Test - Kingdom Rush - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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Genre
Tower Defense
Statut
Disponible
Date de sortie
  25.01.2023
Nombre de joueurs
1
Prix de lancement
9,99 €
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Test - Kingdom Rush - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox OneSi le genre du Tower Defense a su traverser les années, notamment grâce aux mobiles ou autres tablettes, c’est à la fois grâce à sa simplicité de prise en main, mais aussi son aspect stratégie intéressant qui scotche le joueur, pour le pousser à la « petite dernière ». Qu’ils soient habillés d’un univers futuristes, tirés de licences, ou avec des mécaniques originales, les possibilités sont vastes. Kingdom Rush fait le pari d’utiliser l’univers archi classique de la fantasy pour tenter de laisser une marque dans le vaste catalogue de Tower Defense déjà existants. Et la bataille est rude ! Explications avec cette critique réalisée à partir d'une version numérique fournie par l'éditeur.

Le Tour du propriétaire



Initialement sorti sur mobiles, Kingdom Rush voit le jour en 2011, avant d’être porté sur PC en 2014, puis sur Nintendo Switch en 2020. La saga comporte au total cinq jeux, mais ici il sera question du titre d’origine, adapté sur console de salon. Après avoir choisi un des trois slots de sauvegarde, ainsi qu’une des trois difficultés disponibles (facile, normal et difficile), vous allez vous retrouver sur la carte joliment dessinée, en haute résolution. Ici tout est fait main et le rendu est mignon comme tout. Enfin, du moins tout ce qui n’est pas en sang ou entièrement décédé… mais bon comme on dit, les goûts et les odeurs…

Avant de se lancer dans la bataille, faisons un petit tour du propriétaire. En bas à droite de la carte, vous trouverez quatre icônes qui ont leur importance. Tout d’abord, la Salle des Héros, dans laquelle vous pourrez sélectionner un des treize héros déblocables au fil du jeu. Chacun dispose d’armes et de caractéristiques différentes (vie, attaque de mêlée, à distance et vitesse) et surtout de capacités spéciales qui peuvent parfois retourner la situation à votre avantage en cas de coup dur. A vous de choisir le héros le plus efficace selon la situation !

Les améliorations ont également un intérêt crucial dans le bon déroulement de vos périples. Chaque mission réussie vous rapporte des étoiles (130 au total à récupérer). Réussir parfaitement un niveau vous octroie trois étoiles, l’idéal étant donc de réussir à gagner sans subir trop de pertes. Dépenser ces étoiles vous permettra d’augmenter la force, la défense ou autres bonus permanents pour vos troupes, attaques spéciales et bâtiments. Un peu comme un rogue-lite en fait, du coup cela incite à jouer, avancer malgré les pertes et revenir en arrière une fois les troupes regonflées avec des bonus. L’encyclopédie regroupe les diverses tours et ennemis que vous pourrez voir en jeu, le bestiaire est assez fourni d’ailleurs, avec 68 bestioles qui en veulent à votre santé physique et morale. Points de vie, forces, résistances, vitesse… Tout est indiqué ici, et se débloque au gré de vos rencontres avec lesdites créatures. Et enfin les succès, qui vont de la classique victoire, à des choses plus exotiques, comme pêcher un poisson ou faire péter des moutons… On vous laisse découvrir tout ça bien sûr, pour ne pas gâcher votre découverte !

Sur la carte se trouvent également les différents niveaux que vous allez devoir terminer pour avancer dans votre périple. En cliquant sur les petits étendards présents sur le chemin, vous pourrez découvrir votre mission, avec un petit aperçu de la carte et trois petits onglets sur la droite. Le premier est la mission de campagne, toujours déverrouillée. Une fois la mission terminée, vous pourrez la rejouer en mode Héroïque et en mode Fer, chacun présentant un défi corsé. En plus des vagues d’ennemis, vous serez parfois restreints à certaines unités et à ne pas pouvoir utiliser de héros. Il est également possible de changer la difficulté à la volée à ce moment-là, c’est bien pensé. Vous pourrez considérer qu’une mission est terminée après l’avoir finie trois fois, pour avoir toutes les médailles pour chaque mission. Comptez ainsi une quinzaine d’heures pour tout terminer si vous la jouez en mode facile juste pour la campagne, jusqu’à 25 heures si vous voulez boucler toutes les missions et trouver tous les succès. Allez, maintenant, place à l’action !

La meilleure défense, c’est la tour

Comme dans tout Tower Defense, vous devrez construire des tours et défendre vos positions. Ici vous ne pourrez pas construire n’importe où : des petits drapeaux indiquent où construire vos différentes tours. Si cela paraît ne pas donner de liberté, ce choix donne en fait toute la dimension stratégique de Kingdom Rush. Où placer les tours les plus pertinentes ? Lesquelles booster en priorité ? Où bloquer l’adversaire pour que les attaques de projectiles soient optimales ? Les réflexions vont être nombreuses et font partie de la richesse du jeu.

Vous aurez à votre disposition quatre types de tours. Les archers, qui tirent des flèches à distance depuis leur tour, les gardes, qui se positionnent sur le chemin pour bloquer et attaquer les monstres, la tour de magie qui tire des projectiles magiques à un ennemi à la fois, et enfin le canon qui fait de gros dégâts de zone. Il faut adapter le placement des tours selon la typographie de la carte et aussi selon la nature des adversaires. Certains sont rapides et devront être bloqués, d’autres résistent à la magie, d’autres volent et passent au-dessus des troupes à pieds… Le jeu ne vous prend pas au dépourvu au départ et introduit les différents types de monstres petit à petit. Un aspect agréable mais qui reste valable pour les missions de campagne uniquement, les missions Heroïque et Fer étant bien plus fourbes et complexes…

Vous pourrez améliorer les tours deux fois, puis les spécialiser ensuite, avec deux spécialisations par type de tour. Par exemple, la tour de Mages peut évoluer en Sorcier des Arcanes, et débloquer des sorts spéciaux (qui coûtent du pognon évidemment). Dans ce cas, le rayon mortel qui pulvérise un adversaire ou la téléportation qui dégage un groupe d’ennemis au départ du sentier dont il provient. A vous donc de savoir quelle évolution apporter à telle ou telle tour et à utiliser les sorts avec parcimonie, chacun ayant un coût assez élevé. Au besoin, vous pourrez revendre des tours pour glaner quelques piécettes, mais la façon la plus simple d’en gagner, c’est de battre vos ennemis ! Il est aussi possible de glaner un bonus de pièces si vous lancez une vague avant la fin du décompte, l’appât du gain contre un risque de se faire déborder… C’est vous qui voyez.

Mais vous aurez la possibilité d’avoir de l’aide pour tenir vos positions : avant tout, le héros dont il était question tout à l’heure. Souvent costaud et fort pratique, il permet de faire le ménage en mode campagne. Plus il bat d’ennemis, plus il monte en niveaux et devient efficace (ce niveau n’est valable que lors de la mission en cours). Cela dit, ce n’est pas le seul atout disponible : vous pourrez faire tomber une pluie de météores qui fait des gros dégâts de zone, mais recharge très lentement. Il est enfin possible d’invoquer des paysans qui bloqueront la progression des ennemis, cette capacité se recharge assez vite et permet de calmer le jeu quelques instants en cas d’invasion trop rapide.

Vous disposez au début de chaque mission de vingt vies, vous en perdrez une si un ennemi traverse vos défenses et dépasse le côté de la map marqué d’un bouclier bleu. Evidemment, à zéro c’est la débâcle, retour à la case départ. Si la difficulté va crescendo, elle est quand même plus mordante dans les niveaux de difficulté plus élevés, et surtout dans les missions Fer. Vos méninges et réflexes seront mis à rude épreuve et votre patience aussi… Pour une raison toute bête : cette version de Kingdom Rush est jouable exclusivement à la manette... Et là on vous voit venir, comment rendre un jeu nerveux gérable sans écran tactile, ni souris ? Ici, pas question de contrôler le curseur avec le stick gauche qui simulerait une souris, vous pouvez choisir quel point de construction utiliser, et d’une touche, un petit menu apparaît pour construire la tour, la développer ou la vendre. Très ingénieux, ce système trouve ses limites dans les niveaux les plus élevés dans lesquels on se mord parfois les doigts ! Cela dit, pour déplacer le héros, lancer les météores ou invoquer les paysans, une pression sur la gâchette fait apparaître un curseur pour lancer l’action précisément. Et ça, c’est quand même bien foutu.

Cela dit, ces idées intéressantes ne remplacent pas la souris ou le contrôle tactile. Malgré la tentative de branchement d’une souris USB dans la console, l’astuce ne fonctionne pas… Vous pourrez toutefois vous consoler en apprenant que le jeu est compatible Play Anywhere, et que l’activation du jeu sur votre Xbox vous permet d’avoir accès à la version PC depuis le Store Windows ! Avec bien sûr les contrôles à la souris (ou tactile si le pc le permet) qui sont nettement plus intuitifs. Notez enfin que le jeu est localisé en français, et ça c’est toujours agréable !

Point complet
Kingdom Rush a un potentiel fou, bridé par une maniabilité à la manette qui se veut intuitive, mais devient parfois rageante dans les niveaux les plus avancés. C’est dommage car derrière cet écueil se cache un titre mignonnet, fun, qui incite à la réflexion et vous promet des heures de rage et de larmes de victoire. Avec ses niveaux rejouables, des tonnes d’ennemis, huit tours spécialisées, treize héros et des easter eggs bien planqués et sympas comme tout, Kingdom Rush et son petit prix vont assurer le job... Mais on aurait apprécié voir toute la saga en un jeu...

On a adoré :
Techniquement mignon
L’aspect stratégie bien fichu
Simple à appréhender, difficile à maîtriser
Une durée de vie honnête
Le système d’améliorations avec les étoiles
Les easter eggs assez cool
Version PC incluse via Play Anywhere
Le prix
On n'a pas aimé :
Les contrôles au pad, peu adaptés
Pas de compatibilité souris
Pourquoi ne pas avoir mis tous les jeux en un seul ?
Certains niveaux tout pétés à la manette


Consulter les commentaires Article publié le 25/01/2023 par Damien B.


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