Test - Project CARS 2 - Xbox Gamer - Toute l'actualité Xbox Series X|S et Xbox One

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Editeur
Bandai Namco
Genre
Course automobile
Statut
Disponible
Date de sortie
  22.09.2017
Nombre de joueurs
1
Prix de lancement
69,00 €
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Quel bel automne pour les fans de simulation automobile ! Nous testions récemment Forza Motorsport 7 et c’est aujourd’hui au tour de l’underdog, Project Cars 2 de faire crisser les pneus. Après un premier épisode financé de manière participative et développé en étroite collaboration avec la communauté, les anglais de Slightly Mad Studios reviennent défier la concurrence avec une refonte graphique et physique, deux fois plus de voitures et le plus grand nombre de circuits réunis dans un seul jeu de course. « Made by Racers for Racers », Project Cars 2 est-elle la simulation ultime sur Xbox One ?

Sur les traces des plus grands



Le format de Project Cars 2 ne surprendra pas beaucoup les joueurs habitués aux simulations automobiles. Après avoir démarré le moteur au menu titre, vous êtes accueilli par un nouveau menu beaucoup plus agréable et complet que celui du premier opus. Vous retrouverez un mode carrière, des courses rapides sur le circuit de votre choix au volant de n’importe quel bolide, ainsi qu’un mode multijoueur étudié pour l’eSport. Commençons par le mode carrière. Après avoir terminé la création de votre pilote, vous entrez vite dans le vif du sujet : 6 paliers vous attendent, avec des séries de courses de plus en plus pointues. Commencez votre carrière amateur au ras du sol au volant d’un kart et gravissez les échelons jusqu’à vous retrouver dans le baquet d’un prototype aligné pour les 24 heures du Mans. Project Cars 2 vous fera vivre une carrière complète de pilote. Avec 9 disciplines différentes (Kart, GT, Touring, Prototype, ou encore Rallycross…) et 29 séries à dominer, vous avez de très nombreuses heures de course devant vous ! L’avantage est que vous pourrez librement naviguer d’un tiers à un autre, les pilotes experts pourront donc commencer par les séries les plus difficiles sans nécessairement avoir à faire leurs armes aux volants de véhicules moins prestigieux. Après avoir choisi la série dans laquelle vous souhaitez courir, sélectionnez votre véhicule et l’équipe dont vous voulez porter les couleurs puis signez votre premier contrat : félicitations, vous êtes pilote !

Une fois dans la série, réunissant plusieurs événements jusqu’à la course finale, vous aurez le choix entre les versions longues ou courtes des courses, la version courte réduisant de moitié le nombre de tours à effectuer. Certaines courses vous permettent même de définir vous-même le nombre de tours que vous voulez effectuer, une option bienvenue pour les joueurs souhaitant simplement essayer une série sans y consacrer plusieurs heures. A l’inverse, certaines courses d’endurance ou de rallycross ne vous offrent pas d’option de durée, ce qui peut devenir frustrant, voire ennuyant quand une épreuve vous demande d’effectuer six fois la même course sur un même circuit. Réaliste reste le maître mot dans Project Cars 2. Au fur et à mesure de vos progrès en carrière, vous débloquerez des courses supplémentaires que vous pourrez réaliser quand bon vous semble : des événements sur invitation sur des circuits ou dans des conditions spécifiques et des événements constructeurs. Pas de surprise sur le mode libre, vous pouvez sélectionner librement l’ensemble des circuits et des véhicules et personnaliser intégralement les conditions de course. Nombre de tours, nombre d’adversaires, météo, heure de la journée… le mode rêvé pour les pilotes cherchant une expérience à la carte.

Enfin, le mode multijoueur opposant 16 joueurs s’articule autour d’un navigateur de serveur comme sur PC. A l’aide des différents filtres de recherche ou en hébergeant directement un événement, vous pourrez donc choisir très finement l’épreuve dans laquelle vous souhaitez vous aligner. Sur une telle simulation, la principale crainte est de se retrouver au cœur d’une course d’auto tamponneuses, avec des joueurs au comportement trop agressif voire complètement anti jeu… mais le studio adresse cette crainte et met en place un système de réputation pour chaque joueur, basé sur leur degré d’agressivité en course. Vous pourrez ainsi prendre part à des courses avec des joueurs au style de jeu similaire au vôtre, rendant ainsi l’expérience multijoueur plus agréable. A noter que, malheureusement, le jeu ne propose pas de mode multijoueur en écran partagé. Pas de course de kart à plusieurs sur votre canapé donc.

Suspensions trop fermes



Parlons maintenant du gameplay. L’une des principales critiques envers le premier Project Cars concernait sa jouabilité à la manette. Sur ce deuxième opus, celle-ci a été largement retravaillée pour offrir une expérience bien plus satisfaisante. Attention néanmoins, nous sommes ici en présence d’une pure simulation, à des années-lumière donc de son principal concurrent, Forza Motorsport. Malgré un support manette amélioré, la courbe d’apprentissage est très importante et les plus novices devront consacrer de nombreuses heures au jeu avant de commencer à bien appréhender son gameplay, bien qu’ils pourront activer différentes aides au pilotage ainsi que personnaliser la difficulté de l’IA pour faciliter leurs débuts. Le jeu ne fait pas de compromis et, comme dans une vraie course, il est impardonnable. Freinez trop tard et c’est le mur que vous viendrez embrasser, remettez les gaz trop tôt et votre sortie de virage se transforme en tête à queue… La moindre petite erreur pourra vous coûter la course. Ici, pas moyen de rembobiner comme dans Forza, il vous faudra parfois de nombreux essais pour triompher des épreuves les plus dures. Commencer par les épreuves amateur du mode carrière est donc un bon moyen de s’imprégner progressivement des différentes mécaniques de course. Toujours dans l’optique de s’approcher au plus près de la réalité, les développeurs ont collaboré avec plusieurs pilotes professionnels pour retravailler toute la physique derrière la pneumatique.

Les voitures se comportent maintenant de manière plus souple mais plus réaliste, avec une adhérence retravaillée sur toutes les surfaces et dans toutes les conditions que le jeu offre. La température des pneumatiques ou leur niveau d’usure ont aussi bien entendu un lourd impact sur le comportement des machines. Chauffer les pneus, maîtriser l’art du freinage pour aller chercher la trajectoire parfaite et la vitesse optimale dans un virage et enchaîner les tours en chassant toujours un meilleur chrono vous apportera une immense satisfaction et c’est cet aspect qui fait de Project Cars 2 l’une des expériences de simulation les plus réussies sur notre console. Mais avant d’aller chasser les contre-la-montre, il vous faudra sûrement passer du temps dans les réglages. La conduite et les sensations avec la manette sont loin de toujours être satisfaisantes d’emblée, il faudra personnaliser finement tous les aspects techniques de votre voiture pour parfaire son comportement. Un essentiel de la course automobile mais une tâche qui peut sembler impossible pour les non-initiés. Là où le jeu brille, c’est dans son introduction d’un concept intelligent et particulièrement réussi, celui de l’ingénieur de course. Avant la course, dans votre onglet réglage, vous serez accueilli par l’ingénieur qui vous proposera de travailler sur quatre aspects de votre voiture : le freinage, l’aérodynamique, la suspension et la transmission. Une fois votre choix effectué, l’ingénieur vous demandera quel est votre problème en vous laissant le choix dans votre réponse : ma voiture ne freine pas assez ou trop fort, je perds le contrôle lors du freinage, ma voiture ne tourne pas assez, je n’arrive pas à atteindre ma vitesse maximum... Une fois le problème identifié, il vous proposera les mesures correctives, tout en vous expliquant l’impact de votre choix sur le comportement de la voiture.

Ce système très simple à comprendre est l’une des meilleures idées que nous avons pu voir dans un jeu automobile ces dernières années. Renforçant le côté authentique du soft, il permet aussi de rendre cet aspect extrêmement technique accessible à tous tout en ajoutant un aspect éducatif. Une idée qui montre la volonté du studio d’ouvrir la simulation automobile à un plus large public, ce que nous aimerions voir dans plus de jeux. Dans un tel jeu, l’expérience ne sera jamais vraiment complète sans une conduite au volant. Si nous n’en n’avons pas encore parlé, c’est parce que vous retrouverez en fin de critique l’avis complet de Joël qui a testé le jeu avec sa configuration volant/pédales. Au-delà de leurs efforts concernant la physique des véhicules et l’expérience de conduite, le studio a continué à travailler sur son environnement dynamique. Avec son moteur LiveTrack 3.0 agissant sur le moment de la journée et la météo, les conditions de course évoluent en temps réel. Avec un cycle jour/nuit et des courses sur quatre saisons, c’est donc dans des conditions très variées que vous enchaînerez les tours de circuit.

Les effets de la météo sont réussis et sont très convaincants. Les nuages arrivent progressivement, filtrant la lumière tout en laissant s’échapper quelques rayons de soleil, mais rapidement, c’est la tempête. Après une grosse pluie et le retour du soleil, la piste sèche petit à petit, mais les plus grosses flaques restent en place. Le comportement des voitures est aussi drastiquement modifié, forçant parfois à revoir ses trajectoires pour éviter un aquaplaning fatal à haute vitesse. Enfin, quelques mots sur l’intelligence artificielle de vos adversaires. Vous pourrez personnaliser le niveau de l’IA sur deux aspects : la difficulté et le degré d’agressivité. Celle-ci offre un beau challenge et de nombreux joueurs commenceront avec un niveau de difficulté plus bas. Malgré les réglages sur l’agressivité, l’IA a souvent tendance à aller au contact sur les premiers virages et à être carrément dangereuse lors de ses dépassements ! Le comportement sur le circuit est aussi plutôt étrange, les voitures des adversaires ne semblant pas toujours être soumises à la même physique que vous, sortant des virages à des vitesses qui vous enverraient dans le décor ou prenant des virages aux trajectoires douteuses sans problème.

Deus ex machina



Vous retrouverez 189 véhicules dans Project Cars 2, soit plus du double comparé au premier opus qui ne proposait que 76 bolides. Encore très loin de la sélection gargantuesque de Forza 7 et de ses 700 voitures, cela reste suffisant pour passer un bon moment au volant de machines plutôt variées. La personnalisation visuelle des voitures est aux abonnés absents et vous ne pourrez donc pas customiser librement la livrée de votre véhicule. Chaque voiture possède une sélection anémique d’une vingtaine de livrées d’équipes différentes, bien souvent de simples copiés/collés de stickers avec une couleur différente. Un aspect décevant donc, nous n’avons jamais l’impression de rouler dans « notre voiture », mais toujours dans un bolide d’emprunt pour quelques courses. La liste des circuits est quant à elle très satisfaisante. Avec 63 circuits pour un total de 146 tracés, c’est bien plus que ce que l’on peut retrouver chez la concurrence. En ajoutant à cela toutes les options horaires et météorologiques, qui permettront de modifier les conditions sur chaque piste, le jeu promet de rester frais un bon moment. Malheureusement, c’est au niveau des graphismes que Project Cars 2 déçoit le plus. Testé sur une Xbox One couplée à une télévision 4K, le jeu s’affiche avec une résolution native de 900p qui n’est pas franchement agréable à regarder. Les environnements et leurs textures sont souvent indignes de la console, on se croirait parfois revenu une génération en arrière, voire deux...

Les voitures et les cockpits sont un peu plus fins, sans être vraiment beaux eux non plus, les compteurs par exemple sont parfois flous au point de devenir illisibles tellement la résolution est basse. On ne parle pas des ombres qui sont catastrophiques ou encore du rendu dans le rétroviseur… L’aliasing est omniprésent et les scintillements deviennent carrément dérangeants à la longue. On est vraiment très loin de la concurrence sur ce point et les plus attachés à la prestation visuelle des jeux pourront trouver cet aspect déplaisant. Reste à voir si la version Xbox One X viendra améliorer un peu cet aspect. Quelques effets visuels peuvent être activés/désactivés à loisir, mais malgré cette option, le jeu ne parvient pas à garder un framerate constant, il souffre parfois de ralentissements sur les circuits les plus complexes. C’est pire encore quand les conditions météorologiques se dégradent et que le jeu doit gérer la pluie, les flaques, etc. L’impression de vitesse est elle aussi décevante et peu importe la vue choisie, vous n’aurez jamais l’impression de traverser les environnements à 300 km/h. Au niveau sonore, c’est plutôt inégal. Certaines voitures vont avoir un rendu exceptionnel, quand d’autres n’auront aucune personnalité. Le thème musical est quant à lui parfaitement générique et présent uniquement dans les menus, vous apprécierez donc de jouer avec votre playlist personnelle…
Article rédigé par Arnaud / Moshi

L’avis perso de Joël/baka32 // Visuels à revoir, plaisir de conduire…

Project Cars 2, le dernier né de Slighty Mad Studio est enfin arrivé dans les rayons après beaucoup d’attente. Entre deux parties de Race Room sur PC et le test de F1 2016 sur Xbox One, j’ouvre mon édition collector comme un gosse de 6 ans. J’installe le jeu et ses 11Go d’update qui me permettent de regarder plus en détail le contenu de cette édition. La présentation du coffret est soignée avec un boitier dans un fourreau, un livre de 150 pages bourré d’artworks et de descriptions très chouettes sur un papier de très bonne qualité. Une Mc Laren en miniature 1/43, le jeu dans une steelbox avec le Season Pass + un-deux DLC de voitures, le tout est accompagné d’un badge VIP pour les événements futurs dédiés à l’eSport du jeu. Volant branché, je me lance dans une session. Les menus sont complètement différents du premier opus, très attirants, clairs avec une navigation sous forme d’onglets. Le mode carrière a l’air long, beaucoup plus sympa que celui du premier opus. Bref, je ne m’attarde pas dessus car je suis pressé de tester ma voiture favorite du jeu : la Honda Civic GRC. Bwwwaaaa le kiffe total, les sensations sont très bonnes et j’arrive très vite à trouver un bon rythme.

Il y a un peu de sous virage en sortie de courbe mais très vite supprimé en modifiant la balance de la voiture. Ce mode procure des sensations de très bonne facture et est similaire au rally-cross disponible dans DiRT Rally. C’est encore plus immersif avec la vue casque qui permet une rotation de la tête pour aller chercher le point de corde. Je bascule sur un tour chrono en monoplace... Le drame arrive. Avec beaucoup plus de visibilité, on voit tout de suite que le jeu est dégueulasse graphiquement avec une technique moyenne plus une baisse de framerate. En sachant que la version PC est très belle avec une framerate stable, le hardware Microsoft est clairement en défaut. Sur une piste asphaltée, on ressent un effet de flottement qui est très désagréable car on a l’impression de ne pas maîtriser le véhicule. On retrouve donc le défaut du premier opus, qui se gomme en modifiant les forces longitudinales et en ajoutant de la précharge dans le set up des véhicules. Il faudra le faire pour chaque voiture ou vous aurez cette sensation. Le réglage sera donc différent d’un véhicule à l’autre. C’est bien dommage car le joueur lambda ne prendra pas le temps de le faire par méconnaissance ou fainéantise et abandonnera le jeu.

Le menu des réglages est plus clair et complet. Pour les novices, un ingénieur pose des questions sur votre ressenti, il suffira de répondre à une des réponses à choix multiples proposées pour appliquer le réglage. Sous la pluie, les distances de freinage s’allongent, l’aquaplaning se fait bien sentir, la gestion des gaz se fait très en douceur et le contre-braquage est obligatoire. Pour la glace… On verra plus tard, trop de sous-virages m’empêchent de faire un tour propre. Il faut absolument un frein à main. La météo dynamique est toujours de la partie et très réussie dans l’ensemble mais essouffle la framerate. Concernant la bande sonore, c’est du lourd, chaque voiture a son vrombissement bien distinct. Sans doute la meilleure bande sonore avec Race Room. A ce jour, je n’ai pas joué avec l’IA, je me suis focalisé sur du contre-la-montre, sur les events hebdomadaires et le live. J’ai fait quelques parties multi avec une dizaine de pilotes humains minimum et j’ai été très surpris de la communauté car je l’ai trouvé très fairplay. Cependant il y a encore un peu de boulot sur le netcode. Voir des voitures rebondir devant soi est pénible et stressant. Encore un défaut non résolu du premier opus. Vivement un hardware méga solide pour profiter pleinement des 180 véhicules dans les nombreux lieux dont certains sont peu communs. Le jeu est flagué « Xbox One X Enhanced Edition »… Vivement le 7 novembre… ou pas !


Point complet
Project Cars 2 reprend les bases de son prédécesseur tout en améliorant certains points capitaux. Avec une physique retravaillée, un mode carrière complet et varié et une bonne jouabilité aussi bien à la manette qu’au volant, le jeu sait se montrer un peu plus accessible aux débutants souhaitant découvrir une simulation exigeante grâce à une multitude de bonnes idées, tout en restant très pointilleux et poussé techniquement pour les puristes. Malheureusement, les prestations de l’IA et un environnement graphique dépassé ne lui offrent pas encore sa place parmi les grands. Un achat qui ravira la niche des plus accros à la simulation automobile, mais les joueurs occasionnels risquent d’être rebutés par le niveau de difficulté très poussé et se retrouveront donc davantage chez la concurrence.

On a adoré :
Variété des scénarios de course
Mode carrière complet
Large sélection de circuits
Réglages poussés…
Et simples grâce à l’ingénieur de course
Météo dynamique
On n'a pas aimé :
Graphismes indignes de cette génération
Performances pas toujours au top
Nombre de voitures réduit
Pas de personnalisation esthétique ou même de livrées
Sensation de vitesse peu convaincante


Consulter les commentaires Article publié le 31/10/2017 par Vincent P.


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