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Vous aurez compris que c’est un réel bonheur de retrouver ce type de jeu, accrocheur, simple d’accès sans être pour autant facile ou simpliste, pas d’énigme alambiquée, tout au plus une clef à trouver par niveau ou un mécanisme de base à déclencher. Les clichés du genre sont présents, avec des ennemis pénibles, nombreux et qui réapparaissent systématiquement dans certaines salles, des boss énormes, avec une barre de vie plus longue que l’écran et une difficulté à s’arracher les cheveux. Néanmoins la panoplie de coup de notre ninja favori est conséquente et chaque attaque a son utilité. Il existe plusieurs armes : le sabre, les shurikens, le nunchaku, l’arc ou encore l’épée lourde, j’en passe et des meilleures, ce qui accroît encore plus le nombre de possibilités. Sans compter les magies (ninpo) et les objets spéciaux que vous pouvez trouver sur le chemin ou acheter dans les niveaux. Bref, c’est toujours du Beat’em all, mais cette fois le passage à la troisième dimension est sensationnel. Côté Online, le jeu propose quelques téléchargements à venir, plus la possibilité de comparer ses résultats aux autres joueurs, ce qui est sympathique, mais loin d’utiliser de manière optimale les services du jeu en ligne de Microsoft.
Dès le premier niveau, lors de votre apprentissage, les combats vous mettent en difficulté. Non pas qu’il faille recommencer plusieurs fois dès le début, mais pour un premier stage, on ne s’attend pas à ce que les petits ninjas de bas étage vous enchaînent les coups dans la tronche aussi facilement ! Vous êtes quand même Ryu Hayabusa, du clan Hayabusa et possesseur de la lame sacrée du dragon, faudrait pas l’oublier ! Passons. Alors que vous fignolez votre entraînement dans la forteresse ninja, votre village est attaqué… Classique, mais c’est là que les ennuis commencent pour Ryu et malheureusement pour vous aussi. Dans le village, votre premier vrai boss va vous donner un aperçu de ce que vous allez endurer dans les niveaux suivants : lui à cheval, deux mètres cinquante au garrot, assisté de moines bouddhistes téléporteurs ayant oubliés les préceptes du Mahatma Gandhi. Face à vous : un sabre et des shurikens… première crise de nerf. Vous vous apercevrez aussi que ceux qui ont rasé votre village ne sont plus vraiment humains, mais se présentent sous des traits plutôt… démoniaques, et les démons sont balèzes en général, usent et abusent de leur puissance et leurs magies à des fins souvent peu louables.
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Heureusement pour nous la maniabilité est exceptionnelle et, bien que l’on ne comprenne pas tout ce que l’on fait au début, Ryu fini au bout de quelques minutes par vous obéir au doigt et à l’œil. L’utilisation combinée des armes de jets et de contact est réussi et il est possible de trancher et lancer du shuriken à foison sans problème en utilisant simplement deux boutons. Ninja oblige, notre jeune héros est capable de prouesses acrobatiques bien utiles comme sauter d’ennemi en ennemi en disparaissant, rebondir ou courir sur les murs pour atteindre des endroits bien cachés ou effectuer une esquive suivie de sa contre-attaque. Le level design est bien sûr pensé en conséquence et pour se sortir de certaines situations il faudra parfois lever le nez pour regarder un peu ce que cachent certaines parois. On regrettera le problème décidément récurent de la caméra qui fait parfois n’importe quoi. Celle-ci a un peu de mal à suivre Ryu dans ses déplacements et en cours de combat les changements intempestifs d’angle de vue vous font parfois perdre votre orientation. Il est heureusement possible de la recadrer à l’aide de la gâchette droite, ce qui devient rapidement un réflexe de survie.
Tecmo nous offre encore un monstre graphique époustouflant, bien lissé, et à l’animation exceptionnelle. La modélisation des personnages est tout simplement hallucinante et à chaque apparition d’un nouvel ennemi, on ne peut s’empêcher de lâcher un « ‘tain c’est beau… » d’extase. Les effets visuels sont superbes eux aussi, comme celui qui modifie l’image lors du passage de votre sabre, ou encore le léger flou qui accompagne les virées nocturnes. Petit bémol, la modélisation de certains niveaux, bien que fine et variée offre parfois une impression de carton pâte, manquant un peu de profondeur et de réalisme. Enfin, il faut bien trouver un truc à dire, on est là pour ça. Sinon niveau son c’est évidemment du tout bon, la musique techno-traditionnelle crée une ambiance zen japonisante, tout en mettant une sacré patate lors des combats. La traduction du jeu en français ne propose que des sous-titrages, ce qui laisse tout leur charme aux cinématiques dans leur langue originale. Bien évidemment tout ce beau monde tourne peinard à 60 images/seconde sans jamais observer le moindre ralentissement.
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On a adoré : + Une réalisation graphique au top + Un gameplay efficace : la renaissance du Beat’em all + Ennemis variés et possibilités de jeu énormes + Ambiance excellente + Les cinématiques |
On n'a pas aimé : + Trop dur, trop énervant ! + La camera, la camera… + Un mode Live un peu léger… |
Consulter les commentaires | Article publié le 25-05-04 par KenHobbit |