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Saints Row



Editeur
THQ
Développeur
Volition
Genre
Action Aventure
Statut
Disponible
Date de sortie
  01.09.2006
  29.08.2006
  21.06.2007
Nombre de joueurs
1 à 12
Online
- Contenus
- Jeu en ligne
- Classements
- Réseau local
Classification PEGI
Résolutions gérées
720p, 1080i
Son
5.1
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Saints Row n’a pas arrêté de faire parler de lui depuis ses premières présentations et s'offre même la primeur d'être le premier GTA-like next-gen. THQ a confié le développement de son ambitieux projet à Volition qui, pour l'occasion, change radicalement de style après un bon Red Faction et sa très moyenne suite. Autant dire que le jeu est attendu de pied ferme puisque son modèle et rival GTA 4 ne sortant pas avant 2007, le coeur des fans de Rockstar est à conquérir. Etant donné l'inspiration et la grande influence sur la série GTA, certes non cachée de la part des développeurs, une question subvient : Saints Row parvient-il à créer sa propre identité ? Réponse avec notre test complet.

Sans maîtrise la puissance n’est rien




Qui dit soft next-gen suscite forcément l'envie de se retrouver face à un moteur graphique à la hauteur de nos espérances. Pour Saints Row le constat est on ne peut plus enthousiasmant, le jeu affichant une profondeur de champ assez conséquente avec des graphismes très fins et des effets spéciaux ( lumières, ombres, particules et explosions ) très réussis. Le jeu devient même étonnamment beau lorsque que l'on évolue par temps orageux ou brumeux alors que de nuit, le constat est moins élogieux avec des couleurs un peu trop fades. Autre désenchantement, la chute de frame-rate lors de l'affichage de trop nombreux véhicules ou explosions, les autres phases de jeu bénéficiant elle d'une très grande fluidité. A noter que pour le développement du soft, THQ s’est payé le fameux moteur physique de Half Life 2 : le Havok. Pas toujours exploité à son plein potentiel, il s'avère néanmoins que celui-ci apporte un plus indéniable au jeu avec des dégâts non seulement plus réalistes lors des collisions, mais aussi une physique des corps et des objets assez réussie bien que trop exagérée. Ajouter à cela un temps de chargement quasi-inexistant et on en oublierai presque les quelques défauts techniques.

Le crew a besoin de toi mec !




Coté scénario, on incarne une énième fois une jeune canaille fraîchement recrutée par un des gangs de la ville de Stillwater, le but étant de mettre à mal les gangs rivaux et de récupérer leurs territoires. Il en résulte une ambiance forcément très axée sur l'univers malsain de la rue, sans un humour second degré comme on peut le rencontrer dans les softs de la série GTA. Malgré des doublages réussis les dialogues sont très fades, impression sûrement dû à la trame scénaristique ultra classique. Heureusement, certaines scènes cinématiques assez spectaculaires replongent le joueur dans l'ambiance.

Une jauge de respect symbolise l’influence du héros et lui permet d’accéder aux nombreuses missions lorsque cette dernière se remplie. Pour ce fait, il faut faire des activités annexes assez variées : courses, vol de voiture, escorte, protection de dealer, etc., les deux plus originales étant la fraude à l’assurance et le chaos. Dans la première, le but est de simuler des évanouissements devant les voitures pour provoquer des accidents. L’idée est certes sympathique mais le déroulement l'est bien moins tant il est difficile de comprendre comment faire des bons scores... Enervant et ennuyeux ! Quant à la seconde, bien plus intéressante, le but est de tout anéantir avec certaines armes en munitions illimités. C’est vraiment jouissif d’abuser des grenades, lance-roquettes et fusil à pompe pour provoquer un carnage absolu tout en profitant du moteur physique et des effets d’explosion très classieux. Une fois la jauge de respect suffisamment remplie, une alerte indique que l’on peut faire une des missions désormais accessible. Celles-ci ne sont malheureusement pas très variées en s'orientant majoritairement vers le gun-fight. L'ennuie ne prend cependant pas les devants : le gameplay et le rythme de jeu font office de bon soutien. En effet lors des phases à pied, la visée reste libre, avec une maniabilité plutôt bonne évitant une trop grande imprécision. En véhicule le constat est analogue avec des voitures non seulement assez résistantes mais qui collent également vraiment bien à la route. Cependant le comportement de votre monture aura tendance à être le même, quelque soit le type utilisé. Seul bémol qui aurait pu permettre une plus grande variété dans les missions, le manque de choix de véhicules à conduire puisque ici seuls les quatre roues ont leur place.

Tu veux un coup de main mon pote ?




Au fur et à mesure des missions on débloque de nouvelles planques, de nouvelles caisses dans son garage et on a la possibilité de se faire accompagner par des membres du gang. Très utiles lors des missions avec de nombreux ennemis, vos amis sauront vous aider, ces derniers profitant d'une IA acceptable. D’autant plus que cette protection accordée par vos amis du gang accroît si votre influence grandit. Le jeu ne se contente pas d’aider le joueur sur cet unique aspect. En effet, d’autres simplifications bienvenues font leur apparition. L'affichage d‘un itinéraire sur votre mini-carte est possible lors du jeu, rendant l'orientation beaucoup plus simple. De plus, lorsque l'on perd une mission, on la reprend directement au début avec ses munitions initiales, sans nul besoin de retourner faire ses « achats » pour remplir son inventaire. Enfin, lorsque l’on meurt ou que l’on se fait arrêter, armes et autres ne disparaissent pas puisque juste un pourcentage de votre argent sera prélevé. Autant d'éléments qui soulignent la volonté des développeurs à ne pas frustrer les Gamers, comme cela pourrait être le cas chez la concurrence... Attention cependant, la difficulté du jeu s'en retrouve ainsi allégée à tel point que certaines missions paraissent bien trop simples.

La grandeur de Stillwater made in Saints Row est correcte mais vraiment ridicule si l’on se permet la comparaison à GTA et San Andreas qui affichait une aire de jeu à la superficie et à la variété hallucinante. Il en résulte une durée de vie en solo certes pas faramineuse mais tout de même correcte puisqu'une quinzaine d'heures vous seront nécessaire pour boucler le scénario. Bien évidemment, ajouter quelques heures de plus pour les missions annexes et autres. C’est en ayant analysé tous ces points que l’on se rend compte de la grande influence qu’a eu la série des Grand Theft Auto sur les développeurs de chez Volition. Ce qui est, au final, un mal pour un bien puisque si le soft ne parvient à trouver une réelle identité, il a tout de même le mérite d’améliorer de nombreux points préexistants dans le genre.

Le online c’est bien, oui mais...

Reste à présent à regarder de plus près le mode online qui, ne le cachons pas, est intéressant à bien des égards. Encore à l’état embryonnaire dans le genre avec la timide tentative de Liberty City Stories sur PSP, Saints Row a l’ambition de proposer un mode multijoueur digne de ce nom avec bon nombre de modes de jeu que sont le traditionnel deathmatch, jusqu’à 12 chacun pour sa peau ou à 8 contre 8, la coopération, le mode garde du corps, où chaque équipe doit protéger son mac, mais aussi un mode baptisé « pas ta caisse » où il faut tuer les adversaires et récupérer de l’agent pour customiser la caisse de l’équipe en l’amenant au garage ( la première équipe ayant customiser sa voiture jusqu’au niveau 4 a gagné ) et enfin le mode chaîne où le but est de récupérer des chaînes sur les cadavres que l’on doit ensuite amener dans la zone indiquée sur le radar pour gagner des points. La plupart de ces modes favorisent le teamplay et paraissent des plus agréables à jouer. J’ai bien dit « paraisse » parce qu’en pratique sur le Live, c’est malheureusement une autre histoire. Lag et téléportations suspectes fréquentes semblent s’être invités à tel point qu’on ne peut apprécier jouer à Saints Row sur le service online de Microsoft. Après Prey rencontrant des problèmes similaires, il serait temps soit pour les développeurs de proposer des patchs correctifs, soit pour les responsables du service Live d’agir sous peine de fâcher de nombreux joueurs.

Point complet

S’il reste un très bon investissement pour tous les amateurs du genre, nul doute que ce très agréable Saints Row aurait mérité davantage d’attention et de personnalité pour réellement se démarquer. Cependant on se délecte d’évoluer dans un univers qui, s’il prêche par son manque d’originalité, a tout de même le mérite de proposer du très bon contenu tout en exploitant comme il se doit les capacités techniques de la 360. Dans l’attente d’une amélioration pour la partie Live, Saints Row réussi son entrée dans le monde vidéo-ludique !

On a adoré :
+ Une technique bien maîtrisée et des graphismes de qualité
+ Gameplay ingénieux et réussi
+ Durée de vie correcte
+ Bons modes multi en lan…
On n'a pas aimé :
- … mais pour l’instant injouable sur le Live
- Manque de personnalité et d’ambition
- Ambiance globale du jeu trop peu percutante


Consulter les commentaires Article publié le 06-09-06 par Jeremy F.


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