Test - Richard Burns Rally - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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Richard Burns Rally



Editeur
SCi
Genre
Course
Statut
Disponible
Date de sortie
  09.07.2004
Nombre de joueurs
1 à 4
Classification PEGI
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En voyageant sur les différents forums dédiés aux consoles de salon sur le net, on s’aperçoit rapidement que dans l’univers des jeux de caisse, l’actualité tourne autour des GT de Sony et Forza MotorSport de MicroSoft. Du côté des rallyes, la série des Colin Mc Rae est au top des records des ventes (malgré ce petit manque d’innovation dans les derniers opus) tandis que RalliSport Challenge remporte tous les suffrages du plus beau jeu de rallye sur Xbox. Dans ce chaos mécanique, difficile pour Richard Burns de se faire un nom… et pourtant il n’est pas si loin le bougre, mais sa redoutable orientation simulation l’aura malheureusement desservi et fait passer à la trappe des bons jeux que le grand publique oublie…

Respirer, se concentrer, réfléchir, anticiper…




Quand on lit ces quelques mots sur la jaquette un petit rictus se dessine sur nos lèvres… on a l’habitude nous des jeux de caisse, à fond, comme d’habitude et hop ! Je pile juste avant le virage, gauche, droite, un petit coup de frein à main et on en parle plus. Alors c’est parti. Pour débuter trois voitures au choix : la classique Subaru Impreza et sa grande rivale la Lancer Evolution, plus en bonus une Toyota Corolla plus petite mais plus nerveuse aussi. Je ne vais quand même pas illico passer par l’école de conduite non plus, on verra ça tout à l’heure, cette partie c’est pour les novices du volant et moi je suis le grand gourou de la mécanique automobile. Voyons voir les courses… une, deux, trois, six courses seulement ? qu’à cela ne tienne, avec quelques bons temps j’en débloquerai sûrement. Bon allez, je vais prendre une spéciale de montagne histoire de tâter du dérapage dès le début. Les dégâts ? réalistes à fond, la boîte de vitesse… manuelle (soyons fou) il existe beaucoup d’autres paramètres à modifier mais je vais me cantonner aux plus simples. C’est parti ! Au bout de quelques centaines de mètres, première ligne droite à fond de cinquième, là le copilote me crie « gauche moyen 70 ! » j’écrase le frein trop tard, la caisse oscille : droite, puis gauche, l’aile avant droite s’écrase contre le creux du fossé et je pars dans une série de tonneaux avant de finir de broyer mon véhicule contre un poteau électrique. Autant vous dire que je ne suis jamais reparti, les voyants du tableau de bord étaient tous au rouge, le pare-brise en mille morceaux et une petite fumée blanche s’échappait du capot… pour finir, le cri horrifié de mon copilote au moment de l’impact avec le bois résonnait encore sous mon casque. Un dur retour à la réalité.

Richard c’est pas une b…




Quand il nous fait une démonstration, c’est autre chose en effet. Après ma piètre prestation, je me dirige tout penaud vers l’école de conduite pour voir s’il y a moyen de m’améliorer. Au début on roule à 50km/h (ce qui est assez pénible comme leçon) pour apprendre à maîtriser le véhicule, puis l’instructeur nous explique les techniques de dérapage, comment rendre la voiture sous-vireuse, comment la rendre sur-vireuse, pourquoi choisir des suspensions dure ou molles et on comprend assez rapidement que Richard Burns Rally est une simulation sans concession, et qu’avant de titiller les scores, il va falloir passer par la case gros lent avec 30 secondes de retard sur le premier et froisser des tonnes de tôle.

Respirer, se concentrer, réfléchir, anticiper… j’y arrive beaucoup mieux maintenant, mais faut être persévérant et bien que le jeu ait ses qualités, nul doute que son échec commercial est tout d’abord relié à sa difficulté et au fait qu’il n’est pas à mettre entre toutes les mains. Personnellement je retire un certain plaisir à finir une spéciale en entier avec un temps raisonnable, là où d’autre jetterons la manette en jurant qu’ils revendront le jeu le lendemain. Question de goût.

Ce problème de difficulté ne peut pas vraiment être considéré comme un point négatif du jeu, par contre notons tout de même que ce dernier est assez light en contenu : 36 pistes seulement une fois débloquées et tout juste 8 voitures disponibles au total. Là aussi il y a de quoi décevoir de nombreux joueurs surtout que le mode live n’offre que la possibilité de mettre ses scores en ligne.

Ca ne casse pas cinq suspensions à une Subaru




Côté simulation et sensations de conduite vous aurez compris que c’est du solide. Par contre c’est vrai que côté réalisation c’est léger mais l’ensemble reste tout de même assez correct. Le plus gênant se situe dans les faiblesses de l’animation occasionnant de très légères saccades visuelles, mais rien de bien méchant. Les textures ne brillent pas par leur beauté, mais le choix des couleurs offre un rendu photo réaliste sympathique, qui s’appréciera surtout pendant les replays. Le moteur physique est quant à lui réellement présent et permet le complet désossement du véhicule. Au niveau sonore pas de soucis majeurs, même si le bruit de gravier peut paraître un petit peu trop omniprésent. Les musiques sont quant à elles plutôt discrètes et seront vite remplacées par vos playlists préférées, cool.

Au final Richard Burns Rally me fait penser à Flat Out dans un tout autre domaine de l’automobile. Un bon jeu, où se côtoient le bon et le moins bon, voir le meilleur, mais jamais le pire, pour donner un soft plaisant à jouer pour peu que l’on s’en donne la peine. Bien sur, notez tout de même qu’il s’agit du seul vrai jeu de simulation de rallye et qu’il faut apprécier ce type de jeu pour envisager son achat même si celui-ci est dorénavant de trente euros. Bon allez j’y retourne ! Il y a mon copilote qui m’attend pour une spéciale en Australie ! Vrooooom !!… Hé ho ! Attends moi ! Je conduis si mal que ça ?

Point complet

Même sensation qu’avec Flat Out dans un autre registre, un bon jeu mais il manque des points essentiels pour concurrencer les autres soft (réalisation, contenu, Xbox Live absent). Surtout que sur Xbox il y a du lourd à se niveau là. A réserver aux fanatiques de la simulation.

On a adoré :
-La simulation, la vraie
-Les sensations de conduite
-Les explications techniques
On n'a pas aimé :
-réalisation assez légère
-manque de contenu
-un peu trop dur ?


Consulter les commentaires Article publié le 01-05-05 par KenHobbit


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