ruée vers l’or peut être moins drôle et plus « lésant dans l’âme » : combien de hold-up en dernière seconde quand tu balances un vieux frag de l’espace et ramasses la dernière pièce au moment du chrono 0 qui te fait gagner ta partie ?

C’est un mode un peu trop brouillon et surtout la partie est bien trop courte. Les modes Pinata et Juggernaut sont énormes en mode chasse à l’homme également. Ce n’est pas forcément très simple de décrire plus en détail le concept mais il fait clairement le travail manette en mains entre potes. Plus important encore, le fun est réellement là de suite. Pour la montée de levels d’ailleurs, celle-ci est assez rapide. À chaque prise de level, vous gagnez un bonus esthétique : skin pour une arme, voix, bruitages, skin pour votre personnage (qu’on voit uniquement quand vous mourez, quoi qu’il semble y avoir un mode à débloquer qui permet de voir les persos mais du coup le jeu perd un peu de son intérêt). Il n’y a d’ailleurs aucun avantage constaté à y jouer comme un forcené par rapport à un nouveau venu. Mention spéciale pour la bande-son : toutes les musiques sont en type 8bit orientées electro old school et ces foutus musiques restent vite en tête et sont entraînantes. Le speaker possède un mode déjanté qui est juste énorme quand il annonce les scores ou chronos en partie. On a joué le son à fond dans l’appart. Il n’existe pas vraiment de jeu comparable. Pour les férus de shooters et autres FPS, cela présente une alternative différente, non e-sport, mais qui peut vite devenir addictive. Pour les non adeptes de FPS, le côté fun prend le dessus et donne envie de jouer pour se taper une bonne barre de fou rire.
Merci aux potos de la team BBC-gaming pour la participation au test : Aquiiila09, Arnaud67Killers et GeantYannick et à Xbox-Gamer pour l’opportunité du test !
Critique rédigée par Aeons / Membre XG+


Point complet
Affiché à 14,99 euros sur le store Xbox, Screencheat assure des soirées de fun pur… à la petite condition d’avoir quelques potes sous la main pour y jouer ! C’est tout aussi fun en solo (mais on risque de ne jouer qu’avec des bots) mais, à plusieurs, le jeu dévoile tout son potentiel et c’est là qu’il fait tout son boulot : vous faire passer un très bon moment ! Alors, n’hésitez pas à sauter sur l’occasion, surtout si vous pouvez l’avoir avec une petite réduction ! Certains modes de jeu un poil moins intéressants et le matchmaking, qui semble être dans les choux (ou alors personne n’y joue ?), viennent un peu ternir l’expérience mais, au final, on a tous des potes disponibles pour une soirée pépère ensemble et non chacun dans son coin. Jouer comme cela, ça n’a pas de prix ! Vous l’aurez donc compris, Aeons approuve et recommande le titre de SamuraiPunk !

On a adoré :
L’originalité
Fun immédiat entre potes
La bande-son dediou !
Modes de jeu bien foutus
Les parties s’enchaînent bien
Armes totalement déjantées
Du local… à 8 même !
On n'a pas aimé :
Mais le jeu balance 2 fois de suite la même partie
Moins fun en solo (personne à chambrer)
Un ou deux modes un peu rébarbatifs


Consulter les commentaires Article publié le 30/05/2016 par Vincent P.


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